Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

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samedi 30 juin 2012

Les vacances les plus pourries

grincheuxmarrant.canalblog.com
Futurs vacanciers, voici quelques lieux de vacance à absolument éviter!

1-Se faire passer la maison de campagne d'un pote en Corrèze: j'ai testé il y a des années et pas d'eau courante, ni de toilettes, la température tombe très vite la nuit et on se gèle, la journée soit on étouffe, soit c'est trop frais.
Idem pour le Cantal...
Si vous voulez du tourisme vert, privilégiez les maison d'hôtes et assurez-vous qu'il y a des trucs à faire autres qu'un plan d'eau et des pistes de randonnée, à moins que ce soit votre truc-

2-Loger chez l'habitant à Londres: c'est le pire des trucs que j'ai vécu, les taxis vous plument, les magasins vous prennent pour des pigeons, à moins que vous décidiez de vous faire accompagner par une copine ou un guide local. La nourriture est terrible: à part les Red Lyons, où il ne faut pas aller le soir sous peine de tomber sur une bande avinée de londoniens en mal d'ambiance...
Préférez l’Écosse, le Pays de Galles ou l'Irlande, à moins que vous ayez les moyens de loger dans un palace et de vous faire conduire en limousine.

3- Les vacances en Famille: on vous entasse à plusieurs dans la chambre d'amis, vous n'osez pas refuser les invitations au restaurant et les sorties deviennent presque pédagogiques, tellement vous n'osez pas dire qu'elles vous font suer...Vous finissez par faire le ménage de toute la maison, tellement vous êtes gêné, et vous avez droit régulièrement à des invitations pour ne pas prolonger, quand vous sortez sans eux, vous avez l'impression de les trahir, puis vous voulez revenir chez vous, et on vous dit hypocritement: déjà? mais non, on serait content de vous garder un peu, d'ailleurs on pensait à faire le festival de trucmuche ensemble...surtout ne restez pas sinon, on vous sortira plus tard que vous avez bien été contents de profiter de leur hospitalité et même si vous avez payé les 3/4 des courses, vous apprendrez qu'en plus, ils ont élevé à moitié vos enfants...
Ajouté à ça la tête sans maquillage de votre belle-soeur ou le caleçon pourri du tonton entr'aperçu le matin entre 5 et 7 h du matin...
Suivez mon conseil: installez-vous au Formule 1 du coin ou à l'Ibis, ce sera plus confortable de toute façon psychologiquement et matériellement car le canapé ou le lit de camps, au bout d'un moment...vous vous retrouvez au boulot avec un lumbago! Bonjour les vacances...
humourdujour.skyrock.com

4-Les vacances en Andalousie ou n'importe où en Espagne dans un truc bétonné: c'est un classique et ça revient souvent. L'air est irrespirable, vous vous enfermez avec une horde de touristes, et si en plus, vous avez plus de 30 ans et que vous ne faites pas la fête, si la station touristique attire les jeunes en mal de biture et de fiesta...Vous ne dormirez pas et risquerez de vous époumoner pour rien au cas-où vous essayeriez de dormir la nuit( quelle idée...)
Et si vous optez pour une station pépère avec retraités grabataires, entre les chiens et charmants voisins octogénaires...vous vous emmerderez ferme, bien que ce sera moins cher et moins raciste que sur la Côte d'Azur.
Préférez la Bulgarie ou la Turquie, c'est pas cher et assez original, et pas encore pollué par l'esprit tourisme de masse.
Ou allez sur le Médoc en France: l'Atlantique en général, c'est plus sympa.

5-Les Vacances en Haute Savoie: surtout n'y allez pas, les gens sont pas sympas, la culture de la fondue et du génépi, c'est pas cool, le Lac Léman et les montagnes ont un air et des eaux trop purs, ça vous décape!
Et même le reblochon est psychopathe: la preuve, Fanfoué des Pnottas mène l'enquête...
http://www.bdnet.com/catalogue_auteuref_Meynet-Felix
 
Les routes sont surchargées, les prix explosent, il n'y a rien à faire du tout!
N'allez pas en Haute-Savoie ni en Suisse!
Non mais!
Là, je plaisante: c'est que dans une zone touristique, les gens oublient souvent qu'il y a des habitants qui vous prêtent gentiment leur espace l'été et l'hiver, et que c'est bien aussi de respecter un peu les indigènes, siouplait messieurs-dames... de ne pas jeter vos sacs poubelles n'importe où, de vous garer comme des malpropres, de ne pas traverser dans le jardin pour aller au lac etc...
En fait je devrais dire en numéro 5: le camping en Bretagne sous la pluie mais j'aime bien les bretons :-).

Et vous, c'est quoi votre top 5 des vacances les plus pourries?

La Maison qui rend fou

http://julien-in-china.over-blog.com/article-35006809.html
Hier, nous étions parqués dans le hall du lycée, à remplir 7 fois les mêmes renseignements sur des feuilles pour inscription en seconde de nos chères têtes blondes, dossier ayant été donné à peine quelques heures avant....Temps perdu, feuilles gaspillées pour des administratifs dont 100 000 de leurs collègues n'ont jamais été en contact avec un môme de toute leur carrière.
Et à côté de ça, ça manque de profs, de surveillants (plus d'étudiants), d'infirmières, de médecins scolaires mais dans les bureaux, les secrétaires ne manquent pas, payés en début d'année à rentrer sur informatique les données qu'on s'est emmouscaillé à écrire 7 fois de suite...
Quand la scolarité d'un enfant se réduit à un dossier administratif et pas en terme d'orientation et d'avenir...
Pas de revue de semaine aujourd'hui pour cause de boulot chargé mais je vous laisse avec le fameux laissez-passer A-38 et la maison qui rend fou.
Nos administrations en sont pleines...

Murs, ghettos, racisme...

De tout temps, les hommes ont voulu construire des murs pour ce qu'ils appellent leur sécurité.
Un reportage de Public Sénat hier soir montre ces aberrations.
Que ce soit à Toulouse dans une résidence modeste ou à Rio chez les riches des condominiums, on se barricade pour son confort, on s'enferme dans la peur. Une femme parle de cage dorée.
A Rio, 400 000 personnes s'entassent dans des favellas contre       10 000 privilégiés.
A Toulouse le règlement intérieur interdit les cris, même ceux des enfants.
On nous emmène aussi dans le quartier du Mirail, les habitants se sont organisés en association privée qui règle ce que la police de proximité devrait faire. Ici, même les mamies disent que les policiers créent plus de problème quand ils viennent, du fait du mur invisible qui les coupent des gens des cités.

Puis on nous montre Bagdad: et les murs, encore eux qui ont coupé les quartiers de la ville, les chrétiens des musulmans, les chiites des sunnites, une femme ne peut que prendre un taxi pour aller au marché qui est à deux pas.
Les américains ont morcelé, séparé, fracturé Bagdad et laisseront un pays ravagé, mis des murs où il n'y en avait pas.

Qu'on ne me dise pas que la civilisation occidentale n'est pas séparatiste, exclusive, créatrice de communauté, de haine entre les gens d'un même endroit, qu'on ne me dise pas que tout ceci vient d'ailleurs, Rio n'a fait que copier son grand voisin.
Des murs: c'est plus facile pour détester l'autre, des murs physiques, invisibles, des murs, des caméras, des obsessions...
C'est tellement plus facile...quand on ne connait pas l'autre...c'est mieux pour contrôler et diviser.
Mais là où il y a des murs, ceux-ci finissent toujours par  rompre.

vendredi 29 juin 2012

Kid Créole and the Coconuts, Lou Bega et Cuban Pete

Grand moment des années 80, un must, j'adore positivement et ça sent les vacances, un bol d'air
Endicott...mmm...
Puis Lou Bega: Mambo number five, un grand numéro jubilatoire pour faire la fête...
Bonne vacances à tous les juilletistes!
Et je leur dédie aussi ce moment de n'importe quoi issu de The Mask: Cuban Pete.
Régalez-vous`!
Et amusez-vous pour vos vacances, on n'est jamais trop vieux pour ces conneries!

La femme en littérature

On m'a donné une belle idée de billet.
Est-ce que la littérature qu'on nous enseigne encore dans nos beaux lycées donne une belle image de la femme?
Prenez justement Madame Bovary.
Ce livre est un pamphlet complètement machiste envers les femmes: l'héroïne se farcit la tête d'idées, de culture et d'idéal, au point de désirer un homme idéal qui ne vient pas, en devient malheureuse, jusqu'à finir très mal.
Moralité: ne cultivez pas vos filles, c'est du temps perdu, vous en ferez de pauvres femmes dépressives, alors que si vous ne faites rien, vous pourrez lui faire épouser n'importe quel gros lourd qui passe.
Une image tellement ringarde, même si le talent littéraire de Flaubert n'est pas remis en cause.
Il faut savoir que ce brave écrivain n'était pas franchement épanoui non plus et qu'il passait ses frustrations dans son roman, ce qui est le lot de nombreux écrivains, certains réussissent notamment à être géniaux, d'autres resteront médiocres, c'est comme ça.
N'empêche que notre héritage culturel conditionne certains hommes inconsciemment à sous-estimer les femmes, ce faisant ils reproduisent un schéma sexiste complètement passéiste et dépassé.

On prend aussi l'exemple des Fleurs du Mal, recueil de poèmes illustre et mis sur un piédestal.
Il est vrai que là aussi, la qualité littéraire est manifeste.
Mais quand est-il du contenu?
Baudelaire y dévoile deux personnalités féminines antinomiques:
La femme idéale inaccessible et la catin de couleur.
Avec la première, existe un respect total, une aspiration à la pureté.
Avec la seconde, la luxure et le stupre, un mépris total de sa personne et la honte même qui participe à une sexualité trouble. On désire ce qu'on trouve inférieure, la bonne à tout faire, la métisse, un substitut à la Femme de ses rêves qui se dérobe.

On se retrouve encore dans une vision perturbée de la Femme dans son ensemble, qui colle bien à la torture intérieure de Baudelaire, que ce déséquilibre puisse accoucher de vers sublimes est souvent le propre du génie aussi.

Mais là aussi, on garde en mémoire une image négative et faussée des femmes.

Pourtant, le 19ème siècle est aussi celui de Madame de Staël, de Georges Sand...de Marie Curie aussi, de Lady Lovelace, de Helen Keller...Calimity Jane, la Reine Victoria...il préfigure une réelle émancipation de la femme, bien au-delà des clichés que notre littérature véhicule encore souvent, clichés que des hommes persuadés de leur supériorité sans effort continuent à exploiter dans leur propre intérêt.

zut, je suis addict au politiquement incorrect

L'enquête de 60 Millions de consommateurs confirme malheureusement ce que je redoutais depuis un moment: le coca est dangereux pour la santé et entraîne une addiction. Ben zut alors!
Par exemple, il y a de la cannelle et du baume du pérou, la caféine est énormément dosée, et en plus, si on le prend sans sucre, c'est un cocktail détonnant!
J'ai pas d'autres solutions que de devenir potomane, moi, l'eau y'a que ça de vrai...
Non, mais!

Ben, voilà, j'ai avoué mon addiction en public, faut bien faire mon coming out, comme je ne suis ni lesbienne, ni FN, faut bien trouver quelque chose!

Plus sérieusement, on oscille dans cette société entre la condamnation sans appel et les non-dits, à tel point qu'il devient difficile d'avoir une opinion qui n'est pas tranchée, qui n'est pas dans le politiquement correct du moment.



N'être pas tout à fait à gauche ni vraiment au centre, ni à droite.

On est scruté, épié, on guette le faux pas de l'autre, et si on a le malheur d'avoir l'ombre de la faute qui semble vous envelopper, on tape sans vergogne, sans réfléchir, sans nuancer, sans se poser des questions.

On vous reproche même jusqu'à votre façon d'écrire, ne voyant ni l'ironie ni le cynisme, ni même la vulgarisation des écrits, on se dépêche de poser un jugement sans se dire avant:" et si j'avais mal compris ou lu trop vite?"
"Et si je lui dénie le droit d'avoir ses propres idées, parce que les miennes me conviennent et qu'elles doivent donc forcément convenir à tout le monde?"
"Et si je faisais exactement ce que je reproche aux autres?"...

 Collectivement, on en est tous responsables par manque de tolérance généralisée.

On peut me reprocher beaucoup de choses mais pas d'être moralisatrice.
Je n'ai pas de morale comme on l'entend,  j'ai des principes humains.
Celui de respecter l'autre, peut-être trop.
Et je répète ce que j'ai dit en commentaire:

On peut mourir pour ne pas déroger à ses principes mais on peut tricher pour sa morale sans en mourir.


Après, vous faites ce que vous voulez de ce que je pense: vous en moquer, vous offusquer, l'oublier, aimer, c'est aussi ça la liberté.

jeudi 28 juin 2012

La Mauvaise Herbe

Ce soir, je fais dans le défoulement, comme ça , gratuitement: Voilà un texte de Desproges, de ses fameux réquisitoires:
Ras-le-bol les Coggio, ras-le-bol les Robert Hossein et autres ravaleurs besogneux du talent des autres. Y en a marre des discours culs-pincés des soi-disant détenteurs de la culture qui se vautrent sans vergogne sur les cadavres de Molière, de Marivaux, d’Hugo, de Zola ou de Maupassant dont ils sucent le sang séché jusqu’à nous faire vomir, après quoi, pédants et pontifiants comme de vieux marquis trop poudrés ils courent pérorer dans les gazettes expliquant leur vampirisme en s’offusquant hypocritement de ce qu’ils appellent le désert culturel de cette génération, merde quoi ! 


Voici le texte de Brassens, la Mauvaise herbe:

Quand l' jour de gloire est arrivé,
Comm' tous les autr's étaient crevés,
Moi seul connus le déshonneur
De n' pas êtr' mort au champ d'honneur.
Je suis d'la mauvaise herbe,
Braves gens, braves gens,
C'est pas moi qu'on rumine
Et c'est pas moi qu'on met en gerbe...
La mort faucha les autres
Braves gens, braves gens,
Et me fit grâce à moi,
C'est immoral et c'est comm' ça !
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Et je m' demand'
Pourquoi, Bon Dieu,
Ca vous dérange
Que j' vive un peu...
Et je m' demand'
Pourquoi, Bon Dieu,
Ca vous dérange
Que j' vive un peu...
La fille à tout l' monde a bon coeur,
Ell' me donne, au petit bonheur,
Les p'tits bouts d' sa peau, bien cachés,
Que les autres n'ont pas touchés.
Je suis d' la mauvaise herbe,
Braves gens, braves gens,
C'est pas moi qu'on rumine
Et c'est pas moi qu'on met en gerbe...
Elle se vend aux autres,
Braves gens, braves gens,
Elle se donne à moi,
C'est immoral et c'est comme ça !
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Et je m' demand'
Pourquoi, Bon Dieu,
Ca vous dérange
Qu'on m'aime un peu...
Et je m' demand'
Pourquoi, Bon Dieu,
Ca vous dérange
Qu'on m'aime un peu...
Les hommes sont faits, nous dit-on,
Pour vivre en band', comm' les moutons.
Moi, j' vis seul, et c'est pas demain
Que je suivrai leur droit chemin.
Je suis d' la mauvaise herbe,
Braves gens, braves gens,
C'est pas moi qu'on rumine
Et c'est pas moi qu'on met en gerbe...
Je suis d' la mauvaise herbe,
Braves gens, braves gens,
Je pousse en liberté
Dans les jardins mal fréquentés !
La la la la la la la la
La la la la la la la la
Et je m' demand'
Pourquoi, Bon Dieu,
Ca vous dérange
Que j' vive un peu...
Et je m' demand'
Pourquoi, Bon Dieu,
Ca vous dérange
Que j' vive un peu... 

Et je termine par Eminem: petite citation issu de The Real Slim Shady.

Ha ha
je pense qu'il y a un Slim Shady dans chacun d'entre nous.
putain, levons nous tous.

 
 En fait non, je termine par la phrase célèbre:
Messieurs les Censeurs, Bonsoir! 

 

L'abus d'alcool est bon pour les gouvernants

thebaddreamlemauvaisreve.blogs.letelegramme
Lundi, nous devrons avoir des éthylotests dans la voiture.
Une mesure stupide décidée par Nicolas Sarkozy, qui coûte environ 2 euros par kit mais qui donnera lieu à des contraventions dès novembre.
Pourquoi je trouve ça stupide?
Non pas parce que ne pas surveiller sa consommation n'est pas important, non.
Parce que moi-même et mon chéri ne buvons pas une goutte d'alcool depuis des années, donc c'est complètement irrationnel, légitimer en plus le fait que chaque conducteur peut être un buveur potentiel...
Parce que les alcooliques ne souffleront jamais spontanément dans un éthylotest, ils n'ont jamais l'impression d'être ivres, d'un autre côté, ils ne savent souvent pas ce que c'est que d'être sobres...
Mais le vin et les spiritueux sont une institution pour la France, surtout par les impôts et taxes, et par les lobbies puissants vinicoles et autres...

Donc le jour où on posera de la même façon qu'on a posé le problème de l'addiction au tabac pour l'alcool, de ses dégâts et de la pollution qu'elle opère...une drogue légale qui tue tous les jours aussi, encourage la violence, peut causer aussi des problèmes de santé à des doses très minimes...mais on peut toujours rêver...

Une belle hypocrisie: on préfère l'addition que le souci des addictions...
Par comparaison: l'alcool engendre le cancer, le tabac empire un état déjà là, le cannabis est moins dangereux à ce sujet, c'est le côté  psychotrope du cannabis qui peut être dangereux mais tout autant que l'alcool ou le tranxène...

 Revenons à nos moutons, qui ne sont pas de faire l'apologie des drogues.
Tiens, en parlant de Mouton, et le Mouton Cadet de Rothschild, grand cru de Bordeaux?
La Foire aux Vins se tient en cet endroit même.
On nous explique qu'il ne sera donné que des tickets de dégustation, soit que 1/4 de litre de vin par jour pour le consommateur...Une broutille...
"Nous n'avons cessé de faire appel à la modération, ce qui est le cas depuis que la Fête du vin existe", a ainsi répliqué M. Juppé.
Il a aussi rappelé que pendant cette manifestation, qui propose de découvrir la diversité des vins des 80 appellations de Bordeaux et de l?Aquitaine, "on ne peut pas apporter une bouteille de vin, on ne peut pas acheter une bouteille de vin" et "dans le cadre du +pass-dégustations+ nous avons réduit cette année le volume du verre de 7 à 5 cl".
"Ce n'est pas un lieu où l'on vient boire mais où l'on vient déguster, découvrir, se faire expliquer", a indiqué pour sa part l'adjoiont au maire chargé du tourisme, Stéphan Delaux. "Le but est que chaque visiteur vive une expérience et se fasse ambassadeur des vins de Bordeaux", explique-t-il.
Ainsi, un des dispositifs les plus appréciés des visiteurs est l'initiation à la dégustation organisée par le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB). Sa surface sera doublée cette année afin de former quelque 3.000 personnes par jour sur le pavillon de l'école du vin.
Au total, dix pavillons de dégustation, ouverts de 11H00 à minuit, sont installés sur 2km le long de la Garonne, pour ce qui est considéré comme le premier événement oenotouristique de France.
Avec la ville de Hong-Kong comme invitée d'honneur, de nombreux événements artistiques et gastronomiques sont également au programme, notamment des chefs étoilés chinois qui feront déguster au public leur savoir-faire ou des spectacles pyrotechniques venant ponctuer chaque soirée.

L'article de Nice-Matin en intégralité ici

Donc il n'y a pas de bars, de caves, de marchants de vin, à Bordeaux...Ben non, pourquoi?

Pour terminer, je ne suis pas pour la prohibition de quoi que ce soit mais je trouve qu'une réelle pédagogie et explication sur les dangers de l'alcool serait mieux pour tout le monde. De vrais amateurs non-alcooliques existent, ce n'est pas parce qu'on boit un verre que c'est dangereux et que tout buveur va se transformer en monstre sanguinaire mais il y a quand même des questions à se poser, entre la mise au ban des fumeurs, la pénalisation des usagers de cannabis et de l'incitation à la convivialité avec l'alcool, qui est même une institution dans notre société...

Mais après tout, pourquoi je me plains? nos éthylotests vont pourrir gentiment dans la voiture jusqu'à leur date de péremption et Alain Juppé continuera à vanter Bordeaux par son côté vinicole, puisque les chinois adoooorent...
Et on repêchera bientôt un autre corps de jeune un peu aviné de la flotte...
Tout est bien dans le meilleur des mondes...

Homoparentalité et droit des enfants



citegay.fr
C'est une des propositions de Hollande qui a fait polémique et je pense d'ailleurs qu'il en fallait: le droit des homosexuels à contracter un mariage civil.
A priori, je ne suis pas pour le mariage en lui-même. Je suis même pour légaliser le concubinage, de pouvoir pour les unions libres, avoir les mêmes droits que les couples mariés.
Je prêche pour ma paroisse en disant cela: cela fait bientôt 20 ans que je suis avec le même homme. Pour moi, le mariage ne renforce pas l'amour.
Mais c'est moi que ça regarde.
Pourtant, quand il y a une question sur les enfants, l'école veut toujours parler au père, comme si la prérogative de l'autorité n'était pas conjointe.
Si nous ne contractons pas un PACS, si l'un de nous meurt, le souci de l'après peut se poser.
Et ce n'est pas normal.

Mais après tout, si les homosexuels veulent se marier, qui je suis pour m'y opposer? La religion n'a rien à y voir et la morale non plus, je pense. Le temps est fini de considérer les homos comme des malades mentaux, ils ont envie de se marier, et c'est un droit qu'ils doivent acquérir, puisqu'ils le souhaitent.
yves.rebillard.free.fr

En revanche, pour l'homo-parentalité, je suis plus circonspecte, d'autant plus que nous avons élevés ensemble nos enfants et j'ai du mal à envisager le développement d'un gosse sans mère ou sans père car les deux rôles ne sont pas interchangeables: témoin les soucis qu'une mère seule a pour s'occuper de ses enfants et la dose de courage qu'il faut avoir, la ténacité et la force qu'elle doit avoir pour remplacer l'autorité du père.
Plus le fait que les deux parents sont des référents naturels indispensables, les priver de cela pour moi n'est pas juste pour eux, car souvent la vie le fait pour eux dans des circonstances parfois tragiques.
Donc je ne trouve pas souhaitable qu'un enfant grandisse dans une famille homoparentale et la loi est déjà assez laxiste comme cela, en fermant les yeux sur l'adoption des célibataires, qu'elle devrait pour l'équité, interdire.
Mais ceci est mon avis.

J'ai quand même réfléchi à la chose : après tout, il va falloir faire quelque chose pour ce sujet-là, déterminer si on accepte l'adoption homoparentale ou non. Et mon avis n'en est qu'un parmi d'autres. Après tout, ne serais-je pas un peu trop formaliste et attachée à la cellule traditionnelle de la famille? 
Qu'en serait-il advenu si mes choix de vie étaient différents?

Le politique va devoir tôt ou tard prendre une décision à ce sujet. Là-dessus, je lui souhaite bon courage car en plus, nous n'avons pas le recul nécessaire pour savoir si les enfants ont toutes les chances de s'épanouir dans ce type de famille, car au-delà des envies et des désirs de chacun, c'est quand même le bien-être des enfants qui prime, et pas celui qu'on veut leur imposer.

mercredi 27 juin 2012

Là-bas par Pierre M.


yveslebelge.skynetblogs.be
         Là-bas              

                    «Martyrs, vous aviez raison.
                                                         La maison est plus belle que le chemin de la maison.
                                                         En dépit de la trahison des fleurs…
                                                         L’exil est l’exil. Ici et là-bas.
                                                         Et la terre se transmet comme la langue… »
                                                        Mahmoud Darwich                                                  
                                                                                                                                             
Là-bas, sous le soleil, pleure un enfant perdu
Au creux d’un cerne noir où meurent les oiseaux…
Des hyènes ont soif, là-bas, qui déterrent l’espoir
Et rongent sous le sable de vieux miroirs brisés.

Là-bas, un vent de bleu égrène un rêve blond
Aux plis lourds de la haine et des chants égorgés
Germent dans des lueurs qui poignardent le jour.
Là-bas, vers la lumière, un enfant s’est perdu…

Deux mille ans de paroles ont flammé un désert,
Là-bas, de pierres grises et de sang éclaté.
Deux mille ans de fureur pour clouer vos sanglots
Et dix mille brûlots en prières de cendres !
                                  
Combien de gorges aigües, mutilées d’espérance,
De mères prosternées pour croire en la douleur
Et ces chagrins de pluie pour laver aux fontaines
Tous vos pardons repus sur des printemps de sel ?

Pour quel Amour, enfin, ces crachats du blasphème
Prophètes menaçants, boutiquiers de l’horreur,
Aux rides de la mort, pourquoi ces rires aveugles,
Mémoire d’une Nuit barbelée par la peur ?

Combien de mains tendues pour grappiller l’aurore,
Moudre les mots du vent et partager le pain
Et quelle vérité, pour quel enfant encore,
Ce grand soleil, là-bas, aux larmes d’un matin ? 
                                                                                                     
                                      Pierre Mangiavillano
                                                                   Saint-Chamas. 5 août 1989
theepochtimes.com
                                                                                                                                                      .
                                                                                        
           Et je ne veux pas de commentaires oiseux sur le poème, je préviens de suite.
Je ne publierai pas de critiques acerbes et stériles qui ne riment à rien de constructif.
 La musique qui accompagne est de James Blunt, No Bravery                                                 

Tweetoscope du jour

Quand Twitter vous inspire, et bien ça peut être drôle ou pas...

Une des interrogations relevées sur les fils n'est pas profonde en ce moment mais au moins elle est amusante: comment vont se passer les relations entre Copé et Collard, placés l'un à côté de l'autre, à cause de l'alphabet...J'ai bien une idée:
Ils vont se chamailler pour prouver qui est le plus proche des électeurs du FN sans en avoir la carte: ça promet du sport!
korben.info
Ensuite, il m'est alors venu l'idée: et Marion Maréchal, qui est à côté d'elle? Qui est à côté de Barbie? Est-ce un joli surnom? Bien trouvé? 
Oui, si on se réferre à Klaus et au côté jeune blonde lisse et ingénue.
Non, si on doit chercher un Ken, quoi que Michaël Vendetta pour le QI serait pas mal...
Non, si on pense que ledit Vendetta en serait sans doute flatté et qu'on n'a pas envie d'y penser.
Non, si on se dit qu'associer une poupée sympa, mignonne, c'est pas cool alors que ladite demoiselle est le clone de Grand-Papa dans ses idées...
Oui, si on pense comme les féministes que Barbie est le symbole de l'oppression masculine et pas un chouette truc pour enfants, montre une image caricaturale de la femme, maigre et disproportionnée...
Bon, je n'ai pas réussi à trancher...une idée?


Sur Twitter, en tout cas, ce matin, la grande course aux vannes de l'Opposition, Madame Michu en tête, était de railler le peu d'augmentation du SMIC.
Un disait qu'il pouvait boire un café tous les jours avec ça: je ne vois pas comment...sans doute en Thaïlande, alors...
Un autre disait qu'il pouvait mettre une goutte d'essence en plus dans sa bagnole.
Un autre parlait d'une place de cinéma...
Ttttt.... C'est franchement le sujet où il vaudrait mieux pas mettre les pieds, quand on se dit de l'opposition.
Parce que Sarkozy n'avait jamais eu l'intention, s'il avait été élu, d'augmenter le SMIC en juillet mais plutôt de faire passer plein de lois complétement aberrantes quand les Français sont occupés par les congés d'été... 
Vous vous rappelez? En catimini, entre deux attaques de méduses, un reportage sur le prix des chouchous et la sécheresse, nos journalistes glissaient les textes adoptés, vite...de toute façon, cela tombait ensuite dans la vie réelle à l'automne, plombait encore une rentrée merdique pour beaucoup de gens modestes...
blog.tooeasy.fr

En conclusion, je ne peux que vous recommander de vous abonner à des personnes de tout horizon politique, à part ceux du FN, un de ceux-ci m'a suivi, quand il a vu son erreur, il m'a bloqué le compte...casse-pied et souvent pas drôle...
Mais en plus, vous vous rendrez compte que même quelqu'un de l'UMP peut parfois être sympa, et souvent l'humour de Madame Michu l'est involontairement.

Dernière minute: Breaking News! Un concours est organisé pour faire comme Morano, qui aime le couscous donc suivez le hashtag #jenesuispasraciste et montrez votre meilleur côté préjugé hypocrite!
Pourquoi pas #jenesuispasraciste, j'adore l'humour noir de @Octave_N

 Followez-moi je vous followerai, mais surtout faites-le pour le plaisir de communiquer, pas pour des questions mercantiles de publicité!
Je vous laisse, je dois RT soit retweeter des trucs drôles, graves ou futiles...
A plus sur Twitter ou ici:

@RosaLsparta

L'Année de mes 18 ans

Cette année-là, cela faisait 1 an que Tonton était réélu. J'étais en économie, je passais mon bac. Je me souviens avoir fait une dissertation sur Mitterand, j'avais même bouffé le livre de Catherine Nay, un pamphlet haineux et pourtant admiratif.
Cette année-là, j'allais en classe préparatoire, j'étais en cité universitaire, avec un réchaud illégal et un lavabo comme cuisine. 
Je ne le savais pas encore mais rien de ce que je tenais pour acquis n'allait rester en l'état.
J'étais là pour étudier les grands hommes, les grandes dates, les beaux textes, rentrer dans l'Elite...belle fumisterie...au fond...
En fait d'élite, c'était un formatage, des tonnes de livres, des millions de mots, tout savoir, connaître, la course à l'enregistrement, à la performance.
J'ai encore tout ça dans la tête, j'ai encore cela gravé, quelque part, une overdose de classique, de culture et de grands hommes qui servent juste de sélection pour une place de concours...
Cela n'a fait que renforcer ma nature d'électron libre, j'en suis sortie avec les honneurs, dans le classement de tête. Mais je suis partie finir ma formation à la fac.
Quelques années plus tard, j'apprends que la plus stupide de notre classe, celle qui avalait et recrachait comme on lui disait, celle qui avait autant de conversation qu'un poulpe pas réveillé, ainsi que le regard, avait réussi le concours de l' ENA.
Quelque chose clochait déjà dans cette société qui avait été ouverte, libertaire, inventive, pleine de promesse depuis 1981.
Un truc ne marchait pas.
Je regardais parfois les gens qui déambulaient dans la rue, je fréquentais le monde de la nuit, comme toute étudiante.
J'écoutais Stewie Wonder, Midnight Oil, INXS , Lavilliers, la House, le Hip Hop.
la chute de Phaéton Rubens
Je regardais des films de SF, du Cronenberg, Mississipi Burning.
Et j'ai senti le début de la Chute , la Décadence de notre société, l'avènement d'une autre qui ne serait pas seulement nous.
Je regardais souvent la ville d'en haut, et cela semblait si clair, tellement visionnaire et peu de gens le savaient.
J'ai ensuite continué à voir le glissement, les déréglements, les soubresauts.
Ce que nous avons connu s'efface et change, autour de nous la valse de ceux qui s'élèvent, peut-être nos égaux ou nos nouveaux maîtres.
C'est à nous de choisir.
Changer avec eux ou se laisser mourir.

mardi 26 juin 2012

Citizen Kane

Superbe chanson de Lavilliers, tragique, grandiose, démesurée, magnifiquement rythmée.
J'adore...La voix qui annonce le début est terriblement efficace, la chanson trépide, nous emmène...
Inspirée par ce qu'on a appelé longtemps et qui reste pour certains le chef d'oeuvre absolu du Cinéma, Citizen Kane, d'Orson Welles.
Ce film est fantastique, il vous prend et vous transporte dans ce qui est un des pires cauchemars qu'un individu peut se bâtir.
le Palais de Xanadu Kubilaï Khan
Bienvenue à Xanadu, un enfer pavé d'or et de pouvoir 

Résumé issu de Wikipédia:
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en laissant échapper une « boule à neige ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère, et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu durant sa vie passée. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis, et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec une pseudo-cantatrice. La première demande le divorce, et Kane épouse alors la seconde, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, Mr. Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.

 
Plan rapproché d'une rue à l'aube
Un journal sous des chaussures noires
Et le bitume gris d'un trottoir
Sur 5 colonnes 'halte à la fraude'
Fondu enchaîné sur le titre
Gros plan d'un immense portail
Et d'une pancarte en ferraille
Indiquant 'entrée interdite'
Contre-plongée et on devine
Les cheveux blonds d'un rédacteur
Qui dort sûrement depuis des heures
Le front posé sur sa machine

Il était curieux jusqu'au bout
Des plaisirs de la solitude
Du grand frisson de l'altitude
Dans le palais de Xanadu
Qui peut savoir jusqu'où entraîne
Ce grand requin des profondeurs
Qui sait toujours lorsque c'est l'heure
Si ce n'est Charles Foster Kane
Citizen Kane, Kane, Citizen Kane

Accepter à la rigueur la gloire
En finir comme un seigneur, pour voir
Se flinguer avec du style, savoir
Si la mort dînait en ville ce soir
Quand les rats sont partis
J'étais derrière la vitre
J'ai fourgué avant l'heure et changé la couleur
L'argent n'a pas d'odeur

L'argent n'a pas d'odeur
Qui sortira vainqueur
Les escrocs qui vous guident et qui poussent au suicide
Quelques petits voyeurs
J'ai noté fataliste
Mon associé tête de liste
Je le flinguerai tout a l'heure

II acceptait a la rigueur
La gloriole et son piédestal
En sentant qu'il finirait mal
Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs
Sa façon de se suicider
Reste tout à fait dans son style
Énigmatique et sans mobiles
Lui seul pourrait vous les donner

Gros plan civière et on emmène
Les cheveux blancs et la froideur
D'un grand requin des profondeurs
De Monsieur Charles Foster Kane
Citizen Kane, Kane, Citizen Kane ...

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Pour rappel : la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminée, est passible d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amendes (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse).

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