tag:blogger.com,1999:blog-1948738048163730289.post2681332928183153813..comments2023-10-03T14:47:15.765+02:00Comments on Rosaelle en Macronie: Le contraire de l'amour, c'est la peur Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00462424433838953649noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-1948738048163730289.post-76463797027150067422016-09-12T17:55:11.024+02:002016-09-12T17:55:11.024+02:00Non,non, tu es trop modeste. Je vois bien que tu e...Non,non, tu es trop modeste. Je vois bien que tu es "plus compliquée" dans tes articles.😂<br />Robert Spirehttps://www.blogger.com/profile/14085749594786471518noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1948738048163730289.post-85916376941312945162016-09-12T16:56:44.976+02:002016-09-12T16:56:44.976+02:00l'amour, pour moi, c'est ce qui fait qu...l'amour, pour moi, c'est ce qui fait qu'on est toujours en vie et qu'on se reproduit, je ne suis pas aussi compliquée, tu vois.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/00462424433838953649noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1948738048163730289.post-32218462258018636972016-09-12T13:52:04.245+02:002016-09-12T13:52:04.245+02:00L'angoisse donc la peur a une réalité physiolo...L'angoisse donc la peur a une réalité physiologique, l'amour est un concept qui peut au mieux nous aider à éviter parfois le pire.<br />"...J'aurais pu vous dire que ma motivation profonde depuis mon plus jeune âge avait été de soulager l'humanité souffrante(l'humanité est toujours souffrante, vous avez remarqué?), de trouver des drogues qui guérissent, d'opérer et de panser des plaies saignantes, que j'avais toujours cherché derrière le corps physique à atteindre l'homme tout entier, moral et spirituel, à grands coups de colloques singuliers payables à la sortie. A cela, toute mon hérédité familiale m'avait conduit...<br />"...Ainsi, j'ai compris que ce que l'on appelle " amour " naissait du renforcement de l'action gratifiante autorisée par un autre être situé dans notre espace opérationnel et que le mal d'amour résultait du fait que cet être pouvait refuser d'être notre objet gratifiant ou devenir celui d'un autre, se soustrayant ainsi plus ou moins complètement à notre action.<br />Que ce refus ou ce partage blessait l'image idéale que l'on se faisait de soi, blessait notre narcissisme et initiait soit la dépression, soit l'agressivité, soit le dénigrement de l'être aimé.<br />J'ai compris aussi ce que bien d'autres avaient découvert avant moi, que l'on naît, que l'on vit, et que l'on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n'a qu'une seule raison d'être, celle de se conserver.<br />Mais j'ai découvert aussi que, chose étrange, la mémoire et l'apprentissage faisait pénétrer les autres dans cette structure, et qu'au niveau de l'organisation du moi, elle n'était plus qu'eux.<br />J'ai compris enfin que la source profonde de l'angoisse existentiel, occultée par la vie quotidienne et les relations interindividuelles dans une société de production, c'était cette solitude de notre structure biologique enfermant en elle- même l'ensemble, souvent anonyme, des expériences que nous avons retenues des autres.<br />Angoisse de ne pas comprendre ce que nous sommes et ce qu'ils sont, prisonniers au même monde de l'incohérence et de la mort.<br />J'ai compris que ce que l'on nomme amour ne pouvait être que le cri prolongé du prisonnier que l'on mène au supplice, conscient de l'absurdité de son innocence; ce cri désespéré, appelant l'autre à l'aide et auquel aucun écho ne répond jamais. Le cri du Christ en croix:" Eli, Eli, lamma sabatchani " "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?". Il n'y avait là, pour lui répondre, que le Dieu de l'élite et du sanhédrin. Le Dieu des plus forts. C'est sans doute pourquoi on peut envier ceux qui n'ont pas l'occasion de pousser un tel cri, les riches, les nantis, les tout-content d'eux mêmes, les fiers à bras du mérite, les héros de l'effort récompensé, les faites-donc-comme-moi, les j'estime-que, les il est évident-que, les sublimateurs, les certains, les justes. Ceux là n'appellent jamais à l'aide, ils se contentent de chercher des "appuis" pour leur promotion sociale. Car, depuis l'enfance, on leur a dit que seule cette dernière était capable d'assurer leur bonheur. Ils n'ont pas le temps d'aimer, trop occupés qu'ils sont à gravir les échelons de leur échelle hiérarchique. Mais ils conseillent fortement aux autres l'utilisation de cette "valeur" la plus "haute" dont ils s'affirment d'ailleurs pétris". Henri Laborit (L'éloge de la fuite)<br />http://leko2labs.free.fr/laborit.htmRobert Spirehttps://www.blogger.com/profile/14085749594786471518noreply@blogger.com