Pages

samedi 30 août 2014

De Sarkozy à Valls: la dérive des incontinents

On aura pu appeler ce billet : les faussaires de la politique.

On a très souvent reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir été trop vers l'extrême-droite, et d'avoir en quelque sorte légitimé la parole nauséabonde. Dans son équipe, il y a eu des perles, c'est vrai. L'histoire de "toutes les civilisations ne se valent pas", phrase d'ailleurs fausse par excellente, vu  qu'une civilisation répond à des critères précis pour être nommée civilisation. Je précise que je ne validerai pas les commentaires visant à rediscuter ce genre d'affirmation douteuse et mensongère de Guéant, du style suprémaciste. On a eu droit au fameux Discours de Dakar et de" l'homme africain n'étant pas encore rentré dans l'Histoire"...même traitement pour les trolls voulant me justifier l'injustifiable, en ce qui concerne cette connerie-là.

Tout le monde se rappelle le "casse-toi, pov'con", le "karcher" de Nicolas Sarkozy.

Notre Sarkozy de gauche, Manuel Valls, nous a pondu sa fameuse tirade sur les "blancos".
Notre Premier Ministre est en train de suivre le programme de l'UMP, en pire. Je l'ai déjà expliqué précédemment.
D'ailleurs, on est en train, à la Rochelle, d'envisager effectivement une refonte de la durée légale du temps de travail...on y songe. On n'y touchera pas, mais on y pense.
Notez que le système des 35 heures est mal pensé, et qu'effectivement, il faudrait le changer,  mais ni en cassant la notion même de durée légale, et par là-même la notion d'heures sup, ni en laissant faire les syndicats en position de faiblesse, face à un patronat complétement décomplexé.

En fait, comme le FN et ses supporters, les tenants du capitalisme ont le vent en poupe, ont la parole décomplexée.

La dérive est telle que Marine Le Pen a des accents populistes d'extrême-gauche, une espèce de mix entre le nationalisme et le socialisme.
La dérive est telle que la gauche de la gauche va finir par être une évidence si on veut avoir une gauche centriste au pouvoir...

L'incontinence verbale, en politique, se paie au prix fort, un jour, car il y a toujours des fuites et des drôles d'odeur qui font surface. Mais nous n'en sommes  même plus au stade du verbal, en ce moment, c'est le politique lui-même qui se vide, en commençant par ses tripes, vu qu'il en manque terriblement.

Billet d'humour noir en hommage à certains magiciens des mots décédés comme Devos ou Desproges, même si je n'en ai nullement le talent.

2 commentaires:

  1. n'oublions pas que le Président de la République nomme le 1er ministre.
    Autrement dit, Hollande, ce fourbe, valide le comportement de Valls.

    RépondreSupprimer


Tout ce qui est positif pour la discussion et les idées est encouragé, tout ce qui est stérile et inutilement méchant ne sera pas publié