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jeudi 16 juillet 2015

Savoir danser le sirtaki et manger le salakis ou l'histoire d'une fausse Europe

Vous ne le savez sans doute pas mais le nom Europe vient de Grèce et d'un mythe antique.
Europe , une princesse phénicienne et libanaise, de surcroit, dont le nom se rapproche énormément du vocable aruba, qui ressemble terriblement aussi à un nom que certains racistes abhorrent, ou d'Ereb, le couchant, bon, c'est pas mieux, ce mot sémitique fait encore plus penser au mot arabe
 Même ça, on le devrait à l'Orient, ce nom...humour.
Cette princesse mythique, Europe, se fait enlever par un taureau blanc, Zeus, qui la viole et lui donne des gosses, puis l'abandonne à un roi afin de cacher sa forfaiture. Déjà, on voit que les débuts de l'Europe, débuts grecs, se font dans la violence et la tromperie, quelque part.

Nos origine culturelles grecques ne sont pas franchement très réjouissantes, donc.

Il parait que nous devons beaucoup à ce pays pourtant....Notre démocratie, notre culture, comme je le disais et que sait-on de de ce pays?

On y danserait le sirtaki....Oui, sauf que la danse a été inventée pour Zorba le grec, joué par Anthony Quinn...très grec le gars...On y mange de la salakis, oui, sauf que c'est de la feta en fait, que le salakis n'est qu'un vulgaire clone et que franchement, on a laissé trainé cette affaire de vulgaire copiage qui desservait les Grecs des années avant de sévir et d'enlever le nom feta du salakis.

Toujours est-il qu'on connait très peu la Grèce, en fait, à part des clichés et des préjugés.

Et on a eu le toupet de faire une Europe économique et financière avant la culturelle et la sociale, on voit ce que ça donne...

2 commentaires:

  1. Les Grecs sont nos frères. Il y a trois semaines, un groupe de mes amis est allé à Athènes, au Forum international contre l'union européenne, grâce à notre cotisation. Il y étaient les seuls Français. Ils ont vécu le début de cette abomination que "nos dirigeants" veulent faire subir aux Hellènes, comme s'il s'agissait de les punir des propres turpitudes des Grands. Ils ont surtout constaté que ces Grecs sont aussi besogneux qu'eux-mêmes, "ces paresseux", malgré la chaleur, qu'ils tentent de survivre, et en même temps qu'une majorité s'accroche à l'euro. Leur drachme avait pourtant plus fière allure que la lire italienne : sa parité avant la bascule était de 340, au lieu de presque 2000. Qui le soulève ?

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    1. "Leur drachme avait pourtant plus fière allure que la lire italienne : sa parité avant la bascule était de 340, au lieu de presque 2000. Qui le soulève ?"

      Vous avez fait des études d'économie et de finances vous pour sortir une pareil comparaison ?

      Sinon, j'ai rarement entendu dire que les grecques était paresseux mais plutôt qu'ils ne payaient pas leurs impôts, ni leur TVA (pour les entreprises) et qu'ils partent à la retraite très tôt (55 ans pour les fonctionnaires, 50 ans pour les présentateurs télés)...

      A part ça, tout va très bien, on leur prête de l'argent pour qu'ils remboursent leurs dettes au lieu de faire défaut. C'est bien, ils sont les esclaves des prêteurs (FMI, BCE, UE) pendant les 70 prochaines années alors qu'une sortie de l'euro leur garantissaient certes quelques années difficiles mais ensuite ils auraient été monétairement libres.

      Au lieu de ça, ceux qui disent que les grecques sont "nos frères", les condamnent à la tutelle économique et financière pendant au moins une demi décennie.

      C'est bien...

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