Pages

mardi 29 décembre 2015

Quand Manuel Valls trébuche sur des valeurs

Les valeurs: c'est un mot grandiloquent qui est sur toutes les bouches, en ce moment: qui a une importance, un prix, un tarif, ou l'estimation, l'évaluation d'une chose. Par extension, la valeur devient morale en tant que mérite, vertu.
Manuel Valls adore le terme valeur, il l'a employé, certains diraient à tort et à travers récemment, pour un vote de confiance comme pour les opinions des agriculteurs qui seraient compatibles avec les "valeurs de la gauche", républicaines bien entendu, morales, comme oser suspecter ce cher Manu de ne pas l'être.
Il aime tellement ce terme, les valeurs, qu'il a imposé un ancien banquier,Macron,comme ministre de l' économie. Oui, on parle de valeurs en bourse,ce qui ramène de l'argent, une cotation, une action, une obligation.

Mais on  ne l'entend pas parler de principes, notre premier sinistre.
Un principe ,c'est pas un terme qui est rattaché à une estimation, à de l'argent, ça paie pas vénalement parlant, un principe.
Un principe, c'est pas pas quelque chose qui fluctue, c'est pas quelque chose qui rapporte.
Un principe, ça peut tuer celui qui les a car ce n'est ni discutable ni modifiable. C'est une règle, un fondement, comme une Constitution, d'ailleurs.
Le principe est intrinsèque, il se fout des apparences, il est rattaché à un but, une cause mais pas à des apparences, c'est le contraire du populisme.

Je suis d'accord avec Valls, on se fout des valeurs de la gauche, lui-même a bien trébuché dessus.
Moi, c'est ses principes qui m'intéressent, et aussi surtout, ses principes républicains, comme ceux de la droite, d'abord.

Le principe qui est mis à mal par des populistes qui croient encore que de s'agenouiller devant le FN les fera se faire réélire :

Tous les hommes naissent libres et égaux EN DROITS,quelque soit leurs différences.
Ce principe universel qu'on abime avec cette polémique crétine et mortifère.

Les principes de la gauche, j'aimerais qu'on les applique un peu plus quand il s'agit de faire barrage à certains individus qui les trahissent.
Effectivement il s'avère que la gauche n'a pas vraiment défendu ses propres principes moraux . La gauche a voté des lois en contradiction avec ses principes. Les frondeurs nous ont montré une opposition plus que molle, par rapport à leur protestation verbale.
Nous avons affaire à un  Manuel Valls complètement décomplexé , qui n'a aucun garde-fou,  ni principe ou même jugement de valeur de ce qu'il engage pour la suite et personne pour l'arrêter jusqu'à 2017.
C'en serait risible si cela n'en était pas dramatique, pour la suite .

2 commentaires:

  1. Bisous partageux sur le museau !

    Tu écris ces deux choses qui me tiennent à cœur. Les valeurs, c'est à la Bourse. On disait du reste la "bourse des valeurs" quand j'étais plus jeune. Et le parti "socialiste" (n'oublions jamais d'y mettre des guillemets) avait naguère une "déclaration de principes" qui avait été rédigée par Léon Blum. Ça devait être un gauchiste, ce Blum, pour que le parti "socialiste" éprouve le besoin de la mettre à la poubelle, cette déclaration de principes qui causait de "capitalisme" parmi d'autres gros mots.

    Ah oui ton billet me fait bien plaisir ! Alors bisous partageux sur le museau. ;o)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ça m'a touché, quand j'ai lu mais j'avais tellement de choses à faire, que j'ai omis de te renvoyer l'ascenseur, j'adore ton blog également et des gens comme toi, c'est ce qui fait qu'on ne perd pas confiance en l'humanité. Gros bisous également!

      Supprimer


Tout ce qui est positif pour la discussion et les idées est encouragé, tout ce qui est stérile et inutilement méchant ne sera pas publié