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samedi 24 mai 2014

Voter ou ne pas voter demain Européennes 2014

C'est à vous de voir.
On nous prédit une abstention record.
Combien je comprends cette abstention...

Notre Europe a été mise à mal, au point qu'ici, effectivement, le populisme bas de gamme du FN anti-Europe gangrène la campagne et nombres d'analystes, de plus en plus lucides, nous disent que quelque part, c'est aussi la faute aux médias qui ont bien mis en valeur ces tendances bien mortifères.
Un vrai paradoxe que ces partis anti-européens qui y prospèrent, un non sens total.

Notre Europe, elle n'est pas libérale, elle vient de ces siècles passés où les Britanniques étaient nos meilleurs ennemis, où nous nous sommes heurtés entre voisins si proches, avec les Allemands, où l'Italie nous a amenés culture et art, notre Europe est celle de la fraternité des peuples, pas la bureaucratie, pas la peur, pas l'égoïsme frileux.

Alors, pour demain, allez voter, n'allez pas voter, mais faites-le en votre âme et conscience.
Mais entre nous, si on était logique, on interdirait pour ces élections les partis qui ne veulent pas de l'Europe.
Une Marine Le Pen, son père ou un Gollnish n'ont rien à foutre à se faire payer pour dégueuler sur l'organisme qui les nourrit.
Mais dans ces populocratie, il n' y a rien de logique.
C'est peut-être le plus gros problème de l'Europe, en ce moment.

3 commentaires:

  1. S'abstenir ou pas n'est pas l'essentiel. Ce qui importe est ce que l'on fait aprés. Rien ne sert de voter "non" à la Constitution de 2005 si derrière la majorité du "non" ne bouge pas. Idem pour l'abstention si la majorité abstentionniste n'impose pas un rapport de force dans la rue, à quoi bon s'abstenir? Quel que soit le résultat d'une élection, le big-business a les moyens d'imposer ses vues et en dernier lieu par un coup d'Etat si nécessaire. C'est ce que nous apprend l'Histoire et même le présent en Thailande.
    Personnellement j'irai voter pour contre-balancer le poids du FN. J'irai voter pour dire non à l'Europe des riches et des égoïstes. J'irai voter et je continuerai à lutter par d'autres moyens comme d'habitude pour faire évoluer les mentalités et les rapports de force.

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    1. Il s'agit de ne pas se tromper d'élection, et

      -ni faire de celle-ci un vote de politique intérieure,
      -ni, à l’autre extrême, un vote « pour ou contre la mondialisation », qui se poursuivra de toutes façons, que l’ Union Européenne existe ou pas, et qui est la seule responsable de notre désindustrialisation ( la fin de l’acière .européenne rachetée par une entreprise indienne), ou des délocalisations qui se font aussi bien hors Union Européenne ( c’est en Turquie que Renault monte ses voitures) qu’à l’intérieur de l’ Union Européenne.

      Quant à « modifier le rapport des forces dans la rue» au niveau mondial (au niveau d'un seul pays, cela n'entraînera aucun effet), bon courage.

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  2. Il faut aller voter. Si vous n'êtes pas content de l'Europe, il faut aller voter, pour que çà change.
    S'abstenir ou voter blanc, c'est laisser les choses en l'état, c'est laisser l'Europe libérale continuer dans sa logique.
    Le président de la commission n'aura pas beaucoup de leviers d'actions, le parlement n'a pas beaucoup de pouvoir, le conseil des chefs d'état pouvant se passer de son approbation.
    Mais si chaque proposition du conseil est rejetée, moralement, éthiquement, démocratiquement, la commission et le conseil devront au final en tenir compte devant les opinions publiques internes.
    Merkel gouverne avec une coalition de conservateurs et de sociaux démocrates: elle ne peut pas faire abstraction de l'avis du SPD sur la BCE.
    Quelles que soient les responsabilités du passé, il faut voter pour changer le futur.

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