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samedi 11 octobre 2014

La France en miettes

Comment dire...en ce moment, on sent la saloperie qui remonte, comme les égouts quand il fait trop moite, trop de chaleur, de drame, ça pue en ce moment.
Des gens osent dire sur les réseaux sociaux: "je suis raciste et je suis fièr(e)"...
Cet automne draine de la noirceur, autant la nature qui m'entoure est calme, lumineuse, s'enrobe de miel, d'orangées, de mordorées dans son feuillage, autant des hommes se polluent et se roulent dans une fange idéologique, rejetant leurs semblables.

Dans la campagne, des vaches paissent, paisibles, de races différentes, sans qu'il n'y ait un souci, elles s'en fichent, que l'autre soit une Holstein, une Charolaise, une Montbéliarde, qu'elles viennent toutes d'Afrique, elles sont définitivement moins connes que nous, les vaches.

Le racisme est une maladie auto-immune, qui détruit notre pays, au lieu de s'unir on se désunit, au lieu de se rassembler car on se ressemble, on s'émiette, on se désagrège.

Autant derrière un écran, on s'affiche raciste, autant quand on est devant une vraie personne, en face, on nie, on proteste, mais ce cancer est là, il désagrège notre pays, le coupe du Monde, l'enfonce dans un déclin , un crépuscule.

Je ne suis pas d'humeur: je préviens que je ferai sauter les commentaires racistes sans remord.

Ce soir, la communauté Portugaise a sifflé la Marseillaise.

5 commentaires:

  1. Il est vrai que les médias "aux ordres" font tout pour encourager, exciter, déchaîner ce processus. Les puissances des ténèbres sont survoltées, elles sentent que leur victoire éclatante est proche. Leur défaite pantelante peut cependant être le fruit de leurs efforts trop violents. Et aussi, des supplications avisées des lanceurs d'alertes. Il n'est pas étonnant que leurs actions, aujourd'hui, soient passibles des pires châtiments.

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  2. La communauté portugaise qui siffle la Marseillaise, c'est du communautarisme, pas du racisme : évitons de banaliser ce mot .

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    1. Mais il n'y avait aucune accusation de quoi que ce soit, sauf à s'interroger sur ce fait : pourquoi ?

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  3. C'est quoi : la "communauté" portugaise ? Elle s'était réunie où, pour siffler la Marseillaise ?

    Sinon, je note que l'idéal, à vos yeux, serait que les hommes se mettent à vivre comme des bovidés : à ce prix-là, je préfèrerait encore le racisme, si toutefois le racisme avait une quelconque réalité tangible en France.

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  4. Dans son étude fouillée sur la pègre aux États-Unis, "Au cœur de la Pègre américaine", Chantal Dupille a cette phrase "Contrairement à ce que l'on prétend, les Etats-Unis ne sont pas un « melting-pot », mais un « unmelted-pot », les deux cents ethnies qui les composent ne s'assimilant jamais vraiment.". C'est la France qui, au contraire, avait réussi relativement bien à donner un moule commun à ses ressortissants, quelles que soient les origines. C'est cette réussite que "la classe dirigeante" est en train de casser, selon l'adage "diviser pour régner".

    J'ai dit "un moule commun" et non "un moule auquel les nouveaux doivent se conformer". Les arrivées successives et permanentes apportent un plus au "pot commun", ce n'est pas pour rien si le couscous, au hasard, est apprécié par de très nombreuses personnes qui ne sont jamais allées au Maghreb.

    On ne peut que haïr des médias, des "personnalités", qui font tout pour jeter de l'huile sur le feu. Tout cela pour conserver leur inopportune place dans la société, et rester "une élite" branchée sur "l'élite internationale", dont on sait ce qu'elle vaut. Comment les reconnaître ? Il suffit que ces personnes soient allées au moins une fois aux "Dîners du Siècle". Ou d'autres "institutions" du même genre, qui se réunissent généralement tous les mois - pour certaines, c'est tous les ans. Les listes existent, en cherchant bien.

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