Hier, j'ai écouté Arnaud Montebourg dont une chaine de direct info retransmettait le discours.
Combien je l'ai trouvé juste, ce discours...
Il aura fallu deux ans, et un Valls au pied du mur, affolé par une fuite possible des militants du PS, déçus, suite au renvoi de Montebourg, pour que le gouvernement ait repris quelques mesures et inflexions du désormais ministre remercié.
Car Valls est fort avec les faibles, en fait, et vous connaissez la suite...
Le discours de Montebourg sonne juste, d'autant plus que nombre d'experts économiques sont de son avis.
Le dernier élément en date est à trouver dans cet article, que je vais résumer, car j'ai des lecteurs assidus et en plus dans le registre troll critique qui sont trop vieux ou trop paresseux pour cliquer sur les liens que je donne:
La politique d'austérité donnant une croissance trop faible, du fait des trop grandes ponctions sur les richesses et revenus des acteurs économiques comme les ménages, nous entraine dans une tourmente mondiale d'augmentation de la dette, qui va nous amener tout droit à une belle crise financière comme celle de 2008 mais en pire, vu que nos états n'ont même pas les ressources nécessaires afin d'y faire face, les écureuils n'ont plus de noisette, en fait, pour pallier à un hiver trop rude, vu que l'été n'a pas permis de reconstituer les stocks...et que, comme les écureuils, nos gouvernants n'ont pas grande cervelle....
De toute manière, comme le dit cyniquement cet économiste, "il n'y a plus de croissance et il va falloir vivre avec":
Extraits:
"Enfin, Attali explique également très bien que le problème n’est pas que français, loin de là ! Il est mondial et c’est exactement ce que je pense. N’imaginez pas que la solution se trouve dans le fait de copier nos grands zamis les Zallemands, eux aussi condamnés à terme puisqu’ils sont dépendants de la solvabilité de leurs propres clients tous en train de faire faillite.
Nous nous orientons donc vers une crise économique, budgétaire, sociale et politique sans précédent. Les dangers à affronter seront innombrables et le chemin de crête particulièrement étroit.
Mais nous ne sommes pas les seuls à devoir affronter ces changements, c’est un mouvement mondial, global et pourtant des solutions et des alternatives existent, mais nous ne les mettrons jamais en place car il faudrait nous-mêmes décider de changer totalement de cadre et une société figée ne peut plus se réformer et changer sans être forcée à le faire."
Et notre gouvernement, qui va faire la roue et le beau à Londres, via notre Valls, tout émoustillé, semble continuer à ignorer tout ceci en ayant foutu dehors l'un de ceux qui était capable de nous aider dans cette merde...
Vous me direz donc qu'en fait la Manif pour tous, ou de la honte, on s'en fout, finalement, la guerre contre Daesh, ça va pas faire avancer le truc, ni enlever cette crise, l'Ukraine, tiens, l'Ukraine, on n'en parle pas en ce moment, c'est pas ce qui va résoudre le fait que nos caisses sont vides, à moins que cela y contribue, en fait, oui, cela y contribue, ce blocus contre la Russie...
Bref, soit nos médias parlent de ce dont on se fout finalement, afin de faire diversion, diversion, tout est dit.
Dans ce contexte, en fait, j'ai vraiment apprécié le discours de Montebourg hier. Oh, c'est comme Villepin, c'est sûr qu'il va s'en prendre plein la tronche, et puis comme Sarkozy est revenu, ben, on nous sort la politique du moins pire, ou comment nous inciter à voter pour le moins moche et méchant, selon de quel côté on est.
Donc des hommes comme Montebourg ou Villepin, qui ont de belles idées, enfin, des idées tout court, est-ce que franchement il y a une place pour eux dans le Closer politique de la France?
Voui, faut dire que la France des Droits de l'Homme, des idées, de la créativité...on la cherche...
Et pourtant, elle est toujours là, cette France, seulement elle semble avoir pour le moment laisser tomber.
Pour le moment...
Combien je l'ai trouvé juste, ce discours...
Il aura fallu deux ans, et un Valls au pied du mur, affolé par une fuite possible des militants du PS, déçus, suite au renvoi de Montebourg, pour que le gouvernement ait repris quelques mesures et inflexions du désormais ministre remercié.
Car Valls est fort avec les faibles, en fait, et vous connaissez la suite...
Le discours de Montebourg sonne juste, d'autant plus que nombre d'experts économiques sont de son avis.
Le dernier élément en date est à trouver dans cet article, que je vais résumer, car j'ai des lecteurs assidus et en plus dans le registre troll critique qui sont trop vieux ou trop paresseux pour cliquer sur les liens que je donne:
La politique d'austérité donnant une croissance trop faible, du fait des trop grandes ponctions sur les richesses et revenus des acteurs économiques comme les ménages, nous entraine dans une tourmente mondiale d'augmentation de la dette, qui va nous amener tout droit à une belle crise financière comme celle de 2008 mais en pire, vu que nos états n'ont même pas les ressources nécessaires afin d'y faire face, les écureuils n'ont plus de noisette, en fait, pour pallier à un hiver trop rude, vu que l'été n'a pas permis de reconstituer les stocks...et que, comme les écureuils, nos gouvernants n'ont pas grande cervelle....
De toute manière, comme le dit cyniquement cet économiste, "il n'y a plus de croissance et il va falloir vivre avec":
Extraits:
"Enfin, Attali explique également très bien que le problème n’est pas que français, loin de là ! Il est mondial et c’est exactement ce que je pense. N’imaginez pas que la solution se trouve dans le fait de copier nos grands zamis les Zallemands, eux aussi condamnés à terme puisqu’ils sont dépendants de la solvabilité de leurs propres clients tous en train de faire faillite.
Nous vivons la fin d’un monde
Le budget de la France 2015 sera sans doute retoqué par Bruxelles, la tutelle arrive et c’est Lagarde au FMI et Moscovici, aussi nul soit-il, qui veilleront à la mise sous coupes réglées de notre pays qui ne supportera tout simplement pas le démantèlement de ses structures de fonctionnement (peu importe que ce soit bien ou mal, nécessaire ou pas, cela se fera dans la plus grande des douleurs).Nous nous orientons donc vers une crise économique, budgétaire, sociale et politique sans précédent. Les dangers à affronter seront innombrables et le chemin de crête particulièrement étroit.
Mais nous ne sommes pas les seuls à devoir affronter ces changements, c’est un mouvement mondial, global et pourtant des solutions et des alternatives existent, mais nous ne les mettrons jamais en place car il faudrait nous-mêmes décider de changer totalement de cadre et une société figée ne peut plus se réformer et changer sans être forcée à le faire."
Et notre gouvernement, qui va faire la roue et le beau à Londres, via notre Valls, tout émoustillé, semble continuer à ignorer tout ceci en ayant foutu dehors l'un de ceux qui était capable de nous aider dans cette merde...
Vous me direz donc qu'en fait la Manif pour tous, ou de la honte, on s'en fout, finalement, la guerre contre Daesh, ça va pas faire avancer le truc, ni enlever cette crise, l'Ukraine, tiens, l'Ukraine, on n'en parle pas en ce moment, c'est pas ce qui va résoudre le fait que nos caisses sont vides, à moins que cela y contribue, en fait, oui, cela y contribue, ce blocus contre la Russie...
Bref, soit nos médias parlent de ce dont on se fout finalement, afin de faire diversion, diversion, tout est dit.
Dans ce contexte, en fait, j'ai vraiment apprécié le discours de Montebourg hier. Oh, c'est comme Villepin, c'est sûr qu'il va s'en prendre plein la tronche, et puis comme Sarkozy est revenu, ben, on nous sort la politique du moins pire, ou comment nous inciter à voter pour le moins moche et méchant, selon de quel côté on est.
Donc des hommes comme Montebourg ou Villepin, qui ont de belles idées, enfin, des idées tout court, est-ce que franchement il y a une place pour eux dans le Closer politique de la France?
Voui, faut dire que la France des Droits de l'Homme, des idées, de la créativité...on la cherche...
Et pourtant, elle est toujours là, cette France, seulement elle semble avoir pour le moment laisser tomber.
Pour le moment...
La solution est pourtant "facile" : il faut virer les gens au pouvoir actuellement et les empêcher de tenter de revenir. Il faut sortir de l'union européenne, là, tout de suite, sans même attendre l'article 50 du traité de Lisbonne puisque la façon dont il nous a été imposé est illégitime (décision du peuple bafouée). Il faut se tourner en priorité vers les BRICS et l'Amérique du Sud A l'intérieur, il faut (re)nationaliser banques et entreprises du service public par un rachat à un prix tout-à-fait symbolique de leurs actions, réindustrialiser puisque les marchés nous seront fermés...
RépondreSupprimerLe chômage en profitant, de façon logique, pour baisser largement, des tas de mesures palliatives et chères n'auront plus de raison d'être.
Bien entendu, parmi les service publics nationalisés, il y aura les médias qui seront arrachés à leurs prédateurs. Je rappelle que "l'information" n'est pas financièrement rentable pour ses propriétaires, mais que ceux-ci l'utilisent pour faire passer leurs idées, et pour empêcher que le plus grand nombre ait accès aux vraies nouvelles non biaisées. Bien entendu, un certain nombre de "pointures" de la télévision, de la radio, des journaux (ce sont souvent les mêmes) seront ENFIN au chômage, de même que des "conseillers" comme Attali ou Minc.....
Je sais que je vais faire sauter en l'air certains intervenants de ce blog.....
Vous avez raison, des médias appartenant à l'Etat c'est tellement démocratique... En plus c'est pas du tout ce que font les pays totalitaires et les dictatures...
SupprimerEt puis on sait bien que l'Etat, lui, ne fera jamais passer ses idées à travers les médias qu'il contrôlerait...
Dois je vous rappeler que la France n'a jamais mis en place une politique d'austérité...
SupprimerAlors que Montebourg accuse quelque chose qui n'existe pas pour masquer ses échecs systématiques et son incompétence me fait bien marrer et démontre qu'il est ce qui peut arriver de pire à la France.
Ce que je vois : des dictatures de l'Argent, où tous les médias appartiennent aux riches. C'est pire, tellement pire, que quand c'est l'État ! Surtout dans la France d'aujourd'hui !
RépondreSupprimerJe ne sais pas si vous vous rendez compte de la contradiction entre votre très exact " c’est un mouvement mondial, global " et l'idée que la France pourrait mettre en œuvre toute seule des solutions qui l'en mettraient à l'abri , dans une économie irréversiblement globalisée . Même la sortie de l' UE et de l'euro ne changerait rien à la globalisation de l'économie .
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