On me demande des sujets de société sur un ton plus léger. Pas évident de trouver des sujets qui n'abordent pas le Mali et des sujets plus graves en ce moment. Le net en regorge...
Bref, comment ne pas tomber dans le people, le futile, être léger sans être graveleux, changer les idées sans abrutir...
Or, je tombe sur un article qui se révèle léger, agréable, mais qui est bourré pourtant de pistes qui font réfléchir, mine de rien.
C'est dans l'Express et cela parle de la Parisienne, ce mythe sur jambes interminable, aux talons aiguilles, élégante, même lorsque l'averse transforme n'importe quelle femme normale en chien mouillé.
Celle de Saint Laurent, intemporelle féminin, glamour et mystérieuse, que l'on célèbrerait dans les coins les plus reculés de la planète.
C'est vrai que c'est une figure de mode. C'est aussi un bon vieux cliché, de celui qui est souvent combattu par des féministes, en tant que fantasme, qu'imaginaire.
Mais la Parisienne, c'est aussi autre chose : la Parisienne renvoie automatiquement à la Provinciale.
Qu'est la Provinciale ?
Une gourde, mal dégrossie, qui vient à Paris, poussée par la nécessité, qui n'a rien d'élégante, une provinciale, c'est Bécassine, avec de gros sabots, pas fifine, un peu lourde, et qui ne peut être comparée avec une Parisienne....
PROVINCIAL: Il se dit souvent de l'Air, des manières, du langage, etc., des personnes de province, par opposition à l'air, aux manières, etc., des habitants de la capitale. Air provincial. Manières provinciales. Langage, accent, style provincial. Les mœurs provinciales.
PROVINCIAL s'emploie aussi comme nom et désigne les Habitants de la province. Un provincial. Une petite provinciale. Il nous amena une bande de provinciaux.
C'est curieux, parce que les étrangers, eux, ne font aucune différence entre la parisienne et la provinciale, eux, parlent de la Française, de son élégance et son raffinement, c'est sûr qu'ils ne connaissent pas certains spécimens, on ne va donc pas les détromper.
Pourtant, ce petit billet sur cet article futile en apparence, prouve encore que cette séparation entre Paris, la capitale et la Province, existent bel et bien...C'est aussi ce que beaucoup reprochent à nos "élites" bobos parisiennes : de rester dans leur microcosme et de ne pas penser la France en tant que globalité.
Ainsi, nous avons droit à la description sociologique de la Parisienne:
1,15 million de Parisiennes :87 % d'entre elles sont actives et 21 % occupent un emploi à temps partiel.24 100 €, soit le salaire annuel net moyen des Parisiennes, encore inférieur de 27 % à celui des hommes travaillant dans la capitale.6 Parisiennes sur 10 sont titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur (51 % des Françaises).1,58 enfant par femme. Les Parisiennes font globalement moins d'enfants que les Françaises (1,96).
Là, si on n'est pas Parisienne, on est mal...et là, encore, on voit bien que le Grand Paris n'est pas encore dans les mentalités...alors, l'opposition stupide Paris/Province a encore de beaux jours devant elle...
illustration d'en-tête issue de ce site
Bref, comment ne pas tomber dans le people, le futile, être léger sans être graveleux, changer les idées sans abrutir...
Or, je tombe sur un article qui se révèle léger, agréable, mais qui est bourré pourtant de pistes qui font réfléchir, mine de rien.
C'est dans l'Express et cela parle de la Parisienne, ce mythe sur jambes interminable, aux talons aiguilles, élégante, même lorsque l'averse transforme n'importe quelle femme normale en chien mouillé.
Celle de Saint Laurent, intemporelle féminin, glamour et mystérieuse, que l'on célèbrerait dans les coins les plus reculés de la planète.
C'est vrai que c'est une figure de mode. C'est aussi un bon vieux cliché, de celui qui est souvent combattu par des féministes, en tant que fantasme, qu'imaginaire.
Mais la Parisienne, c'est aussi autre chose : la Parisienne renvoie automatiquement à la Provinciale.
Qu'est la Provinciale ?
Une gourde, mal dégrossie, qui vient à Paris, poussée par la nécessité, qui n'a rien d'élégante, une provinciale, c'est Bécassine, avec de gros sabots, pas fifine, un peu lourde, et qui ne peut être comparée avec une Parisienne....
PROVINCIAL: Il se dit souvent de l'Air, des manières, du langage, etc., des personnes de province, par opposition à l'air, aux manières, etc., des habitants de la capitale. Air provincial. Manières provinciales. Langage, accent, style provincial. Les mœurs provinciales.
PROVINCIAL s'emploie aussi comme nom et désigne les Habitants de la province. Un provincial. Une petite provinciale. Il nous amena une bande de provinciaux.
C'est curieux, parce que les étrangers, eux, ne font aucune différence entre la parisienne et la provinciale, eux, parlent de la Française, de son élégance et son raffinement, c'est sûr qu'ils ne connaissent pas certains spécimens, on ne va donc pas les détromper.
Pourtant, ce petit billet sur cet article futile en apparence, prouve encore que cette séparation entre Paris, la capitale et la Province, existent bel et bien...C'est aussi ce que beaucoup reprochent à nos "élites" bobos parisiennes : de rester dans leur microcosme et de ne pas penser la France en tant que globalité.
Ainsi, nous avons droit à la description sociologique de la Parisienne:
1,15 million de Parisiennes :87 % d'entre elles sont actives et 21 % occupent un emploi à temps partiel.24 100 €, soit le salaire annuel net moyen des Parisiennes, encore inférieur de 27 % à celui des hommes travaillant dans la capitale.6 Parisiennes sur 10 sont titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur (51 % des Françaises).1,58 enfant par femme. Les Parisiennes font globalement moins d'enfants que les Françaises (1,96).
Là, si on n'est pas Parisienne, on est mal...et là, encore, on voit bien que le Grand Paris n'est pas encore dans les mentalités...alors, l'opposition stupide Paris/Province a encore de beaux jours devant elle...
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