L'Espagne est en ébullition: des manifestants ne décolèrent pas contre un projet de loi dramatique, et certains harcèlent au domicile les députés favorables.
Des heurts se multiplient et les excès de langage fusent : cela se retrouve sur Twitter, qui se transforme en arène moderne de la harangue politique.
Ce n'est pas chez nous mais cela y ressemble fortement.
Seulement, c'est au sujet des expulsions qui se multiplient, orchestrées par le gouvernement conservateur et bien entendu nourrissant les banques, et non pas à propos du mariage pour tous : le parallèle s'arrête là.
Car non seulement on expulse des propriétaires, car la crise fait rage, dans l'immobilier mais on continue à les poursuivre pour dettes, tandis que les logements devenus vides sont en déshérence.
Mais on retrouve les excès de langage dans les qualificatifs que le Monde dévoile, qui sont employés pour nommer les escraches espagnols : on leur reprocherait des méthodes dignes des nazis, un des députés conservateur qui soutient la continuité des expulsions les traite de chiens de punk, veut leur arracher la tête et les exploser (ceci a été dit sur Twitter, consultez l'article).
Tout ceci se fait sur fond de crise sociale.
C'est sans doute le dénominateur commun de cette époque que nous traversons. Tout se chamboule, se bouleverse, nos repères changent. Les forces réactionnaires se déchainent de tous côtés. Des miasmes remontent à la surface, ceux des années 30. Au milieu, des gens souffrent et il est logique qu'en Espagne, les tout petits nantis d'avant, les propriétaires, la classe moyenne, se mettent à penser aux autres, ceux qui sont comme eux, en déshérence d'un toit en demandant que les logements vides soient transformés en logements sociaux tout comme il est pathétique de voir une certaine classe politique dont certains de ses membres ont des liens privilégiés avec le monde des Affaires, ne pas comprendre cette souffrance et se comporter de manière peu respectable.
Il est toujours dangereux de ne pas écouter le peuple.
Mais tout aussi dangereux comme le font certains manifestants de la manif pour tous ou du FN de se faire passer pour l'expression de la vox populi. Ceux-ci risquent de tomber de haut.
Des heurts se multiplient et les excès de langage fusent : cela se retrouve sur Twitter, qui se transforme en arène moderne de la harangue politique.
Ce n'est pas chez nous mais cela y ressemble fortement.
Seulement, c'est au sujet des expulsions qui se multiplient, orchestrées par le gouvernement conservateur et bien entendu nourrissant les banques, et non pas à propos du mariage pour tous : le parallèle s'arrête là.
Car non seulement on expulse des propriétaires, car la crise fait rage, dans l'immobilier mais on continue à les poursuivre pour dettes, tandis que les logements devenus vides sont en déshérence.
Mais on retrouve les excès de langage dans les qualificatifs que le Monde dévoile, qui sont employés pour nommer les escraches espagnols : on leur reprocherait des méthodes dignes des nazis, un des députés conservateur qui soutient la continuité des expulsions les traite de chiens de punk, veut leur arracher la tête et les exploser (ceci a été dit sur Twitter, consultez l'article).
Tout ceci se fait sur fond de crise sociale.
C'est sans doute le dénominateur commun de cette époque que nous traversons. Tout se chamboule, se bouleverse, nos repères changent. Les forces réactionnaires se déchainent de tous côtés. Des miasmes remontent à la surface, ceux des années 30. Au milieu, des gens souffrent et il est logique qu'en Espagne, les tout petits nantis d'avant, les propriétaires, la classe moyenne, se mettent à penser aux autres, ceux qui sont comme eux, en déshérence d'un toit en demandant que les logements vides soient transformés en logements sociaux tout comme il est pathétique de voir une certaine classe politique dont certains de ses membres ont des liens privilégiés avec le monde des Affaires, ne pas comprendre cette souffrance et se comporter de manière peu respectable.
Il est toujours dangereux de ne pas écouter le peuple.
Mais tout aussi dangereux comme le font certains manifestants de la manif pour tous ou du FN de se faire passer pour l'expression de la vox populi. Ceux-ci risquent de tomber de haut.
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