Il s'agit du secteur tertiaire, celui des services. Dans ce secteur, de ceux qui ne créent pas de richesses mais sont, pour diverses raisons, des intermédiaires entre les consommateurs et les producteurs.
Ainsi, un produit acheté, à cause de ces intermédiaires, peut doubler voir quadrupler de prix ou plus lorsqu'il est vendu.
On trouve ce mécanisme, par exemple pour le coton.
Il est acheté à bas prix dans des pays producteurs. Celui qui l'achète commence donc à spéculer, c'est à dire, qu'une fois acheté, il lui donne un prix bien supérieur au prix acheté.
Ensuite, sur la base des stocks achetés par les importateurs, on lui donne une autre valeur en bourse, selon les demandes estimées et la production achetée: en général, le prix est encore augmenté.
D'ailleurs les importateurs jouent sur ce prix du marché pour acheter moins cher au producteur, en prévision.
Vous voyez encore là le rôle du"prévisionnel", de "l'hypothétique", du conditionnel, en fait rien de vraiment concret.
Ensuite, ces importateurs vendent au distributeur, qui lui-même vend plus cher au fabricant qui en a besoin.
Et vous voyez le paradoxe: nous achetons une fortune un produit vendu une misère, et tous ceux-là, les intermédiaires, s'enrichissent sur notre dos.
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coton: 2 février 2011 à la bourse de New York |
Pour le coton, il faut savoir aussi: les subventions américaines qui sont illégales au point de vue international font que les américains vendent leur coton à bas prix et donc concurrencent les pays pauvres.
Mais ceci est en train de changer: les chinois arrivent sur ce marché et achètent toujours plus cher aux pays producteurs, bien qu'à l'arrivée, n'ayant pas ce système de vautour qui dévorent les leurs, le coton arrive aux distributeur et au fabricant dans un prix très raisonnable.
Mais là encore, oh miracle, les mêmes intermédiaires vont en Chine, et achètent à très bas prix des tee-shirts ou des jeans, pour nous les revendre avec une marge très très confortable, qui rendent nos produits "made in France" bien trop chers.
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labforecast.blogspot.com |
Les responsables de la crise sont donc des gars bien de chez nous qui ne produisent aucun travail et s'enrichissent sur notre dos et celui de ceux qui fabriquent....et ceux qui ont les ressources naturelles.
NB: explication très simplifiée pour que tous puissent comprendre, car les processus sont bien plus complexes.
C'est Coluche, je crois, qui a dit : "suffirait de ne plus acheter pour que ça ne se vende plus."
RépondreSupprimerBen oui, les con-sommateurs c'est nous. Alors, réfléchissons à deux fois avant d'acheter.
Mais vu la mentalité de la majorité qui préfère l'avoir à l'être, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
A force d'en parler, cela finira par porter, je pense, il s'agit de peser sur les politiques, eux peuvent faire quelque chose si on les y force
SupprimerAmitiés:)