Ils sont venus car il fallait moderniser nos villes, agrandir nos routes, faire tourner nos usines.
Ils sont venus, ils étaient modestes, parlaient un français avec un horrible accent, avaient un bleu de travail ou un jaune égoutier sur le corps.Ils ne disaient pas grand chose, ils travaillaient.
Pour ceux qui ne les aimaient pas, ça allait comme ça. Ils étaient incultes, se taisaient. Ils rentraient dans le cadre des étrangers immigrés qui faisaient le sale travail, ils étaient inférieurs comparés au bon blanc français, ils vivaient dans des taudis, ne se plaignaient pas.
L'honneur de la civilisation hérité du colonialisme était sauf, cette illusion était préservée. Tout allait bien, donc, on pestait contre eux mais ils ne dérangeaient pas tant que ça: c'était dans les années 70, Le Pen était à moins de 1%, on ne parlait pas avec un éboueur ou un maçon, et puis, ces gens-là avaient voulu quitter notre empire colonial, qu'ils crèvent en faisant les basses besognes, c'était satisfaisant pour les "bons français."
Prendre un vieil ouvrier maghrébin, le déshabiller, le rouer de coups et l'abandonner en rase campagne pour se marrer, contrôler et harceler les jeunes, les cantonner dans des boulots de merde pour que surtout ils n'aillent pas plus loin que leurs cités dont le nom leur était gravé sur la peau dans une carte d'identité telle une étoile jaune...interdire aux autres enfants de les toucher...
Les choses ont changé: les deuxièmes et troisièmes générations ont répondu quand le vieil arabe se faisait ratonner, il y a eu la marche des beurs, la récupération des associations: les années 80. Noah qui gagne Rolland Garros, les ethnies qui inondent la musique...Touche pas à mon pote...
le Pen monte, 12%, mais les ghettos restent les ghettos sauf que des enfants de la banlieue en sortent, parce qu'ils ne croient pas aux promesses des politiques.
Le Foot: Black, Blanc, Beur. Les Artistes. Cela reste encore marginal.
Maintenant: les jeunes français pas couleur locale sont maintenant artisans d'art, professeurs, chirurgiens, chefs d'entreprise, ils parlent un français parfait, ils sont totalement dans notre société: leurs enfants sont métis et fréquentent les enfants des autres bourgeois.Les Beurgeois...
Et si ça continuait?
Et si ceux des cités et quartiers y arrivaient aussi, et peut-être mieux que les autres?
S'il n'y avait plus l'arabe et le noir sale au coin de la rue, parce qu'il la nettoie?
Un cauchemar pour les français racistes tenant du souchisme. Parce que ces damnés de notre France, eux, nés dans le fumier des banlieues, pourraient se révéler meilleurs que la fine fleur des rejetons" français de souche".
Alors, que faire?
Surtout ne pas se remettre en question. Puisque eux progressent alors que les bons blancs s'enfoncent, dans leur univers tordu, il faut trouver de nouvelles attaques, différenciations.
Ce n'est plus l'éboueur qui ramasse la merde, ça a été longtemps la racaille. Ce n'est plus la racaille, il est un parfait français, il devient un "musulman d'apparence". Il fait semblant. Pour eux, il a toujours au fond de lui une culture de barbare, celui qui n'est et ne sera jamais comme eux. C'est devenu un danger insidieux, un parasite, un destructeur de biodiversité dans l'espace soit-disant blanc-culturel et le traître, ou le fou, qui l'aide, c'est forcément l'antiraciste.D'où les théories de Rioufol
Et ça se développe partout et aussi ici: dans les palaces, les portiers et les barmans sont blacks, maghrébins, asiatiques, russes etc...
Ils sont venus, ils étaient modestes, parlaient un français avec un horrible accent, avaient un bleu de travail ou un jaune égoutier sur le corps.Ils ne disaient pas grand chose, ils travaillaient.
Pour ceux qui ne les aimaient pas, ça allait comme ça. Ils étaient incultes, se taisaient. Ils rentraient dans le cadre des étrangers immigrés qui faisaient le sale travail, ils étaient inférieurs comparés au bon blanc français, ils vivaient dans des taudis, ne se plaignaient pas.
L'honneur de la civilisation hérité du colonialisme était sauf, cette illusion était préservée. Tout allait bien, donc, on pestait contre eux mais ils ne dérangeaient pas tant que ça: c'était dans les années 70, Le Pen était à moins de 1%, on ne parlait pas avec un éboueur ou un maçon, et puis, ces gens-là avaient voulu quitter notre empire colonial, qu'ils crèvent en faisant les basses besognes, c'était satisfaisant pour les "bons français."
Seulement voilà...
Prendre un vieil ouvrier maghrébin, le déshabiller, le rouer de coups et l'abandonner en rase campagne pour se marrer, contrôler et harceler les jeunes, les cantonner dans des boulots de merde pour que surtout ils n'aillent pas plus loin que leurs cités dont le nom leur était gravé sur la peau dans une carte d'identité telle une étoile jaune...interdire aux autres enfants de les toucher...
Seulement voilà...
Les choses ont changé: les deuxièmes et troisièmes générations ont répondu quand le vieil arabe se faisait ratonner, il y a eu la marche des beurs, la récupération des associations: les années 80. Noah qui gagne Rolland Garros, les ethnies qui inondent la musique...Touche pas à mon pote...
Seulement voilà...
le Pen monte, 12%, mais les ghettos restent les ghettos sauf que des enfants de la banlieue en sortent, parce qu'ils ne croient pas aux promesses des politiques.
Le Foot: Black, Blanc, Beur. Les Artistes. Cela reste encore marginal.
Seulement voilà...
Maintenant: les jeunes français pas couleur locale sont maintenant artisans d'art, professeurs, chirurgiens, chefs d'entreprise, ils parlent un français parfait, ils sont totalement dans notre société: leurs enfants sont métis et fréquentent les enfants des autres bourgeois.Les Beurgeois...
Et si ça continuait?
Et si ceux des cités et quartiers y arrivaient aussi, et peut-être mieux que les autres?
S'il n'y avait plus l'arabe et le noir sale au coin de la rue, parce qu'il la nettoie?
Un cauchemar pour les français racistes tenant du souchisme. Parce que ces damnés de notre France, eux, nés dans le fumier des banlieues, pourraient se révéler meilleurs que la fine fleur des rejetons" français de souche".
Alors, que faire?
Surtout ne pas se remettre en question. Puisque eux progressent alors que les bons blancs s'enfoncent, dans leur univers tordu, il faut trouver de nouvelles attaques, différenciations.
Ce n'est plus l'éboueur qui ramasse la merde, ça a été longtemps la racaille. Ce n'est plus la racaille, il est un parfait français, il devient un "musulman d'apparence". Il fait semblant. Pour eux, il a toujours au fond de lui une culture de barbare, celui qui n'est et ne sera jamais comme eux. C'est devenu un danger insidieux, un parasite, un destructeur de biodiversité dans l'espace soit-disant blanc-culturel et le traître, ou le fou, qui l'aide, c'est forcément l'antiraciste.D'où les théories de Rioufol
Seulement voilà...
Les entreprises françaises et européennes délocalisent et ouvrent des filiales dans les pays de ces "barbares". Cela tombe bien, dans ces pays, on veut des interlocuteurs qui leur ressemblent et les comprennent. Les entreprises doivent donc embaucher les français d'origine, qui sont capables de comprendre les intérêts de tous, pour éviter les tentations néo-colonialistes.Et ça se développe partout et aussi ici: dans les palaces, les portiers et les barmans sont blacks, maghrébins, asiatiques, russes etc...
La réalité économique est là...
Noir sur Blanc. Il n'y a pas plus clair.
Voilà.
Ah, je vois que vous vous êtes "repliée sur vos minima", comme le disait joliment Maurice Barrès ! Ça fait plaisir de voir revenir les vrais sujets…
RépondreSupprimerVous n'êtes plus fâché?
SupprimerMais au moins avez-vous bien compris?
"Il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre", mais bon, l'espoir fait vivre...
Repliée: non. J'observe(:-))
ah, et merci pour la référence à Barrès,qui permet de faire un lien avec Maurras, et la filiation...vous venez de démontrer votre attachement à la race blanche! Et donc conforter mon raisonnement:)
SupprimerOn ne vous remerciera jamais assez
Réflexion qui prouve que vous n'avez lu ni Barrès ni Maurras (ou alors fort distraitement, et uniquement pour conforter vos préjugés à leur sujet).
SupprimerEt, en effet, je suis fort attaché à la race blanche, pour la simple raison que c'est la mienne et que, contrairement à vous, je n'éprouve aucune haine de principe contre moi-même, a fortiori encore moins pour mes ancêtres.
Si, j'ai lu ces deux-là...et plus Barrès, qui a une approche plus littéraire mais qui n'a pas un grand intérêt intrinsèquement parlant.
SupprimerMaurras et l'Action Française, son côté national-socialiste tout en vomissant le communisme, ça va...
Pour la race blanche, toutes les recherches sur la génétique la contredisent, que ce soit par les mithochondries (féminin) ou les haplogroupes(masculins).
Nous serions tous originaires de l'Asie centrale via le Moyen-Orient...renseignez-vous avant de sortir des aneries pareilles...
Donc les maghrébins, les irakiens et nous partageons la même origine, pour simplifier, parce que la science, c'est un peu nébuleux pour vous, j'ai l'impression...
Maurras a toujours été un anti germaniste farouche et n'a jamais fait preuve du moindre penchant pour le national-socialisme.
SupprimerSinon, m'amuse beaucoup, cette "tactique", récurrente chez vous, qui consiste, quel que soit le sujet, à me supposer totalement ignare.
D'autre part, ramener le mot et le concept de race à la seule génétique est profondément réducteur pour ne pas dire stupide. Parce que, à ce moment-là, comme nous avons 98 % de gènes communs avec le porc, autant dire que les hommes et les cochons c'est du pareil au même (du reste, nombre de femmes le disent…) Et j'aimerais bien voir la tête de vos chers amis musulmans si vous vous mêliez de leur expliquer qu'ils sont presque des porcs…
Je n'ai pas dit nazi, j'ai dit qu'il y avait des mélanges de théories nationalistes et sociales.Nuances. Vous n'avez pas vu le côté social? oh...
SupprimerEnsuite, franchement, je ne vous ramène pas, je constate.
La race: c'est un concept génétique, que cela vous plaise ou pas.
Entre nous, les musulmans aiment bien les cochons en général, ils protègent même certaines espèces sauvages, ils ne les mangent pas , nuance...
On peut prendre aussi l'exemple des chevaux d'ailleurs...lol...Là, c'est encore plus flagrant...
Au fait, on a 99% de compatibilité avec le chimpanzé, aussi...lol...
On est compatibles à 100% avec tous les être humains, et les mélanges ne sont pas stériles.
Et après, vous dites que vous n'êtes pas ignare: on approfondit ça en 3ème maintenant...
lol...
Ramenez-vous donc un peu à Socrate, ça vous ferait vraiment du bien. Ou à Descartes aussi.
La génétique existe depuis moins de cent cinquante ans ! Le concept de race, lui, doit être à peu près aussi ancien que l'humanité elle-même, ou peu s'en faut.
SupprimerOn est compatibles avec tous les êtres humains ? Certes, comme c'est le cas généralement au sein des espèces. Est-ce que, sous prétexte qu'ils se reproduisent entre eux et son issus d'une souche commune, vous allez prétendre qu'un labrador et un bouvier bernois sont chiens de même race ?
Laissez donc les chiens ensemble sans contrôler leur reproduction, et tous les chiens se ressembleront...Mais ne vous inquiétez pas pour les humains, il y a ce qu'on appelle l'atavisme récessif, il y aura toujours des différences.Vous avez vraiment mal choisi l'exemple, en plus les corniauds sont plus intelligents et plus robustes en général.
SupprimerLe concept de race comme vous l'entendez date de la génétique.
Désolée mais vous êtes idiot ou vous le faites exprès?
C'est pas possible un manque de culture pareil...donc puisque vous insistez, je pense que vous faites exprès de répondre comme un idiot inculte
Mais non ! c'est le concept de race tel que vous l'entendez, qui relève de la génétique ! Moi, je l'emploie dans son sens courant, ancien, avéré. Le sens qui était, par exemple, celui de Bernanos lorsque, parlant des enfants de son Artois natal, il parlait de ceux de sa race.
SupprimerEt, vous voyez : n'ayant pas d'argument, vous revenez à l'insulte et au mépris, qui semblent être votre pente naturel. Bizarre pour quelqu'un qui, de façon assez obscène, ne cesse de se présenter comme généreux, ouvert, tolérant, amoureux de "l'Autre", etc.
Et c'est quoi le sens courant, avéré?
SupprimerBernanos:1888-1988.
Vous tenez vraiment à ce que je vous fasse un cours?
Race: venant de l'italien razzia au XVIème siècle, terme exclusivement utilisé par la noblesse pour désigner la lignée de ses ancêtres. Vous savez, ceux qu'on a guillotiné à la Révolution, l'abolition des privilèges, tout ça, tout ça...
Le sens de race comme vous l'entendez, vous, coincide avec l'avènement de la génétique au XIXème siècle avec notamment les petits pois de Mendel...
Enfin...pour ce que je dis, ce n'est pas une insulte mais une constatation: je constate que soit vous me prenez pour une imbécile en vous faisant plus bête que vous n'êtes, soit vous vous prenez pour plus intelligents que vous n'êtes: choisissez votre camps.
Mais encore une fois, ce n'est que mon opinion,basée sur des constats...
Par contre, ne me faites pas l'insulte de vous moquer de moi: c'est vous qui m'insultez depuis le début et je me trouve d'une tolérance avec vous...
Je ne suis pas angélique, je vous rassure.
De nos jours,aucuns biologistes n'accorde plu de sens au concept de race.Ils conçoivent les individus au sein de l'espèce comme variable à l'infini et lorsque ces individus peuvent échanger des gènes,les biologistes parleront de pool génétique.
RépondreSupprimerL'espèce Homo sapiens,dans son ensemble,constitue l'un de ces pool génétique.
Les idées de Gregor Mendel ont été oubliées durant près de 40 ans.Les grands travaux commencèrent lors de leurs redécouverte en 1900.La génétique accédait au rand de science.
C'est effectivement l'avènement de la génétique et son inclusion aux sciences de la vie qui a fait perdre toute valeur scientifique et étymologique au terme de race.
D'où vient alors le racisme scientifique?
Carl Linné,l'inventeur du système de classification biologique moderne,lors de la parution en 1758 de son "systema naturae" y introduira quatre types raciaux pour classer les hommes.
L'allemand Johan Blumenbach,dans sa classification finale en 1795,ajoutera un cinquième type.
Ce qui lui donnait,pour classer la totalité des races humaines:
-La"variété caucasienne",pour les peuples à peau blanche d'Europe et des régions limitrophes;la "variété mongolienne"pour les habitant d'Asie orientale;la "variété éthiopienne"pour les hommes à peau noire d'Afrique;la "variété américaine"pour les indigènes du Nouveau Monde;la"variété malaise"pour les polynésiens,les mélanésiens et les aborigènes d'Australie.
Le concept racial de Didier Goux à 250 ans et n'a plu de sens scientifique aujourd'hui.
Pour approfondir notre réflexion,je vous suggère de consulter l'ouvrage "la mal-mesure de l'homme" de l'éminent et regretté paléontologue et historien des sciences Stephen Jay Gould.Le grand biologiste y propose principalement l'exégèse de travaux des acteurs du racisme scientifique au cour des deux derniers siècles.
Pour vous servir;
LalsacesansN
merci:)pour ces précisions très intéressantes.
SupprimerDG est tout fâché, pour l'instant, il a dit qu'il s'en allait.
Bonne journée:))
Lorsque l'on croise des morpho-types de chien différents l'on parlera vulgairement de bâtard pour qualifier le résultat de ce croisement.Le sens en sera tout autre si on utilise ce terme pour définir un homme.Le bâtard est né d'une union illégitime;ou encore celui dont on ne connaîtrait pas le père.
RépondreSupprimerJ'ai épousé une ravissante jeune femme(elle est de 5 ans ma cadette)qui lorsqu'elle était bébé,fuyant avec ses parents le régime sanguinaire de Pol Pot,trouva en France une terre d'asile.
Nos deux merveilleuses fillettes,fruit de notre amour, seraient d'après la terminologie de Blumenbach Des métisses caucasiennes-mongoloïdes;
et d'après la théorie canine de Didier Goux,des bâtardes!
Mais faisons trêve de sarcasmes.
Je ne pourrais jamais tolérer de critères raciaux pour qualifier celles que je considère comme mes meilleurs amies,les plus belles choses qui me soit arrivées.
Ah,j'oubliais...
Dans la description raciale de Blumenbach,les différences de couleur de peau sont liées aux variations d'ensoleillement des divers habitats.
Pour Blumenbach,les arabes font bien partis de notre race:
Les caucasiens.
Amitié à tous
LalsacesansN
oui:)
SupprimerJolie histoire
Toutes mes amitiés à votre famille
comme dit pierre perret,mélangeons-nous ,"quand toutes les peaux finiront par se ressembler,les hommes sauront même plus sur qui taper"!
RépondreSupprimerje vis donc au maroc et ça m'amuse beaucoup de retrouver dans la rue les morphotypes en djellabah de mes amis français "de souche",la ressemblance est parfois hallucinante...
Oui, c'est clair:)
Supprimerlol