Un reportage de BFMTV, à Syrte, essaie de nous faire croire, malgré tout, que le pays veut aller dans le sens d'une réconciliation nationale, qu'il y a une liberté plus grande, que cela se démocratise, que la paix peux arriver et que les cicatrices s'estompent.
Que voit-on en décryptant ces images?
-Un pays ravagé, pauvre, qui est délabré, qui se reconstruit péniblement à coup de bric et de broc.
-des milices armées qui sont légions et contrôlent à coup de checkpoint les jeunes qui veulent sortir le soir, qui se baladent en armes dans un hôpital en coinçant un suspect qui se révèle être un étudiant en médecine
-des étudiantes toutes voilées sans exception, alors que la Libye était laïque, elles détournent le regard de la caméra, semblant sous surveillance.
-des étudiants (pourquoi on les interroge, eux et pas elles?) qui sont sous tensions: certains accusent la France, accusent les journalistes, d'avoir ruiné le pays, réduit en cendres des lieux et tués de nombreux enfants, un autre dit qu'il voulait que la solution au départ de Khadafi soit pacifique, l'enseignant indique que des slogans à la gloire de l'ancien chef fleurissent toujours
-au siège d'une radio, une roquette explose. On nous confie que les tirs et les explosions sont courantes, on fait mine de trouver cela normal. On nous assure qu'il n'y a pas de censure, mais dans une émission de radio pour les jeunes dabs lequel on débattrait de tout, se trouve un barbu assez âgé qui surveille....Il chuchote des mots à l'animateur... Un auditeur accuse le syndicat en place d'être corrompu et de gonfler le prix de la viande, accuse aussi les nouveaux dirigeants.
Réalité des démons de la Libye: la guerre toujours présente, le clivage entre les habitants encore vivace des pour et des contre Khadafi, l'ombre des religieux qui semble empoisonner la reconstruction, et la rancune, la colère contre la France, bien loin des fables construites par un BHL pour son film sur la révolution libyenne...
Un réel désastre. Comment cela finira?
Que voit-on en décryptant ces images?
-Un pays ravagé, pauvre, qui est délabré, qui se reconstruit péniblement à coup de bric et de broc.
-des milices armées qui sont légions et contrôlent à coup de checkpoint les jeunes qui veulent sortir le soir, qui se baladent en armes dans un hôpital en coinçant un suspect qui se révèle être un étudiant en médecine
-des étudiantes toutes voilées sans exception, alors que la Libye était laïque, elles détournent le regard de la caméra, semblant sous surveillance.
-des étudiants (pourquoi on les interroge, eux et pas elles?) qui sont sous tensions: certains accusent la France, accusent les journalistes, d'avoir ruiné le pays, réduit en cendres des lieux et tués de nombreux enfants, un autre dit qu'il voulait que la solution au départ de Khadafi soit pacifique, l'enseignant indique que des slogans à la gloire de l'ancien chef fleurissent toujours
-au siège d'une radio, une roquette explose. On nous confie que les tirs et les explosions sont courantes, on fait mine de trouver cela normal. On nous assure qu'il n'y a pas de censure, mais dans une émission de radio pour les jeunes dabs lequel on débattrait de tout, se trouve un barbu assez âgé qui surveille....Il chuchote des mots à l'animateur... Un auditeur accuse le syndicat en place d'être corrompu et de gonfler le prix de la viande, accuse aussi les nouveaux dirigeants.
Réalité des démons de la Libye: la guerre toujours présente, le clivage entre les habitants encore vivace des pour et des contre Khadafi, l'ombre des religieux qui semble empoisonner la reconstruction, et la rancune, la colère contre la France, bien loin des fables construites par un BHL pour son film sur la révolution libyenne...
Un réel désastre. Comment cela finira?
Même constat désolé. La Libye a été tuée pour Monsieur Pétrole. Alors, les habitants....
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