C'est un livre du XIXème siècle que j'ai lu étant enfant et qui est extrêmement désuet. Pourtant, d'un autre côté, il est encore très moderne.
L'Ami Fritz, d'Erckmann-Chatrian, l'action se passant dans l'Alsace occupée, prône la tolérance et l'amitié entre les religions, et met l'accent sur la bonne harmonie des communautés.
Fritz est un jeune notable qui se réfugie fréquemment chez le meilleur ami de son père, un Rebbe Yiddish, qui lui prodigue conseils et philosophie.
Fritz tombe amoureux de Sûzel, une jeune anabaptiste dont la famille est sans le sou.
Ainsi, pour le mariage, le vieux juif donne une partie de ses biens pour que la jeune fille puisse se marier.
La femme du Rebbe porte le fichu yiddish et la jeune Sûzel ne sort pas sans sa coiffe d'anabaptiste.
Les jeunes amoureux dansent sur la musique du bohémien juif Iosef.
Le pasteur et le Rebbe s'associent au mariage que tout le village célèbre dans la joie, ensemble.
Cet hymne à la tolérance et à l'amitié entre les religions n'a rien changé. Le siècle suivant a donné les évènements que l'on sait.
De nos jours, la culture yiddish s'est dispersée : certains ont immigrés dans l'Europe entière, les israéliens se sont servis de cette langue qui mêlait allemand, dialectes et hébreu, ancien afin de créer l'hébreu moderne.
Un de mes amis se plaignait de la disparition de ce courant juif purement européen, qui a été un des plus prolifique en matière de culture, un des plus touchés par la Shoah...
L'ami Fritz n'est pas un monument de littérature mais il peut au moins nous apprendre à être modeste vis-à-vis de nos anciens, ne pas les sous-estimer et ne pas être moins vigilant au sujet des dérives d'ostracisation que peut comporter notre société.
Depuis quelques années, on célèbre à nouveau le souvenir du mariage de Fritz et Sûzel en Alsace, comme faisant partie intégrante de la culture alsacienne...
A méditer, pour plusieurs raisons...
L'Ami Fritz, d'Erckmann-Chatrian, l'action se passant dans l'Alsace occupée, prône la tolérance et l'amitié entre les religions, et met l'accent sur la bonne harmonie des communautés.
Fritz est un jeune notable qui se réfugie fréquemment chez le meilleur ami de son père, un Rebbe Yiddish, qui lui prodigue conseils et philosophie.
Fritz tombe amoureux de Sûzel, une jeune anabaptiste dont la famille est sans le sou.
Ainsi, pour le mariage, le vieux juif donne une partie de ses biens pour que la jeune fille puisse se marier.
La femme du Rebbe porte le fichu yiddish et la jeune Sûzel ne sort pas sans sa coiffe d'anabaptiste.
Les jeunes amoureux dansent sur la musique du bohémien juif Iosef.
Le pasteur et le Rebbe s'associent au mariage que tout le village célèbre dans la joie, ensemble.
Cet hymne à la tolérance et à l'amitié entre les religions n'a rien changé. Le siècle suivant a donné les évènements que l'on sait.
De nos jours, la culture yiddish s'est dispersée : certains ont immigrés dans l'Europe entière, les israéliens se sont servis de cette langue qui mêlait allemand, dialectes et hébreu, ancien afin de créer l'hébreu moderne.
Un de mes amis se plaignait de la disparition de ce courant juif purement européen, qui a été un des plus prolifique en matière de culture, un des plus touchés par la Shoah...
L'ami Fritz n'est pas un monument de littérature mais il peut au moins nous apprendre à être modeste vis-à-vis de nos anciens, ne pas les sous-estimer et ne pas être moins vigilant au sujet des dérives d'ostracisation que peut comporter notre société.
Depuis quelques années, on célèbre à nouveau le souvenir du mariage de Fritz et Sûzel en Alsace, comme faisant partie intégrante de la culture alsacienne...
A méditer, pour plusieurs raisons...
"Erckmann-Chatrian", pas Chatriand!
RépondreSupprimerPouvez-vous m'expliquer pourquoi vous avez publié le commentaire précédent, sans aucun rapport avec votre article?
C'est vrai que le rapport n'est pas direct.
SupprimerMais il s'agit d'histoire, un moment d'Histoire méconnu comme l'est la vie alsacienne du XIXème siècle de la communauté yiddish.
Et puis, je suis bien plus tolérante que vous le pensez.
Merci pour le rectificatif.
Vous êtes chez vous, vous faites ce que vous voulez; mais ceci m'amène à poser une question: "À quoi servent les commentaires d'un blog (en général, pas spécialement le vôtre ?"
SupprimerAlors, là...je rentre du travail et j'ai pas franchement d'idées, vous devriez faire un article dessus, vous avez en plus l'expérience, je pense
SupprimerMais si, vous devriez bien savoir pourquoi vous ouvrez des commentaires sur votre blog, ce qui doit vous prendre pas mal de temps (répondre, censurer ceux qui sont hors la loi ou qui vous remettent en cause, etc.) :alors que vous pourriez ne pas laisser la possibilité de poster des commentaires...ce que presque aucun blogueur ne fait, et je me suis souvent demandé pourquoi.
Supprimerparce que je me dis sincèrement que cela peut ouvrir une réflexion, un débat d'idées entre personnes qui se respectent.
SupprimerJ'avoue que vous faites de plus en plus la démarche positive de commenter dans ce sens.
Mais creuser le sujet, je ne me sens pas capable ce soir de le faire sérieusement.
Il me semble qu'il faut plutôt écrire : Erckmann-Chatrian.
RépondreSupprimerOn va y arriver...merci
Supprimer