A lire l'excellent article de babelouest sur cette polémique regrettable.
Pourtant, une chanson engagée qui reste dans la mémoire, ce n'est pas nouveau:
Comme Nuits et brouillards, sur les camps de concentration de la seconde guerre mondiale:
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n´étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu´une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d´arrêts et de départs
Qui n´en finissent pas de distiller l´espoir
Ils s´appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D´autres ne priaient pas, mais qu´importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n´arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d´oublier, étonnés qu´à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n´ont plus cours
Qu´il vaut mieux ne chanter que des chansons d´amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l´histoire
Et qu´il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m´arrêter?
L´ombre s´est faite humaine, aujourd´hui c´est l´été
Je twisterais les mots s´il fallait les twister
Pour qu´un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
Ou comme Buffalo Soldiers contre l'esclavagisme et le drame des afro-américains:
Le soldat de buffalo, Dreadlock Rasta
Il y avait un Soldat de buffalo
Dans le coeur D'Amérique
Volé D'Afrique, amené en Amérique
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Je comte sur lui, quand j'analyse la puanteur
Pour moi, il créé de douleur
Comment le Dreadlock Rasta était le Soldat De buffalo
Et il était pris D'Afrique, amené à Amérique
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Il dit qu'il était un Soldat De buffalo, Dreadlock Rasta
Le soldat De buffalo, dans le coeur D'Amérique
Si vous connaissez votre histoire
Alors vous connaîtrez d'où vous venez
Alors vous ne devriez pas me demander
Qui diable je pense être
Je suis juste un Soldat De buffalo
Dans le coeur D'Amérique
Volé D'Afrique, amené à Amérique
Il dit qu'il luttait sur l'arrivée
Luttant pour la survie
Il dit qu'il était un Soldat De buffalo
Gagner la guerre pour Amérique
Dreadie, malheur yoe yoe, malheur de malheur yoe yoe
Le malheur yoe yoe yo, yo yo malheur yo, malheur yoe yoe
(répété)
Le soldat De buffalo, marchant à travers la terre
Il dit qu'il voulait courir, alors vous vouliez lui forcer la main
Marcher à travers la terre, vraiment, vraiment
Il dit qu'il était un Soldat De buffle
Gagner la guerre pour Amérique
Le soldat De buffalo, Dreadlock Rasta
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Conduit par le continent
Pour le coeur des Caraïbes
En chantant, malheur yoe yoe , malheur de malheur yoe yoe
Le malheur yoe yoe yo, yo yo malheur yo malheur yo yoe
(répété)
Marcher à travers Saint Jean
Dans les bras De l'Amérique
Marcher à travers la Jamaïque, un Soldat De buffalo
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Le soldat De buffalo, Dreadlock Rasta
Le chant, malheur yoe yoe, malheur de malheur yoe yoe
Le malheur yoe yeo yo, yo yo malheur yo malheur yo yoe
Et donc, une vie de moins, de Zebda, s'inscrit dans cette lignée:
Les paroles sont magnifiques, d'ailleurs, et ne sont pas haineuses.
Ecoutez-donc et partagez, en laissant de côté la polémique grotesque du CRIF qui n'est franchement pas à son honneur:
Pourtant, une chanson engagée qui reste dans la mémoire, ce n'est pas nouveau:
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n´étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu´une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d´arrêts et de départs
Qui n´en finissent pas de distiller l´espoir
Ils s´appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D´autres ne priaient pas, mais qu´importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n´arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d´oublier, étonnés qu´à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n´ont plus cours
Qu´il vaut mieux ne chanter que des chansons d´amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l´histoire
Et qu´il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m´arrêter?
L´ombre s´est faite humaine, aujourd´hui c´est l´été
Je twisterais les mots s´il fallait les twister
Pour qu´un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
Ou comme Buffalo Soldiers contre l'esclavagisme et le drame des afro-américains:
Le soldat de buffalo, Dreadlock Rasta
Il y avait un Soldat de buffalo
Dans le coeur D'Amérique
Volé D'Afrique, amené en Amérique
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Je comte sur lui, quand j'analyse la puanteur
Pour moi, il créé de douleur
Comment le Dreadlock Rasta était le Soldat De buffalo
Et il était pris D'Afrique, amené à Amérique
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Il dit qu'il était un Soldat De buffalo, Dreadlock Rasta
Le soldat De buffalo, dans le coeur D'Amérique
Si vous connaissez votre histoire
Alors vous connaîtrez d'où vous venez
Alors vous ne devriez pas me demander
Qui diable je pense être
Je suis juste un Soldat De buffalo
Dans le coeur D'Amérique
Volé D'Afrique, amené à Amérique
Il dit qu'il luttait sur l'arrivée
Luttant pour la survie
Il dit qu'il était un Soldat De buffalo
Gagner la guerre pour Amérique
Dreadie, malheur yoe yoe, malheur de malheur yoe yoe
Le malheur yoe yoe yo, yo yo malheur yo, malheur yoe yoe
(répété)
Le soldat De buffalo, marchant à travers la terre
Il dit qu'il voulait courir, alors vous vouliez lui forcer la main
Marcher à travers la terre, vraiment, vraiment
Il dit qu'il était un Soldat De buffle
Gagner la guerre pour Amérique
Le soldat De buffalo, Dreadlock Rasta
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Conduit par le continent
Pour le coeur des Caraïbes
En chantant, malheur yoe yoe , malheur de malheur yoe yoe
Le malheur yoe yoe yo, yo yo malheur yo malheur yo yoe
(répété)
Marcher à travers Saint Jean
Dans les bras De l'Amérique
Marcher à travers la Jamaïque, un Soldat De buffalo
Luttant sur l'arrivée, luttant pour la survie
Le soldat De buffalo, Dreadlock Rasta
Le chant, malheur yoe yoe, malheur de malheur yoe yoe
Le malheur yoe yeo yo, yo yo malheur yo malheur yo yoe
Et donc, une vie de moins, de Zebda, s'inscrit dans cette lignée:
Les paroles sont magnifiques, d'ailleurs, et ne sont pas haineuses.
Ecoutez-donc et partagez, en laissant de côté la polémique grotesque du CRIF qui n'est franchement pas à son honneur:
Sauf que le chanson ne parle pas de soldats de Buffalo. Il s'agit du surnom donné aux soldats des 9ème et 10ème régiments de cavalerie et des 24ème et 25ème régiments d'infanterie de l'armée US, créés en 1866.
RépondreSupprimerMais oui, vous avez raison, on ne parle pas des afro-américains volés à l'Afrique et devant combattre des causes pour des blancs...
SupprimerAllégorie, vous ne connaissaez pas? Suis-je bête...pour vous, Marley est un noir, donc il est forcément inférieur, il n'a pas été capable d'extrapoler une situation pour illustrer la cause des blacks en Amérique...
Z'avez rien d'autre comme truc ras du front à sortir?
Merci pour les commentaires, RosaElle.
RépondreSupprimerLes régiments de noirs ont bien existé aux États-Unis, et souvent ils étaient en première ligne. Coïncidence sans doute. Il est vrai que les Tirailleurs sénégalais ou les Spahis jouaient aux cartes pendant que les autres se faisaient descendre. C'est toujours la même histoire. A des nuances près, le général est toujours le général. N'est-ce pas, Charles Mangin et Georges Nivelle ?