Rien de mieux que de faire des courses le vendredi soir : il faut passer par les chemins de traverse, afin d'éviter les bouchons, vous me direz, on voit du paysage, on croise des voitures dont les conducteurs sont terrorisés par l'étroitesse des routes de campagne, il faut donc soit se garer, soit mordre sur les fossés, car plus la voiture est petite, moins on a l'impression que le conducteur sait s'en servir.
Deux déviations champêtres et 7 voitures plus loin, la nationale est là. Attention à ne pas passer sur le trou qui, immanquablement s'est formé sur la chaussée du hameau, faire attention aux Fangio qui roulent comme des malades et les tortillards qui ne trouvent rien de mieux que de ralentir quand une voiture veut s’en-quiller dans le trafic...On ne sait jamais, des fois qu'on ait le temps de passer.
Enfin dans le village, au supermarché! Ouf!
On se dit que c'est cool, il y a encore de la place dans le parking. On voit une automobile garée sur un emplacement handicapé, appartenant à un handicapé, la vie est belle, encore peu de monde aux caisses, que demande le peuple...
On respire un bon coup, et on se rend dans le magasin, un vendeur vous vante le prix des ananas du Costa Rica, vive la mondialisation! Et pas de militants écologistes fous en vue...On prend un ananas à 1,49 euros, tout content...
On fait le tour, on charge le chariot.
"Oui, j'ai quelque chose"
A la caisse, un Monsieur digne et droit juste derrière nous, environ la cinquantaine. Il ne semble rien avoir dans les bras. On lui pose la question :
"Vous avez autre chose, car sinon, vous pouvez passer devant nous"
Oui, on est poli et urbain, humain, quand une personne derrière nous n'a pas beaucoup de courses, on lui cède la place.
Très calmement, il nous répond:
"Oui, j'ai quelque chose"
Et nous désigne une dame blonde, avec un petit chariot, qui venait de se placer à côté de lui.
On lui répond que Madame, c'est pas quelque chose, c'est quelqu'un avec des courses. Madame est morte de rire.
On n'insiste pas, on est pour la paix des ménages et puis, pas de "femme à barbe" en vue. Oups...
Tout compte fait, les courses se sont presque passées comme une sortie sympa, avant de rentrer du travail. On envoie des messages au gamin,qui ne répond pas comme d'habitude...ne pas prendre le pain, on s'en occupe.
On passe au bureau de tabac.
Il y a une pétition contre la hausse du tabac, qui n'empêche pas de fumer, qui fait qu'on se met à braquer des bureaux de tabac pour les cigarettes, qui fait que la contrebande augmente....
En fait, on ne passe pas au travers d'une certaine actualité. Ben, on signe, après tout, on fume et qui ne peut nous comprendre mieux que notre buraliste, après notre médecin qui veut nous filer des médicaments anti-tabac qui nous empoisonnent d'une autre manière...
source images: lexpansion.fr
Deux déviations champêtres et 7 voitures plus loin, la nationale est là. Attention à ne pas passer sur le trou qui, immanquablement s'est formé sur la chaussée du hameau, faire attention aux Fangio qui roulent comme des malades et les tortillards qui ne trouvent rien de mieux que de ralentir quand une voiture veut s’en-quiller dans le trafic...On ne sait jamais, des fois qu'on ait le temps de passer.
Enfin dans le village, au supermarché! Ouf!
On se dit que c'est cool, il y a encore de la place dans le parking. On voit une automobile garée sur un emplacement handicapé, appartenant à un handicapé, la vie est belle, encore peu de monde aux caisses, que demande le peuple...
On respire un bon coup, et on se rend dans le magasin, un vendeur vous vante le prix des ananas du Costa Rica, vive la mondialisation! Et pas de militants écologistes fous en vue...On prend un ananas à 1,49 euros, tout content...
On fait le tour, on charge le chariot.
"Oui, j'ai quelque chose"
A la caisse, un Monsieur digne et droit juste derrière nous, environ la cinquantaine. Il ne semble rien avoir dans les bras. On lui pose la question :
"Vous avez autre chose, car sinon, vous pouvez passer devant nous"
Oui, on est poli et urbain, humain, quand une personne derrière nous n'a pas beaucoup de courses, on lui cède la place.
Très calmement, il nous répond:
"Oui, j'ai quelque chose"
Et nous désigne une dame blonde, avec un petit chariot, qui venait de se placer à côté de lui.
On lui répond que Madame, c'est pas quelque chose, c'est quelqu'un avec des courses. Madame est morte de rire.
On n'insiste pas, on est pour la paix des ménages et puis, pas de "femme à barbe" en vue. Oups...
Tout compte fait, les courses se sont presque passées comme une sortie sympa, avant de rentrer du travail. On envoie des messages au gamin,qui ne répond pas comme d'habitude...ne pas prendre le pain, on s'en occupe.
On passe au bureau de tabac.
Il y a une pétition contre la hausse du tabac, qui n'empêche pas de fumer, qui fait qu'on se met à braquer des bureaux de tabac pour les cigarettes, qui fait que la contrebande augmente....
En fait, on ne passe pas au travers d'une certaine actualité. Ben, on signe, après tout, on fume et qui ne peut nous comprendre mieux que notre buraliste, après notre médecin qui veut nous filer des médicaments anti-tabac qui nous empoisonnent d'une autre manière...
source images: lexpansion.fr
l' a une drôle de tronche ton ananas au premier plan
RépondreSupprimeron voit qu'il est pas de chez nous
OK , je sors
Ca tombe bien, pas eu le temps de faire nos courses ... je peux venir me ravitailler chez toi .. (humour)
RépondreSupprimerTrêve de plaisanterie, je pense que j'aurai "rugi" si j'avais entendu le Monsieur ainsi interpeller sa femme !!! une "chose" ... punaise .....
Enfin bon, tu sais que çà m'énerve ces propos, et que comme un poisson, je mords à l'hameçon qui m'est tendu .... sourire
Quant à ceux et celles qui ont la "trouille" au volant, je connais également ... et lorsque je me trouve sur les routes de campagne, j'ai presque envie de les effrayer ... sourire taquin ...
Bah oui, il vaut mieux en rire non ...
Aller, je n'ai pas eu le temps d'aller faire les courses, mais je vais préparer la table ....
Bises de bonne soirée à toi et ta petite tribu, bonne soirée à tous
Les courses... un cabas dans chaque main, j'y vais à pied. Il y a de beaux marchés, mais là, il faudrait prendre la voiture : pas bonne idée ! Il y a aussi les "caisses rapides", où chacun scanne ses "moins de dix" articles : je n'y passe pas, pour conserver les emplois (précaires et difficiles, je sais) des caissières "classiques".
RépondreSupprimerQuant aux épiceries d'antan, parfumées d'épices justement, en reste-t-il encore ? Dans des coins reculés de campagne, sans doute. On n'y allait guère que pour des boîtes d'allumettes ou un paquet de sel grossier, avec ses cristaux pyramidaux, ou de la chicorée et du malt grillé...
Il y avait aussi des bocaux de bonbons en vitrine, mais c'était pour les riches !