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dimanche 24 mars 2013

L'ami Birenbaum ou la chimère blogo-médiatique qui vous veut du bien

J'aime beaucoup Guy Birenbaum, cela tient au fait tout d'abord que certains vous inspirent de la sympathie comme d'autres vous répugnent, sans raison.
Je n'arrive pas à ne pas le trouver sympathique, sans doute est-ce du à un charisme, qui agit comme un don intrinsèque, de cet animal médiatique qui rebondit sans cesse.
Je ne le trouve pas outrancier ou vaniteux, ni caricatural, en plus, il est sympa, gentil, accessible.
Oui, je l'aime beaucoup.

Il n'empêche que je trouve qu'il est assez curieux, comme blogueur.
Il blogue depuis 2006, je crois. Jusque là, on suit aisément.
Mais il est aussi intervenant dans les médias. A ce titre, on pourrait le dire journaliste ou chroniqueur. C'est là où le bats blesse un peu.
Tout d'abord, à quoi reconnait-on un vrai blogueur, un pur et dur? Je plaisante mais pas tant que cela. Il est, ce blogueur, tout d'abord, un simple citoyen, qui donne son avis, parfois sur n'importe quoi. Il peut même être un anti-blogueur sur ceux qui donnent leurs avis sur n'importe-quoi. Mais il n'est pas rémunéré, soit par choix, soit par exploitation éhontée des médias (les méchants).
Ceci est vrai pour la sphère politique mais aussi sur d'autres domaines.
En général, pour l'instant, on peut le regretter ou  non, le blogueur ou la blogueuse est un pigeon médiatique mais aussi un trublion, un trouble-fête. Les journalistes pillent souvent ses thèmes et idées, comme les politiques mais le blogueur dérange aussi.

Il est donc très difficile d'être un blogueur et un membre du système médiatique, ou alors on devient une espèce de chimère blogo-médiatique, c'est à mon sens un hybride mi-casseur de système mi-employé par lui. Comme un espèce de conflit d'intérêt qui se mord la queue.
Je suis pour le métissage et la mixité, donc à-priori, ces chimères-là ne me dérangent guère. Guy Birenbaum n'est pas seul dans ce cas, il y a aussi Bruno Roger Petit, Christian Malard (il en a tenu plusieurs) etc... ou Rioufol, Zemmour... Rioufol et Zemmour, ce sont leurs idées que je n'aime pas. Mais ils sont dans le même cas de figure. Ils tiennent un blog mais ont une activité salariée dans ce domaine, et dans les médias.
Tiens, il y a aussi des politiques comme Romain Blachier, ou Jean-Luc Mélenchon, aussi...
Il faut donc séparer ce qui est du domaine du constat de ce qui est de l'affect.

Revenons à notre chimère médiatique qu'est le sujet de ce billet, l'ami Guy Birenbaum, dont la lecture de ses billets fait que je ne peux m'empêcher de le trouver cool et sympa. Aussi je comprends l'indulgence dont on fait preuve à son égard. Ce doit être un type bien, dans la vraie vie.

Il n'empêche.
Whaou, c'est dur d'exprimer ce que j'ai relevé dans une de ses dernières chroniques, que j'ai découverte grâce à Seb Musset, un blog que je suis régulièrement(relayé par Marc Vasseur), dont j'affectionne les analyses acides et souvent justes. Lui aussi est comme moi, j'ai l'impression, il a été charmé par je ne sais quel filtre ou sortilège au sujet de l'ami Guy.

Sur la Chronique d'Europe 1, Guy Birenbaum relaie ce qui lui semble significatif sur la blogosphère, celle dont on peut qualifier de zone d'influence des leftblogs en parlant de mes amis Jegou et Sarkofrance, entre autres.
Il dresse un constat de 2 minutes sur un sujet qui a du couter quelques heures bénévoles sur leur ordi de leur temps à mes confrères. C'est bien, me diriez-vous. C'est cool. Cela fait de la pub.
Ok mais pragmatiquement parlant, ces deux minutes qui parlent du boulot des autres, combien cela a-t-il rapporté à notre ami Guy Birenbaum? Il dresse, en plus, un constat sur un domaine dont il est partie prenante, ce qui n'a rien d'objectif. Or, le ton de sa chronique, un peu ironique, laisse penser le contraire.
Ne sommes-nous pas en plein dans un hiatus déontologique?
En se plaçant comme analyste de la blogosphère, enfin, d'une certains blogosphère, Guy se met en dehors d'une mouvance dont il est pourtant partie prenante...tout en étant rémunéré pour le faire...
Aie, et le pire est que j'ai l'impression de commettre un sacrilège en énonçant objectivement ces faits...
Pas de doute, Guy Birenbaum est un sorcier...

Bref, j'ai trouvé l'analyse moyenne.
Surtout que Nicolas et Juan ne sont pas payés par le gouvernement pour le soutenir, ni pour défendre Cahuzac, que Juan n'est pas l'incarnation ad vitam eternam de l'antisarkozysme primaire, que Nicolas critique le gouvernement quand il le juge nécessaire, après que Nicolas s'amuse du surnom "blogueur de gouvernement" et que ce soit pour certains un sujet d'auto-dérision, soit. Enfin, c'est mon sentiment et pas une analyse d'expert, d'ailleurs je veux bien être traitée d'andouille si mon sentiment n'est pas en adéquation avec la pensée de ces deux confrères, parce qu'il ne manquerait plus que cela, de faire la même impression de donneur de leçon, même sympathique, même ultra-sympathique que la chronique de Guy m'a faite.
Oh, il y a des choses assez justes dedans, c'est clair. Je vous invite donc, et à l'écouter, afin de vous faire une idée personnelle, et à lire périodiquement le blog de Guy Birenbaum, qui est très agréable, en plus.

Mais qui aime bien...

On a tellement parlé récemment de la mort des blogs que je voulais signaler les contradictions des médias, qui, non seulement incitent leurs journalistes à tenir des blogs mais en plus se nourrissent de la critique de ceux-ci, tout en oubliant combien c'est délicat d'être juge et partie même en étant très bien payé pour 2 minutes de chroniques sur une radio, fusse le chroniqueur une personne que j'aime beaucoup et à qui, si il me lit, j'envoie toutes mes amitiés et de gros bisous.

Et j'aimerais bien que Guy pense à inviter en guest star sur Europe 1 ceux-là même dont il cite les noms : l'original vaut largement la citation, si je puis m'exprimer ainsi. Alors, chiche? A quand une chronique conjointe jegoun/birenbaum le matin, par exemple, afin de rendre à César ce qui est à César? Même bénévolement, Nicolas n'est pas comme cela...
 

18 commentaires:

  1. "C'est là où le bats blesse un peu."

    J'arrête net la lecture de mon billet-de-Rosaelle-du-dimanche

    Ah, non ! ni le bats, ni le bas, ni le bat, mais le bât !

    Le bât est ce qu'on met sur le dos du cheval ou de la mule pour y arrimer une charge. S'il est trop ou trop peu serré, il est inconfortable pour l'animal et le blesse.
    Au sens figuré, "là où le bât blesse" signifie le point sensible, celui qui fait souffrir.

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    1. Je suis désolée que vous me lisiez encore, pour votre confort, puisque vous n'aimez pas ce que j'écris, je ne peux donc que vous recommander de ne plus me lire.
      On ne va pas recommencer la dialectique du fond/ forme. C'est fatiguant. Bien entendu que chacun fait des fautes, on le sait.
      Il n'empêche que je m'étonne qu'une personne aussi cultivée que vous puisse ne pas connaître l'orthographe "bats", qui est l'orthographe originale de bât ( vous ne savez pas que l'on a utilisé l'accent circonflexe afin de remplacer des "s" qui devenaient inutile, pas glissement linguistique de l'évolution de la langue?)
      Ayant été très tôt en contact avec des textes dont on n'avait pas encore épuré la langue en la modernisant (du moyen-âge au XVIIIème siècle), j'ai donc dû employé cet orthographe sans m'en rendre compte.
      Bast est devenu bats puis bât, définitivement.
      Cela valait-il un commentaire de votre part?
      Pardon d'avoir été un peu trop conservatrice dans mon emploi de ce mot, mais on va le conserver tel quel, histoire d'enrichir un peu tous les réacs qui viennent ici le nez bouché, un peu d'histoire du Français ne fait pas de mal, non?

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    2. Ça va les filles ?

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    3. la routine, on ne la changera pas.
      Moi, très bien, merci!

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    4. Anonyme3/24/2013

      Au passage, l'argument d'autorité ne vaut que s'il est crédible : eusse-t-on lu bast oui (car c'est bien 'ast' que l'orthographe moderne a transformé en ât) mais bats ça le fait pas et ça me donne juste envie de pouffer... Gentiment... (Pitié pas virer mon com, à part ça j'ai bien aimé vous lire et je remercie un pote de FB d'avoir publié ce lien ! :))

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    5. Pour clore la polémique ( j'ai enlevé des commentaires inutiles et surtout qui polluaient le fond du billet), voir ici:
      http://atilf.atilf.fr/scripts/dmfX.exe?LGERM_FORME;INIT_CASE=bats;ASSISTANT=3;RECHERCHE=1;DEVELOPPER=1;ISIS=isis_dmf2012.txt;OUVRIR_MENU=2;s=s112b0308;LANGUE=FR

      Il existe aussi la forme bats, qui vient de dos, et qui rejoint le sens, par contre, ce n'est pas parce qu'on ne connait pas que l'autre est forcément un nul et Google n'est pas un puits de science infuse.
      J'aimerais donc bien qu'on arrête avec ça, surtout les pseudos-scientifiques de la langue, qui seraient incapable de lire Rabelais dans le texte original sans se précipiter sur un dictionnaire.
      Je n'ai donc pas à me justifier plus.

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    6. rectificatif: bat ou bats, ou bath, signifie aussi le dos, à rapprocher du scandinave.

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  2. Merci et tout ça.

    Je suis banquier et blogueur.
    Guy est chroniqueur et blogueur.

    Nous sommes tous les deux des vieux blogueurs. Quand Guy parle de moi dans le poste, il parle du blogueur "emblématique". Quand il parle de moi sur son blog, il parle du copain blogueur. Pareil. Quand je parle de son blog, je parle du copain blogueur. Quand je parle de sa chronique à la radio ou sur le Huff, je parle du chroniqueur. Ni l'un ni l'autre n'oublions que c'est la même personne.

    Imagine que dans mon boulot, je tombe sur le compte bancaire de Guy et que je vois des revenus, je verrai uniquement les revenus d'un client, pas celui du chroniqueur ou du copain.

    Ce n'est pas le cas de la plupart des autres personnes des médias qui tiennent un blog. Apathie par exemple tient un blog qui est le complément de son boulot. Avec internet tout bouge et Apathie se doit de produire du contenu pour affirmer sa présence dans les médias parce que les internautes vont voir ce qu'a à dire Apathie, le type de la radio.

    Guy par contre fait ce qu'il veut sur son blog. C'est un blogueur. Apathie est un éditorialiste ou un chroniqueur.

    J'espère que je me fais bien comprendre.

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    1. Bien sûr, n'empêche qu'une chronique conjointe aurait de la gueule, non?
      Je sais que c'est ton ami, et d'ailleurs, comme je l'ai dit, je l'aime bien aussi.
      C'était juste une remarque en passant.
      D'ailleurs, je suis aussi amie personnelle d'un journaliste qui blogue, dont je ne dirai pas le nom ici.
      Et si Aphatie était notre ami, serions-nous aussi critique envers lui?

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    2. Non. Une chronique commune n'aurait pas de gueule. Son boulot est de parler dans le poste. Pas le mien.

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    3. laisse-moi au moins y rêver...

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  3. Anonyme3/24/2013

    "Guy Birenbaum relaie ce qui lui semble significatif sur la blogosphère, celle dont on peut qualifier de zone d'influence des leftblogs en parlant de mes amis Jegou et Sarkofrance, entre autres."

    Qui sont ces "autres" ? Pourquoi ne citer que vos "amis" ?

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    1. j'ai rajouté un lien, il cite son nom en début de chronique mais comme j'ai décidé de ne plus le publier, suite à un différent dont il ne s'est jamais excusé, je vous laisse le trouver, mettre un lien vers son blog est mon maximum.
      Ensuite, je cite mes amis en connaissance de cause, parce que j'ai envie, je fais dans le favoritisme en toute connaissance de cause.
      Na!

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  4. Bonjour, je suis ravi de vous inspirer de la sympathie ;-) Mais le sujet n'est pas moi. Le débat blogueur/journaliste ne m'intéresse en aucun cas, depuis 2006.
    Surtout, je ne crois pas avoir jamais pillé qui que ce soit, blogueur ou pas.
    Les blogueurs, j'essaie de valoriser leurs contenus depuis de longues années.
    Mais pas seulement en les citant, puisqu'ils viennent régulièrement sur Europe dans DCDC, ou nous en avons invités plusieurs, souvent ; comme à arrêt sur images, lorsque j'animais la Ligne jaune.
    Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas bloguer et travailler par ailleurs dans le " système médiatique".
    Je revendique tout à fait mon statut hybride, car je pense qu'on ne peut faire évoluer les mentalités que de l'intérieur.
    Je ne parle pas de casser, je n'ai pas cette prétention, mais en tous cas de faire entendre une petite musique qui n'avait pas droit de cité dans l'espace où j'interviens.
    Donc je ne vous pas le moindre "conflit d'intérêt qui se mord la queue" ;-)
    Par ailleurs, je n'ai aucun rapport avec Bruno Roger Petit, Christian Malard, Rioufol, Zemmour (qui ne blogue pas ...) qui en aucun cas ne rendent compte dans les médias des productions des internautes, ou alors j'ai raté un épisode récent.
    Je ne les ai jamais vus ou entendus citer qui que ce soit venant du Web.

    Pour en venir à la chronique, non je ne relaie pas ce qui me semble
    "significatif sur la blogosphère", je traite ce qui m'intéresse et auquel j'essaie d'intéresser des centaines de milliers de gens qui ignorent souvent ce que sont les blogueurs et ce qui se passe sur le Web, réseaux sociaux compris.
    La question de l'argent gagné en parlant du "boulot des autres", je ne la comprends pas. Pas du tout même.
    Si vous ne voulez pas que je parle de votre "boulot", il ne faut pas le rendre public ! On aurait le droit de le lire et pas de rendre compte de ce que disent les blogueurs ? C'est très étrange comme conception de l'information.
    Alors que je suis l'un des rares à évoquer les blogueurs et à citer leurs productions (et pas que des français), je devrais arrêter car je gagne de l'argent en parlant d'eux ?
    Franchement c'est assez obscur comme revendication ! En tous cas, c'est mon sentiment.
    Quant à être partie prenante, je le revendique oui. C'est ma marque de fabrique, objectivité et neutralité sont deux concepts qui me font glousser et, oui, j'ai un point de vue et j'ai la chance de le donner. J'ai 51 ans, il m'a fallu pas mal d'année avant d'y parvenir...
    Ce qui est drôle, au passage, c'est que les mêmes qui se plaignent, souvent à juste titre, qu'on ne fait pas attention à eux, sont défendus ici par quelqu'un qui me reproche, à moi de profiter de leur travail en parlant d'eux !
    Bah non. Je ne profite pas.
    J'informe parce que les internautes m'intéressent et que leur production est publique, parfois passionnante et que leur débats sont souvent légitimes et intéressants, voire éclairants.
    Aucun sacrilège de votre part, juste un petit problème de cohérence.
    Quant à l'analyse "moyenne", il est étonnant, si elle est si "moyenne" que tous ceux qu'elle concerne, en l'espèce l'ait trouvée pertinente.
    Je ne suis pas l'inventeur du "blogueur de gouvernement", ils le revendiquent. Et il n'est pas question d'"analyse d'expert", mais de ma lecture quotidienne, assidue, sincère de leurs productions respectives.
    Enfin, il n'y a aucune leçon, même sympathique de ma part, juste un regard, le mien, sur un paradoxe qui veut que les mêmes qui soutenaient un média, le critiquent alors qu'il agit à l'identique, me semble-t-il.
    Alors voilà, je ne vois pas bien où est le problème...

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    1. Je soulignais juste une contradiction, à mon sens, qui est de la difficulté de chroniquer de manière objective quand on est soi-même blogueur. Mon sujet n'est aucunement la polémique.
      Je suis contente de ton explication, car effectivement, on n'est pas à l'abri de se tromper sur une appréciation.
      J'ai ressenti ainsi, brut de décoffrage, ta chronique.
      Il vaut mieux parler de ce qui nous gêne, même si on se trompe, ou pas, non?
      Merci pour ta réponse, qui est toute naturelle et me situe mieux ce que tu es.

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  5. SUITE...

    Quant à inviter les blogueurs, je t'ai répondu d'emblée, j'ai été l'un des rares à le faire et je le fais encore.
    Rendre à César ce qui est à César, c'est le citer, qu'il soit blogueur ou pas...
    J'ai le micro. Mais ça ne durera pas. Et j'espère que quand je ne l'aurais plus, d'autres continueront.
    Bien à vous.
    Pardon pour ce longggggg commentaire.

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    1. Mais il n'y a aucun mal, en tout cas, je ne le ressens pas comme tel.
      :-)
      Merci encore!

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