Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

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samedi 29 juin 2013

Juste le blues d'un jour d'été glacé

Oui, c'est pas original, j'ai tendance à voir la vie en bleue certains jours de mauvais temps. Mais j'ai l'impression d'un printemps ou d'un automne qui ne s'invite même pas par hasard, il s'incruste là et on ne l'a pas invité. Aussi, je vaque à mes occupations, soignant mon vague à l'âme en écoutant du Sheller, du Lavilliers, Dido, Stevie Wonder...j'irais même jusqu'à du Brel.

En fait, ça me fait suer, lorsque j'ai le malheur de lire certains blogs amis. Je vois les blogueurs de gauche se ruer sur le PS. Oh, je ne vais pas dire que ce n'est pas mérité parfois, faut dire que Harlem Désir n'est pas ma tasse de Thé et Fabius non plus, par exemple. J'ai assez dit que je trouvais que la politique gouvernementale souffre d'un manque de lisibilité mais il y a de bons éléments.
J'aime pas qu'on tire sur les ambulances, Hollande et Ayrault sont assez mal appréciés comme cela. Non, décidément, ça m'ennuie au point de ne pas lire jusqu'au bout les articles.
Tiens, je vais m'écouter un morceau de Bourvil, le ptit bal perdu. Je suis sur mon Nokia donc vous serez privé de musique. Sorry.

C'est ballot, d'aimer Bourvil à mon âge, mais quand je l'entends, je me rappelle les yeux bleus de mon grand-père, il avait le même regard, un peu perdu, si doux, si adorable, avec ses mains usées et fripées qui râpaient un chouia. Il riait quelques fois, quand il vous sortait une histoire qu'on ne peut pas écouter ici, eu égard à ce temps ancien déjà, qui ne reste que dans les mémoires comme des petits diamants.
Je me rappelle les odeurs de la vieille maison, qui craquait par moment, sombre à des endroits, avec ce tic-tac de la Comtoise du salon aux murs de pierre apparents, sur lequel il ne fallait pas que le coude s'y frotte, car le mur griffait salement, il y faisait toujours froid, mes grands-parents ne chauffaient que le strict minimum.

Tiens, le blues se dissipe peu à peu. J'écoute la ballade irlandaise de Bourvil, je ressens dans sa manière de chanter des échos de ma grand-mère aussi, avec ce petit trémolo qui tremble, les accents si particuliers, on ne chante plus ainsi. Je ne sais si c'est dommage ou non.
Comme il le dit "qu'est-ce que ça peut faire"...

Tiens, c'est magique, je ne sens plus le frais du dehors, ni le gris du ciel. Et je n'ai même plus envie de déplorer cette gauche qui oublie d'être solidaire et de dialoguer, j'en oublie même cette fichue atmosphère des derniers temps, avec ces affiches outrageusement collées du FN, avec cette tête à claque de Marine en plein milieu, comme si elle se croyait déjà en 2017, élue...bon, on perd une élection locale, et on se voit déjà ober***, oups, on se croit déjà présidente.
Ça la perdra. Tant mieux, me diriez-vous.


Bon, ben, c'est pas tout, j'ai retrouvé mon entrain. Comme quoi, la musique adoucit les mœurs, toujours.

Spéciale dédicace à @lolobobo.

3 commentaires:

  1. allez allez. du courage ! ;-)

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  2. ben oui la musique sert a çà aussi respire,écoute, courage ;)

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  3. Moi aussi, ce matin comme dimanche dernier j'ai déposé un peu de musique sur le blog de Jef puisque je n'ai pas eu à temps les coordonnées pour l'accompagner dans son dernier voyage.

    Quant à la politique, elle ne m'a jamais paru aussi sale, à l'intérieur comme à l'extérieur. C'était écœurant, c'est répugnant et les hauts-le-cœur se succèdent. Ce sont surtout le cynisme et l'aplomb de ces gens-là qui empuantissent l'atmosphère.

    Enfant, je me souvient encore que j'arrivais dans ce qui était la cuisine, en fait l'ancien atelier de menuisier de mon arrière-grand-père : le plafond était très haut, pour manier facilement les grandes et pesantes armoires. Le sol était encore de terre battue. La grande cheminée chauffait la pièce de taille respectable comme elle pouvait : grillé devait, glacé derrière, avec les vitres copieusement éclaboussées de givre dans les petits matins d'hiver. Le premier levé allumait le feu. Derrière l'établi toujours présent, avec son lourd valet et la masse de bois servant à le fixer, avec son robuste étau, s'alignaient au mur rabots, varlopes, guillaumes, riflards, scies de refend, marteaux, mèches, mignonnes marmites à colle, et tous ces accessoires aujourd'hui disparus des artisans d'autrefois.

    Et puis la famille prenait ensemble le petit déjeuner, avec le gros pain "de quatre livres", et le mélange de malt et de chicorée censé remplacer le café. C'était hier, c'était il y a soixante ans, c'était "il y a très longtemps, dans une lointaine galaxie". La radio de bakélite noire, énorme, avec ses lampes qui luisaient à travers le dos percé de trous d'aération, diffusait les informations de Radio Limoges ondes moyennes. La voix du passé.......

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