127 voix contre 31: l'Irlande autorise l'avortement dans certains cas, en particulier si la vie de la mère est en danger. Ce n'est pas l'avortement comme on l'entend ici mais ce genre de lois fait du bien.
Je suis contente d'être coupée de mon PC, de suivre l'actualité de loin jusqu'à quelques heures, si, sur une de mes applications Nokia, je vois cette nouvelle squatter les unes internationales, relayées jusqu'à la presse Indienne.
Il faut dire qu'une femme médecin de 31 ans d'origine indienne était morte des suites d'une septicémie, après une fausse couche, suite au refus de l'hôpital d'un avortement thérapeutique: on lui aurait dit qu'elle était dans un pays catholique, pour motiver le refus de l'acte.*
C'est donc un grand pas sur cette question du droit de la Femme à disposer de son corps en Irlande. C'est un grand pas, c'est donc beaucoup, déjà.
Ce qui est curieux quand même en Europe, c'est qu'il existe encore des pays qui n'acceptent pas l'avortement dans leur législation, alors que nous sommes censés avoir un avenir commun, les législations sont encore trop différentes les unes des autres. Enfin, ce que j'en dis. D'autres vous parleront d'"identité"...
* Merci à ZapPow d'avoir relevé l'erreur, due au fait que j'étais très occupée, et que je lisais l'info dans une langue étrangère, j'ai traduit trop vite.
Je suis contente d'être coupée de mon PC, de suivre l'actualité de loin jusqu'à quelques heures, si, sur une de mes applications Nokia, je vois cette nouvelle squatter les unes internationales, relayées jusqu'à la presse Indienne.
Il faut dire qu'une femme médecin de 31 ans d'origine indienne était morte des suites d'une septicémie, après une fausse couche, suite au refus de l'hôpital d'un avortement thérapeutique: on lui aurait dit qu'elle était dans un pays catholique, pour motiver le refus de l'acte.*
C'est donc un grand pas sur cette question du droit de la Femme à disposer de son corps en Irlande. C'est un grand pas, c'est donc beaucoup, déjà.
Ce qui est curieux quand même en Europe, c'est qu'il existe encore des pays qui n'acceptent pas l'avortement dans leur législation, alors que nous sommes censés avoir un avenir commun, les législations sont encore trop différentes les unes des autres. Enfin, ce que j'en dis. D'autres vous parleront d'"identité"...
* Merci à ZapPow d'avoir relevé l'erreur, due au fait que j'étais très occupée, et que je lisais l'info dans une langue étrangère, j'ai traduit trop vite.
Et on parle "d'islamisme"....
RépondreSupprimerBien des législations européennes sont lourdement plombées par une influence très pesante du Vatican sur les décisions de leurs élus. Ce n'est pas mieux. Il suffit de penser à l'Espagne, et de la collusion entre le Pouvoir intégriste de ses prélats et le Pouvoir dit temporel, toujours freiné par le boulet franquiste. Pologne, Italie, Irlande bien sûr, mais aussi Autriche, et d'autres dans de moindres proportions paient un tribut terriblement durable aux diktats de la place st pierre. Jusqu'à quand ?
Oui c'est une première étape... "Seulement si la vie de la mère est en danger".
RépondreSupprimerLa prochaine étape, ce sera le droit à disposer de leur corps comme bon leur semble dans des délais proches des nôtres.
As-tu vu le film Magdalena Sisters?
"Qu'ils laissent donc leur prières loin de nos ovaires."
RépondreSupprimerPour l'église la femme n'est qu'un utérus sur pattes.
D'après les renseignements que j'ai, Savita Halappanavar n'est pas morte d'une septicémie après une tentative d'avortement artisanal, mais parce que, faisant une fausse couche à 17 semaines de grossesse, les médecins de l'hôpital lui ont refusé un avortement au prétexte que le cœur du fœtus battait encore. Ils ont attendu que ce cœur cesse de battre, ce qui est arrivé deux jours plus tard. Ils ont alors procédé à l'extraction, mais il était trop tard, le jeune femme faisait déjà une infection.
RépondreSupprimerDes médecins auraient même déclaré à Savita, qui demandait un avortement, qu'elle était dans un pays catholique. La belle excuse !