En 1991, j'avais rencontré un étudiant qui est devenu un ami. Il s'appelait Ghassan,étudiait le génie civil, et adorait la poésie. On se promenait souvent dans les parcs de la ville et nous discutions de tout.
Il était Syrien, et me parlait de son pays,qu'il avait fui, en laissant sa famille. "Tu sais, c'est moderne, les immeubles et les villes sont les mêmes, entre ici et là-bas, c'est beau mais El Assad contrôle tout, tu n'as pas le droit de dire ce que tu veux."
Je l'ai revu en 1992.Il était parti en Afrique du Sud et s'était marié là-bas. Mais, tout compte fait, il était revenu ici, car même avec cette surveillance constante des services français, qui espionnaient jusqu'à leurs conversation, aux étudiants d'origine arabe, et ces filatures dues aux restes de la première Guerre du Golfe, on était mieux ici,
Il est ensuite allé à Egletons, aux dernières nouvelles.
En 1997, ma fille a failli mourir tout bébé. C'est un chirurgien de génie palestino-syrien qui l'a opéré.
Je ne suis pas la Syrie parce que c'est dans l'actualité et m'en suis entichée parce que ça me donne bonne conscience et les joues roses du preux chevalier qui pousse à la guerre derrière son écran comme certains médias.
Je m'intéresse à toutes les guerres et les injustices ici et ailleurs.
Aucune différence.
Tiens, j'aimerais bien que tous ces zélés défenseurs de ce peuple Syrien, qui abrite d'ailleurs les chrétiens originaux, parlant encore en Araméen et dépositaires des premiers rites de cette religion, et que les rebelles salafistes massacrent, soient aussi prompts à parler de ce qui se passe depuis plus de 50 ans en Palestine, et des massacres de civils innocents à Jenine, Gaza, Bethléem, Ramallah etc...
Mais là, je suppose que ce n'est pas la même chose?
Ceci étant dit en passant comme cela, parce qu'il y a aussi les chrétiens au Pakistan (le peu qu'il reste), les Rohingyas en Birmanie, le drame civil du Cachemire etc....
Oui. C'est beau de défendre le peuple Syrien en réclamant qu'on l'arrose de bombes...pour son bien.
Il était Syrien, et me parlait de son pays,qu'il avait fui, en laissant sa famille. "Tu sais, c'est moderne, les immeubles et les villes sont les mêmes, entre ici et là-bas, c'est beau mais El Assad contrôle tout, tu n'as pas le droit de dire ce que tu veux."
Je l'ai revu en 1992.Il était parti en Afrique du Sud et s'était marié là-bas. Mais, tout compte fait, il était revenu ici, car même avec cette surveillance constante des services français, qui espionnaient jusqu'à leurs conversation, aux étudiants d'origine arabe, et ces filatures dues aux restes de la première Guerre du Golfe, on était mieux ici,
Il est ensuite allé à Egletons, aux dernières nouvelles.
En 1997, ma fille a failli mourir tout bébé. C'est un chirurgien de génie palestino-syrien qui l'a opéré.
Je ne suis pas la Syrie parce que c'est dans l'actualité et m'en suis entichée parce que ça me donne bonne conscience et les joues roses du preux chevalier qui pousse à la guerre derrière son écran comme certains médias.
Je m'intéresse à toutes les guerres et les injustices ici et ailleurs.
Aucune différence.
Tiens, j'aimerais bien que tous ces zélés défenseurs de ce peuple Syrien, qui abrite d'ailleurs les chrétiens originaux, parlant encore en Araméen et dépositaires des premiers rites de cette religion, et que les rebelles salafistes massacrent, soient aussi prompts à parler de ce qui se passe depuis plus de 50 ans en Palestine, et des massacres de civils innocents à Jenine, Gaza, Bethléem, Ramallah etc...
Mais là, je suppose que ce n'est pas la même chose?
Ceci étant dit en passant comme cela, parce qu'il y a aussi les chrétiens au Pakistan (le peu qu'il reste), les Rohingyas en Birmanie, le drame civil du Cachemire etc....
Oui. C'est beau de défendre le peuple Syrien en réclamant qu'on l'arrose de bombes...pour son bien.
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