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Il arrive dans une limousine, se gare.
On aperçoit au fond une foule, qui se met à acclamer le petit homme qui rejoint les ouvriers en colère d'Aulnay-Sous-Bois: entouré de la sécurité, au fur et à mesure qu'il arrive, les hommes qui manifestent se calment, les CRS lâchent leurs étreintes et Hollande semble grandir, puisqu'il rompt le cordon sanitaire: personne entre eux et lui.
On voit presque plus rien, on aperçoit sa tête dégarnie et des gilets verts de ces grands gaillards. On sent qu'ils écoutent, qu'ils parlent.
A nouveau, une clameur...
Encore des discussions.
Puis le grand homme d’État part: à nouveau, les hommes s'échauffent, à nouveau, les CRS sont malmenés et maintiennent à peine, tant bien que mal, sans leurs armures, les vrais travailleurs qui s'inquiètent pour la disparition programmée d'une usine, encore...encore une de plus...
On voit Hollande s'en aller, et le calme , et l'apaisement parait le suivre. l'escorte est débordée, il s'arrête encore vers un journaliste, échange quelques mots: on ne peut l'empêcher d'aller où il veut, vers les autres...
En fait, il avait le choix: c'est délibérément qu'il a rejoint les manifestants puisque l'entrée du studio est à l'opposé.
Seulement depuis tant d'années, l'autre candidat ne peut plus aller où il veut, il se cache, esquive les Français, il a peur.
On a donc éloigné au plus reculé la manifestation.
Je n’ai pas vu l'entrée de Sarkozy à la plaine St Denis. A vrai dire, j'aurais bien voulu mais je me doute qu'il a du s'engouffrer sans un mot ni regard pour les vrais travailleurs...
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