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Certaines choses sont passées sous silence, d'autres sont carrément transformées.
Vue d'Allemagne, la réalité est vraiment différente.
Tout d'abord, les Allemands n'aiment pas du tout l'attitude de leur Chancelière. Vue d'ici, elle semble être un mur d'entêtement: en témoigne le titre de la dernière Émission de C dans l'Air hier.
Et ben non, pas du tout, les Allemands reprochent à Angela Merkel son côté trop flexible, limite servile. Elle aime trop le pouvoir et ferait n'importe quoi pour le garder et ça, ils détestent...
Merkel plie face aux Banques et ça, ils en ont carrément assez, surtout dans les milieux des Affaires. Ils aimeraient bien qu'on fasse rentrer dans le rang les Banques et qu'elles prêtent un peu plus.
Bien sûr, ils parlent du nécessaire assainissement des finances publiques. Mais ils soulignent aussi que si l'Allemagne l'a fait, cela s'est fait petit à petit et que demander une austérité brutale rapide, cela est stérile.
Certains ont même une méconnaissance du problème économique français: ils insistent sur le fait d'épargner plutôt que de dépenser alors qu'en France, nous épargnons trop, l'argent n'est pas investi et dort.
Si vous parlez en fait aux Allemands et leur expliquez ce que veut faire la France, alors ils se détendent et sont heureux que la coopération franco-allemande puisse vraiment redémarrer.
Car Merkel plie aussi trop devant les grandes puissances internationales, selon eux.
En fait, ils la trouvent molle...
Et attendent vraiment beaucoup de Hollande pour qu'ils puissent peser plus dans l'échiquier international.Mais pourquoi nous raconte-t-on autant de conneries?
Désolée mais ça, ça sort du cœur: avec tous nos soit disant experts et spécialistes qu'on nous pond à la télé et dans les autres médias et qu'on paye à prix d'or ou qui se font leur carrière sur notre dos...
Enfin, le Allemands sont des fervents tenants d'une immigration stimulant la bonne santé économique. Comme le disait Politeeks, leur population vieillit et ils savent qu'ils ont besoin d'une immigration pour y remédier, sans cela, leur société mourra de vieillesse. Le racisme n'est pas leur problème: c'est un concept qui leur est étranger globalement, et se localise sur de petites portions de territoire. Il n'y a pas ce climat délétère et pourri que les nationalistes populistes drainent et que nous subissons, nous, la grande majorité des citoyens normaux.
En fait Merkel est très isolée dans son pays. Le peuple allemand est un grand peuple et ils sont loin d'être ce troupeau de bœufs que la presse française se plait à décrire.... Très bonne analyse !
RépondreSupprimerCher ami, c'est celle que m'ont donnée nos amis allemands. Un travail de journaliste, quoi, ce n'est pas si compliqué:-)
SupprimerBonne journée, merci!