Voilà un des auteurs que je préfère au sujet de la façon de penser.
Bien qu'il soit nécessaire de remettre dans le contexte les écrits de Descartes, la méthode qu'il propose, pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, les informations et idées qu'on nous assène comme vérité, cette méthode permet surtout de ne rien prendre pour acquis, et de passer au crible toute source de réflexion.
Si il y a la moindre des choses qui ne paraissent pas logiques ou fausses, cela peut remettre en cause toute la démonstration qu'on nous fait sur le bien-fondé d'une discussion, par exemple, ou sur l'interprétation d'un fait.
C'est ainsi que je procède pour me faire mes propres opinions et je ne peux que vous engager, lecteurs de quelque horizon que ce soit à essayer de faire de même.
Le doute raisonnable de Descartes le convainc que la seule chose qu'on ne peut remettre en question selon lui est Dieu, d'autres diraient la Science, d'autres la Nature.
Mais dans notre vie où on nous assène des vérités toutes faites, un peu de cartésianisme ne fait pas de mal:
Bien qu'il soit nécessaire de remettre dans le contexte les écrits de Descartes, la méthode qu'il propose, pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, les informations et idées qu'on nous assène comme vérité, cette méthode permet surtout de ne rien prendre pour acquis, et de passer au crible toute source de réflexion.
Si il y a la moindre des choses qui ne paraissent pas logiques ou fausses, cela peut remettre en cause toute la démonstration qu'on nous fait sur le bien-fondé d'une discussion, par exemple, ou sur l'interprétation d'un fait.
C'est ainsi que je procède pour me faire mes propres opinions et je ne peux que vous engager, lecteurs de quelque horizon que ce soit à essayer de faire de même.
Le doute raisonnable de Descartes le convainc que la seule chose qu'on ne peut remettre en question selon lui est Dieu, d'autres diraient la Science, d'autres la Nature.
Mais dans notre vie où on nous assène des vérités toutes faites, un peu de cartésianisme ne fait pas de mal:
« Je ne sais si je
dois vous entretenir des premières méditations que j'ai faites ; car
elles sont si métaphysiques et si peu communes, qu'elles ne seront
peut-être pas au goût de tout le monde. Et toutefois, afin qu'on puisse
juger si les fondements que j'ai pris sont assez fermes, je me trouve en
quelque façon contraint d'en parler. J'avais dès longtemps remarqué
que, pour les mœurs, il est besoin quelquefois de suivre des opinions
qu'on sait être fort incertaines, tout de même que si elles étaient
indubitables, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, mais, pource [parce]
qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je
pensai qu'il fallait que je fisse tout le contraire, et que je
rejetasse, comme absolument faux, tout ce en quoi je pourrais imaginer
le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait point, après cela,
quelque chose en ma créance, qui fût entièrement indubitable. Ainsi, à
cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu'il
n'y avait aucune chose qui fût telle qu'ils nous la font imaginer. Et
pource qu'il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même
touchant les plus simples matières de géométrie, et y font des
paralogismes, jugeant que j'étais sujet à faillir, autant qu'aucun
autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j'avais prises
auparavant pour démonstrations. Et enfin, considérant que toutes les
mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir
quand nous dormons, sans qu'il y en ait aucune, pour lors, qui soit
vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étaient
jamais entrées en l'esprit n'étaient non plus vraies que les illusions
de mes songes.
Mais, aussitôt après,
je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était
faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque
chose. Et remarquant que cette vérité : je pense donc je suis,
était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes
suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je
jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier
principe de la philosophie que je cherchais. »
René Descartes (1596-1650), Discours de la méthode, IV.
Desproges aurait pu dire "on peut douter de tout ..mais pas avec n'importe qui" il a préféré dire "le doute m'habite" en précisant que ce n'était pas un gros mot.
RépondreSupprimer"Toute secte, en quelque genre que ce puisse être, est le ralliement du doute et de l'erreur. " Voltaire
Je suis vraiment d'accord, en plus Voltaire est dans mes favoris:-)
SupprimerEt que dire de Desproges...
On est en bonne compagnie
Merci!
Encore un point commun chère RosaL ;)
RépondreSupprimerCela me fait très plaisir alors, cher Winston:-)
SupprimerBravo pour cette mise en lumière.
RépondreSupprimerJe te donne donc le lien sur les méthodes de l'école experimentale ..;" LA SOURCE.."qui transmet le savoir ainsi .
Elle existe depuis 60 ans , s'est peaufinée depuis.
Elle permet aux élèves malgré tout de rester adapter au système tout en appliquant cette axiome de ne prendre rien comme acquis....
Pas de cours magistrale
Les sujets sont approfondis et expliquer par les élève eux mêmes , expliqués aux autres et non pas le professeur lui même...sauf bien évidement certaines bases..
.....Le PROFESSEUR étant là comme transmetteur et liant du groupe..et non pas celui qui détient le savoir et seul à gérer l'autorité....
Les enfants apprennent.. tout en étant heureux d'aller à l'école....
Ils passent leur temps à DÉCOUVRIR ET NON Pas À cracher LEUR SAVOIR.....
...Sont heureux d'apprendre et débattre de tout..., jouer , créer, partager...
Il n'existe de ce faite pas de rapport dominant dominé CAR LE PROFESSEUR A UN AUTRE ROLE
Ils APPENNENT LA VIE DE GROUPE AUTREMENT et surtout....
Le leader apparait spontanément par la force des choses ....
Sa place n'est pas définitivement installée..un meilleur survient..et le groupe se
transformE............Si l'ensemble est en accord...
C'este pourquoi je pense que cela transformerait la société en profondeur.
Les personnes appartiendraient à un groupe sans rapport -Domination Humiliation.-...que l'on voit à tout les échelons de la société occidentale.de ...la Famille au Travail...
.Les personnes s'épanouiraient toutes...car toute se sentiraient à leur place , développant ses propres capacités...sans notion de compétition...ni d'humiliation, stimulées pour donner le meilleur de ses propres capacités...et par ce faite valorisée.par elle même et acceptée par le groupe.
De la famille ....aux amis jusqu'au groupe sociale et le travail...
Le rapport n'étant plus uniquement un Rapport Dominé Humilié...Punition Sanctions,Bon point,
qui induit REVOLTE..FRUSTRATION..Coups bas...
A long terme Ces mêmes personnes ne seraient pas celles qu'on voit devenir adultes...dominant le plus faibles...quelque soit sa place....De ses enfants jusqu'au groupe...La Nation qui accepte de faire des guerres et de dominer le monde....
.Axiome que personnes ne semble remettent en cause...
Car qu'est ce que la guerre à part essayer de dominé par la force plutôt que le partage des idées pour la cohésion du groupe..ou du Monde cette fois ci...afin que le Groupe s'allient au meilleurs propositions...
Bien sur , ce discourt semble totalement UTOPIQUE
mais n'est en aucun cas un système anarchique...au sens usuel du terme..
Sachant aussi que tout peut être remis en questions
si le groupe se relie à la cause commune....
Voilà pourquoi, je pense que l'école est essentiel..non pas uniquement pour la CULTURE
mais la COHESION du groupe qui, se fait à l'école de façon inconscient ,mais dont les bases seraient totalement différentes
http://afaslasource.org/JeanneHoulonSenatNov09.pdf
Bonjour, Cocolou,
SupprimerJ'ai vu ce genre de pédagogie par certains de mes professeurs d'allemand et de de français. C'était dans le milieu des années 80.
J'ai aussi vu cette façon de faire dans les gymnasiums en Allemagne.
Donc c'est applicable.
Merci de ton passage