Dans la vie, rien n'est simple, blanc ou noir, il n'y a jamais les salauds et les gentils de l'autre.
En politique, il y a juste des idées et ce qu'on pense être le mieux pour le futur.
Humaniste pour la gauche, le centre et le gaullisme social, élitiste pour la droite et récompense du mérite.
Pour les religions, ce sont les hommes qui souvent les travestissent. Certains nous montrent bien que ce n'est jamais simple.
La religion chrétienne est une religion de paix, d'ouverture et d'amour à la base.
Elle n'est basée ni sur le racisme ou la fermeture au monde.
Témoin l'Abbé Pierre.
Voici l'appel qu'il lança à Israël pour la Palestine, c'est un homme indigné qui souffre avec ceux qui sont opprimés, comme il s'insurgea toute sa vie contre les pauvres et ceux qui étaient exclus, relégués dans la rue.
"Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides et qui ayant tout, disent avec une bonne figure, une bonne conscience, nous, nous qui avons tout, on est pour la paix. Je sais que je dois leur crier à ceux là, les premiers violents, les provocateurs de toute violence, c'est vous ! Et quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits enfants, avec votre bonne conscience, au regard de Dieu, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d'inconscients que n'en aura jamais le désespéré qui a pris des armes pour essayer de sortir de son désespoir ..."
Voilà ce que disait Dominique de Villepin lors de la mort de cet homme d'exception:
En politique, il y a juste des idées et ce qu'on pense être le mieux pour le futur.
Humaniste pour la gauche, le centre et le gaullisme social, élitiste pour la droite et récompense du mérite.
Pour les religions, ce sont les hommes qui souvent les travestissent. Certains nous montrent bien que ce n'est jamais simple.
La religion chrétienne est une religion de paix, d'ouverture et d'amour à la base.
Elle n'est basée ni sur le racisme ou la fermeture au monde.
Témoin l'Abbé Pierre.
Voici l'appel qu'il lança à Israël pour la Palestine, c'est un homme indigné qui souffre avec ceux qui sont opprimés, comme il s'insurgea toute sa vie contre les pauvres et ceux qui étaient exclus, relégués dans la rue.
"Ceux qui ont pris tout le plat dans leur assiette, laissant les assiettes des autres vides et qui ayant tout, disent avec une bonne figure, une bonne conscience, nous, nous qui avons tout, on est pour la paix. Je sais que je dois leur crier à ceux là, les premiers violents, les provocateurs de toute violence, c'est vous ! Et quand le soir, dans vos belles maisons, vous allez embrasser vos petits enfants, avec votre bonne conscience, au regard de Dieu, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d'inconscients que n'en aura jamais le désespéré qui a pris des armes pour essayer de sortir de son désespoir ..."
Voilà ce que disait Dominique de Villepin lors de la mort de cet homme d'exception:
à tous les Français", a déclaré lundi le Premier ministre Dominique de Villepin. Dans un communiqué, le Premier ministre a exprimé "beaucoup de tristesse" après le décès du fondateur des compagnons d'Emmaüs et salué "la mémoire d'un homme de coeur et d'engagement, qui a montré à tous le chemin vers les plus démunis".
"L'abbé Pierre a été, toute sa vie durant, une force d'indignation capable de faire bouger les coeurs et les consciences", "il s'est consacré sans relâche à aider les plus pauvres à tracer leur chemin", a ajouté M. de Villepin.
L'abbé Pierre,
fondateur des compagnons d'Emmaüs, résistant et ancien député, est
décédé lundi à 05H25 à l'hôpital du Val-de-Grâce. Il avait 94 ans.
Source ici
Non dans la vie, rien n'est simple.
un grand bonhomme
RépondreSupprimerrien d'humain ne lui est resté étranger
et il a organisé sa non-canonisation
un modèle pour l'humanité
Oui!
SupprimerJ'avoue avoir tiqué quand j'ai lu "la religion chrétienne est une religion de paix, d'ouverture et d'amour à la base. Elle n'est basée ni sur le racisme ni sur la fermeture au monde."
RépondreSupprimerJ'ai tiqué d'abord sur un détail : il n'y a pas de religion chrétienne, mais des religions chrétiennes. Et j'ai tiqué aussi sur cette belle affirmation, me souvenant de toutes les horreurs qui ont trouvé leur justification dans la religion. Peut-être est-ce bien l'homme qui souvent la travestit, mais il n'a pas à chercher bien loin dans ses textes sacrés pour trouver de quoi la travestir. Et l'esclavage, le racisme, le sexisme ont tous trouvé leur illustration dans les textes religieux.
En fait, il en va de la religion, quelle qu'elle soit, comme de l'histoire de France dont nous avons tellement parlé dernièrement : il y a de l'ombre et de la lumière, des hommes pour déshonorer l'une ou l'autre et d'autres pour leur rendre leur honneur. L'abbé Pierre est de ceux qui rendent son honneur au catholicisme.
Mon cher, vous êtes un con de la plus belle eau. Je sais bien que ce commentaire ne passera pas, mais je tenais tout de même à le taper de mes petits doigts : vous êtes un con.
SupprimerLes hommes font la religion, j'aime à penser cela, à part les sectes, les hommes tendent vers un vrai idéal, les autres sont hypocrites, et j'ajoute que les agnostiques et les athées sont aussi des personnes qui s'élèvent vers un absolu et une envie de choses meilleures.
SupprimerMais bien sûr que la religion catholique traine son passé honteux d'oscurantisme et ses aberrations...et aussi l'Abbé Pierre! merci!
C'est le problème d'un culte singulier conjuguer au pluriel.
SupprimerEn cela, qu'il faut lire non pas "l'apologie" (candide) de la religion dans les mots sus-cité, mais plutôt la "conjugaison" particulière raccord avec l'idée que Rosa L s'en fait.
De plus, il est tellement évident que la religion dans son "absolu" pratique reste maitresse en chaque pratiquant, il ne peut et ne doit assumer ce que les autres entendent par d'autres pratiques, comme vous le faites justement remarquez, plurielles.
Je crois que le problème et qu'il y a depuis toujours confusion entre la foi et le culte, la foi ne répond pas à d'autre chose qu'elle même. Le culte, lui en revanche repose sur des pratiques externes donc institutionnelles, politiques. Et je pense, que le catholicisme tel qu'il est décrit ne peut pas être celui des institutions, ni des institués car il est ici, définition d'une et indivisible personne.
Je partage votre critique néanmoins sur l'histoire tourmenter de cette religion.
Didier, on est toujours le con de quelqu'un, et de ne pas le savoir rend l'ignorant encore plus con!
Supprimer@ Didier Goux
SupprimerJ'ai beaucoup apprécié votre argumentation, qui ne souffre pas de contradiction. Vous comptez m'inviter à dîner ?
Pourquoi pas ?
SupprimerDidier était déjà occupé ce week-end avec des convives
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