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mardi 24 juillet 2012

Recherche Exception Culturelle Désespérément

Il y en a qui vont être rassurés, je ne suis pas spécialiste en informatique, je me débrouille, comme on dit.
Internet est un outil formidable mais d'un poussif grave quand il s'agit d'avoir accès à la culture française de façon vérifiée et certifiée.
Oui, me diriez-vous, il y a les bénévoles et bien sûr Wikipédia...les sites de passionnés et les forums.
Alors pourquoi on se plaindrait?

Prenez l'exemple d'une envie que vous auriez de visionner un vieux film libre de droits tombé dans le domaine public ou d'avoir accès à une banque de données sur l'Histoire que vous pouvez trouver en vous rendant dans n'importe quelle bibliothèque universitaire...

Voilà ce qu'on trouve sur le site de l'INA:
 Un exemple parmi tant d'autres...


Voilà la banque de donnée de la BNF, bibliothèque numérique de France en libre accès: on trouve des sites anglais, suisses, canadiens et juste un français perdu au milieu qui a un intérêt limité pour le pékin moyen...Je vous laisse juge de la qualité du site à l'heure du web interactif...
Je recherchais aussi un florilège de la poésie Française, je vais sur le Ministère des Affaires étrangères: voilà ce que j'ai trouvé ci-dessus...
Je vais sur l'Institut Français et je vois la Princesse de Montpensier à visionner de Bertrand Tavernier, je me dis chouette...Je clique et je trouve la boite de dialogue suivante ci-dessus...on me dit gentiment que n'étant pas un organisme français à l'étranger, j'ai droit à rien...

Et là, je me dis que j'en ai ras-le-bol de l'exception culturelle à la Française, qui n'a pas l'air de franchement être pris au sérieux depuis des années, on va dire 10 ans minimum...Je me dis que je m'en tape des sermons sur ne pas télécharger illégalement, moi j'agis de façon honnête parce que ma conscience me le dit et non pas par peur...

Et que les 12 millions que coûte le dispositif Hadopi par an, si on les mettait dans un vrai portail culturel et historique du Ministère de la Culture ou de l'Enseignement...et qu'on laissait les industries du disque, des films etc...se démerder avec leurs problèmes de téléchargement illégal car ce n'est pas à nous de payer pour des pirates malhonnêtes dont nous ne sommes pas alors qu'on peut facilement investir dans des programmes destinés à bloquer les téléchargements et autoriser la vision seule...
Un système de peer to peer promis par Hollande avant que Fleur Péllerin se charge du numérique se fait vraiment attendre...

Bref, je me fous de ce que ça couterait...et après il y en a qui parlent de la défense de notre culture...ils sont où, ces gens-là? Ceux qui pourraient pourtant être les plus fervents défenseurs de la pérennité de notre culture...si on les écoute...c'est vrai ça, où sont-ils?




7 commentaires:

  1. Baptiste N.7/24/2012

    Bon, je crois que je deviens un commentateur compulsif.

    J'ai peur, mais je me trompe sans doute, que cette culture là, ne soit pas vraisemblablement la plus consommé, la plus demandé. La culture du Net, pour beaucoup je crois, se résume, a "facebook", "youtube". Je grossis, les traits mais au fond, tout va plus vite aujourd’hui, tout est "disponible" donc, les choses on moins de valeurs. Indéniablement.

    Or paradoxalement les services d’État gestionnaire de la culture (celles qui n'est pas spécialement "consumeriste"), équivalent aux bibliothèques et ce sur le Web, sont victimes d'une grande lenteur. Je crois, qu'ils sont liés au retard que les politiques ont pris, a considéré l’importance d'internet. Témoigne, d’ailleurs l’imbroglio Hadopi/Acta/Sopa/Pipa, guidé par les majors, et les ayant droits.
    Qui montre, que plus que la culture, l'argent reste la valeur préemptant les préoccupations citoyennes.

    Il est vrai, que le politique semble être celui qui décide, sans détenir toutes les ficelles du sujet traité, ayant le mot budget en point de mire, ceci pourrait expliquer cela. C'est sans doute emprunt d'idée reçu, et incomplet mais je crains que l'argent, soit souvent le cœur du problème.

    Résultat, la culture, celle qui nous fait défaut, relève souvent de l'investigation.

    Petit mention a l'intention de Rosa L, je pense que la culture sans travail, sans cette frustration fréquente, cette aspect singulier ne serait plus vraiment en phase avec l'étymologie du mot. Quand on parle d'"agriculture" , ce n'est pas usurper.

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    1. Oui, bien le temps que l'on perd à retrouver les références que l'on a pour les préciser et ne pas sortir des conneries, j'aimerais bien le retrouver dans une vraie bibliothèque numérique encyclopédique gratuite en consultation seule et pouvoir me cultiver à mon aise.
      De toute façon, l'effort fait partie de l'apprentissage et on apprend toujours le long de sa vie de nouvelles choses, je suis une droguée de tout ce qui est de l'ordre d'apprendre:-)
      Merci!
      Et franchement, vous êtes toujours le bienvenue, c'est génial d'être soutenue par vous et d'autres!

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    2. Baptiste N.7/24/2012

      Oh ! Encore une fois tu m'en vois ravie. : )

      C'est surtout que quand on cherche, on trouve toujours des choses, que l'on ne suspecter pas, et souvent, pour ma part, je me perd a examiner un tas de choses que je n'avais pas prévu d'étudier.

      "je suis une droguée de tout ce qui est de l'ordre d'apprendre" : Cela se voit, et sa fait plaisir, car mieux que cela, vous aimez a le partager.

      Je vous souhaites, tout un tas de soutiens positifs, a défaut, constructifs. Et comme je vous l'ai dis la première fois que j'ai poster sur votre blog, je crois a une certaine théorie des compensations ("la vie est a ce point mathématique").

      Pour finir, j'ai peur de ne pas en avoir fini avec vous, votre blog, et vos articles.

      N.B : Je laisse intact le choix du tutoiement/le vouvoiement, c’était instinctif. J’espère que tu ne m'en tiendra pas rigueur. Ni dans un sens, ni dans l'autre. ; )

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    3. en aucune manière!
      Bonne journée:-)

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  2. Donc, ce qu'on m'avait dit est vrai : il existe réellement des gens qui regardent les films de Tavernier sans y être contraints par la force. C'est vertigineux…

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    1. Avant de vous rencontrer, moi non plus, je ne savais pas qu'il y avait des gens qui étaient capables de lire Renaud Camus non-stop sans s'endormir...
      Et d'en faire un grand écrivain...
      Quoi que ça vire souvent à la secte dans ses gentils amis.
      Et de regarder des films sur des nazis zombies.
      Ah, les gens...

      Des goûts et des couleurs, on ne discute pas.
      Ou alors on finit par se fâcher.

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  3. tsétsé7/25/2012

    Lire certains écrivains d'extrême-droite non-stop et regarder des films sur les nazis zombies
    Voilà comment on fabrique des terroristes qui tuent des gosses pour défendre la civilisation occidentale. Ou en tout cas des abrutis qui les glorifient et les soutiennent.

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