Symptomatique de l'état de déshérence dans laquelle Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont laissé les administrations, un article de la Semaine du Roussillon montre, à travers l'exemple des experts interprètes, une justice exsangue.
Il se trouve que depuis un certain temps, ces spécialistes ponctuels ne sont plus payés dans le délai de trois mois lorsqu'ils effectuent leurs missions. Certains se retrouvent donc dans une situation précaire, devant même avancer les frais professionnels sans savoir quand on réglera leurs honoraires.
Cette situation, précise le rédacteur de l'article, se retrouve aussi chez les experts médicaux-légaux et autres, n'épargne donc aucune profession qui appuie enquêtes et procédures pour un bon fonctionnement de la Justice.
En cause?
Cette mauvaise gestion est la caractéristique de l'ère Sarkozy qui s'est achevée mais nous en payons tous encore les conséquences.
La question est : comment a-t-on pu en arriver là et comment le gouvernement précédent gérait ses comptes? L'audit commandé récemment n'est pas une fin en soi, ne donne pas tous les tenants et les aboutissants, et il serait sans doute nécessaire de traduire les différents acteurs devant des commissions parlementaires ou judiciaires afin qu'ils puissent s'expliquer sur tout, et que tous soit bien mis en lumière.
Sinon, il est garanti que cela recommencera, si ce n'est dans ce gouvernement, ce sera dans un autre.
En attendant, en étant trop fair-play, la Majorité commence à payer pour une situation dont elle n'est pas responsable.Et c'est franchement regrettable.
image issue de lci.tfi.fr
Il se trouve que depuis un certain temps, ces spécialistes ponctuels ne sont plus payés dans le délai de trois mois lorsqu'ils effectuent leurs missions. Certains se retrouvent donc dans une situation précaire, devant même avancer les frais professionnels sans savoir quand on réglera leurs honoraires.
Cette situation, précise le rédacteur de l'article, se retrouve aussi chez les experts médicaux-légaux et autres, n'épargne donc aucune profession qui appuie enquêtes et procédures pour un bon fonctionnement de la Justice.
En cause?
« Le tribunal de Perpignan en frais de justice pour l’année 2010
c’est 15122 mémoires soit 2 142 667 euros plus le report de charge de
l’année précédente de769 119 euros. Plus les années passent,plus le
tribunal a de charges de travail. En2011, nous avons eu 18 609 mémoires
ce qui représente 2 321 631 euros plus 743914 euros de report de charge
de l’année précédente alors que le budget qui nous a été donné cette
année-là était de 1 450 000euros. Chaque année l’État alloue une
enveloppe aux cours d’appel qui les redistribuent aux tribunaux. Pour
l’année2012, on nous a donné 1 000 000 d’euros,déjà dépensés et sur
lesquels nous avons payé 470 000 euros pour les mémoires de2011. A
l’heure d’aujourd’hui, les mémoires rendus sont traités, nous devons 560
000 euros. Nous attendons que de nouveaux fonds nous soient alloués,
normalement au mois de septembre. Pour payer tout le monde il nous
faudrait plus de 2 000 000 d’euros par an."
Cette mauvaise gestion est la caractéristique de l'ère Sarkozy qui s'est achevée mais nous en payons tous encore les conséquences.
La question est : comment a-t-on pu en arriver là et comment le gouvernement précédent gérait ses comptes? L'audit commandé récemment n'est pas une fin en soi, ne donne pas tous les tenants et les aboutissants, et il serait sans doute nécessaire de traduire les différents acteurs devant des commissions parlementaires ou judiciaires afin qu'ils puissent s'expliquer sur tout, et que tous soit bien mis en lumière.
Sinon, il est garanti que cela recommencera, si ce n'est dans ce gouvernement, ce sera dans un autre.
En attendant, en étant trop fair-play, la Majorité commence à payer pour une situation dont elle n'est pas responsable.Et c'est franchement regrettable.
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