Elie Arié a posé une question, tellement énorme dans son absurdité, que cela ne donnait pas envie de répondre: pourquoi, écrire dans un blog?
Ceux qui me suivent savent pourquoi mais Elie intervient comme un cheveu sur la soupe, sans suivre les articles...
Il pense qu'un blog est un café du commerce numérique, en fait, c'est ce qu'il pense depuis le début, on a l'impression que ses interrogations sont plus importantes que les réponses qu'il a reçues.
Ainsi, il entend les réponses mais il n'écoute pas.
Beaucoup sont ainsi: ils ne veulent pas comprendre, lisent en diagonale ce qui les intéressent et se trompent sur le sens des mots. Ils entendent mais ils n'écoutent pas. Comme si les mots ne formaient pas des phrases intelligibles, c'est comme si ils n'entendaient que du bruit mais pas de musique.
Il oublie une chose : les autres, ceux qui viennent lire. Il oublie les liens que l'on créée. Il oublie cela. Ce ne sont pas des lecteurs qui viennent et repartent. Il n'est pas important d'avoir une floppée de lecteurs, une pléthore, bien sûr que cela peut flatter l'égo...Elie Arié semble pourtant avoir envie de cette reconnaissance. Il critique un blog mais il ne critique pas ses tribunes libres dans Marianne, alors que la démarche est la même.
Sans Juan, jamais je n'aurais lu un article d’Élie, donc sans Juan chez qui il commente, il ne serait rien, parmi les tribunes et chroniques des autres grands journaux chez qui on se retrouve par hasard, qu'on lit, entre d'autres articles, puis de chez qui on repart pour revenir parfois par hasard, au gré de l'actu, qu'on oublie vite, pour aussi souvent ne pas revenir du tout.
C'est ce blog-là, qu'il assimile à une quantité négligeable comme les autres, qui fait qu'il existe pour moi, comme une personne.
Voilà ce que je lui ai répondu, tout à l'heure:
"La plupart des lecteurs de bonne foi sont des gens très gentils et j'ai la chance qu'ils m'aiment bien, c'est aussi cela un blog :-) simplement faire des choses pour les autres, aimer les autres , apporter des échanges, du positif, penser que des gouttes d'eaux puissent faire un océan, croire en l'autre.
C'est vrai, un blog, ce n'est rien, une personne, elle n'est rien. C'est avec les autres que cela fait un tout.
Une idée ici, c'est un battement d'aile de papillon qui peut faire toute la différence après, quand elle a transité, qu'elle a cheminé, qu'on se l'est appropriée, enrichie, développée, au point qu'on ne se rappelle plus du départ. Le départ n'est pas important, c'est ce qu'on a à l'arrivée qui l'est.
Alors, oui, ce que j'écris est dérisoire comparé à tous les autres blogs. Mais comment le ressentent les autres, c'est là, la différence.
La preuve que cela porte, c'est la violence des oppositions que je rencontre, leur disproportion, leur méchanceté.
Une idée. C'est bien plus dangereux surtout quand elle se propage.
Peu importe qui l'a eue en premier. "
Et si on n'aime pas les gens, vraiment, si on n'est pas tourné vers les autres, il ne sert à rien d'écrire, car on n'aura vraiment pas grand chose à dire, à part soigner ses frustrations sur Internet, ce qui, à part tomber sur d'autres névrosés ne sert pas à grand chose pour ses semblables, et je ne dis pas ça pour Élie Arié, je le dis pour les blogs en général.
Ceux qui me suivent savent pourquoi mais Elie intervient comme un cheveu sur la soupe, sans suivre les articles...
Il pense qu'un blog est un café du commerce numérique, en fait, c'est ce qu'il pense depuis le début, on a l'impression que ses interrogations sont plus importantes que les réponses qu'il a reçues.
Ainsi, il entend les réponses mais il n'écoute pas.
Beaucoup sont ainsi: ils ne veulent pas comprendre, lisent en diagonale ce qui les intéressent et se trompent sur le sens des mots. Ils entendent mais ils n'écoutent pas. Comme si les mots ne formaient pas des phrases intelligibles, c'est comme si ils n'entendaient que du bruit mais pas de musique.
Il oublie une chose : les autres, ceux qui viennent lire. Il oublie les liens que l'on créée. Il oublie cela. Ce ne sont pas des lecteurs qui viennent et repartent. Il n'est pas important d'avoir une floppée de lecteurs, une pléthore, bien sûr que cela peut flatter l'égo...Elie Arié semble pourtant avoir envie de cette reconnaissance. Il critique un blog mais il ne critique pas ses tribunes libres dans Marianne, alors que la démarche est la même.
Sans Juan, jamais je n'aurais lu un article d’Élie, donc sans Juan chez qui il commente, il ne serait rien, parmi les tribunes et chroniques des autres grands journaux chez qui on se retrouve par hasard, qu'on lit, entre d'autres articles, puis de chez qui on repart pour revenir parfois par hasard, au gré de l'actu, qu'on oublie vite, pour aussi souvent ne pas revenir du tout.
C'est ce blog-là, qu'il assimile à une quantité négligeable comme les autres, qui fait qu'il existe pour moi, comme une personne.
Voilà ce que je lui ai répondu, tout à l'heure:
"La plupart des lecteurs de bonne foi sont des gens très gentils et j'ai la chance qu'ils m'aiment bien, c'est aussi cela un blog :-) simplement faire des choses pour les autres, aimer les autres , apporter des échanges, du positif, penser que des gouttes d'eaux puissent faire un océan, croire en l'autre.
C'est vrai, un blog, ce n'est rien, une personne, elle n'est rien. C'est avec les autres que cela fait un tout.
Une idée ici, c'est un battement d'aile de papillon qui peut faire toute la différence après, quand elle a transité, qu'elle a cheminé, qu'on se l'est appropriée, enrichie, développée, au point qu'on ne se rappelle plus du départ. Le départ n'est pas important, c'est ce qu'on a à l'arrivée qui l'est.
Alors, oui, ce que j'écris est dérisoire comparé à tous les autres blogs. Mais comment le ressentent les autres, c'est là, la différence.
La preuve que cela porte, c'est la violence des oppositions que je rencontre, leur disproportion, leur méchanceté.
Une idée. C'est bien plus dangereux surtout quand elle se propage.
Peu importe qui l'a eue en premier. "
Et si on n'aime pas les gens, vraiment, si on n'est pas tourné vers les autres, il ne sert à rien d'écrire, car on n'aura vraiment pas grand chose à dire, à part soigner ses frustrations sur Internet, ce qui, à part tomber sur d'autres névrosés ne sert pas à grand chose pour ses semblables, et je ne dis pas ça pour Élie Arié, je le dis pour les blogs en général.
Je trouve étrange votre démarche consistant à avoir posté cet article dans les commentaires d'un de mes articles (dans lequel il n'était pas question de vous) sur le site de Marianne, hebdomadaire qui ne m'appartient pas (contrairement à votre blog), mais ça ne me dérange pas.
RépondreSupprimerPrenons cette démarche insolite pour ce qu'elle est:une pub pour votre blog, en vous souhaitant qu'elle y attire de nombreux lecteurs supplémentaires, qui compensera largement la fin de mes interventions sur votre blog (à la satisfaction générale), car je n'aime pas être utilisé.
Je vous signale aussi l'article des coulisses de Juan, où vous pourrez tenter d'en glaner quelques autres:
http://sarkofrance.wordpress.com/2012/09/12/les-blogs-sont-des-bistrots/
Bonne pêche.
Elie Arié
J'ai vu.
SupprimerCe n'est pas une question de publicité: vous avez essayé, dans vos commentaires de me demander un avis, non?
Mais vous n'avez absolument pas cité les sources de votre recherche, ce qui ne se fait pas.
C'est plutôt vous qui vous êtes servi de moi.
En postant, cela a juste rétabli la balance, et vu les longs commentaires, et les réponses qui vous ont été faites, dire qu'on ne vous a pas répondu n'est pas du tout un procédé honnête, mais c'est réparé.
On est quitte.
Vous n'êtes pas persona non grata mais s'il vous plait, argumentez vos interventions, arrêtez l'argument d'autorité, je suis sûre que vous méritez mieux, votre intelligence mérite mieux.
Vous avez franchement un grain vous !!
Supprimer"Prenons cette démarche insolite pour ce qu'elle est:une pub pour votre blog, en vous souhaitant qu'elle y attire de nombreux lecteurs supplémentaires, qui compensera largement la fin de mes interventions sur votre blog (à la satisfaction générale), car je n'aime pas être utilisé."
Votre prétention est déplorable au sens où elle n'est même pas éhonté, on sent qu'elle est factice. N'y croyant pas vous même. Ce n'est pas choquant (ni même insolite), c'est déplorable. J'ai de la peine pour vous, sincèrement. D'ailleurs si je n'en avais pas, je ne prendrais pas le soin de répondre a chacune de vos interventions.
@Rosa : Je pense que vous avez bien fait, cette situation méritait son article.
Un blog... ou parfois des sites de discussion comme il y en avait davantage avant justement que les blogs ne les supplantent plus ou moins, c'est tout simplement passionnant. Surtout, les rencontres que l'on fait là se prolongent dans la "vraie vie", autour d'un pot, même en hôte reconnaissant chez un autre blogueur qui ouvre sa table, ou parfois la chambre d'amis. Là, on ne se sent vraiment pas inutile, et réciproquement. L'autre lointain devient l'ami. Ces amitiés-là sont précieuses, parce dépassant largement ces "amitiés" de circonstance, dont on ne se souvient que parce que l'adresse a été notée quelque part.
RépondreSupprimerCela est d'autant plus vrai, que celui ou celle avec qui l'on correspond, puis que l'on découvre "pour de vrai", se confie plus facilement, souvent, au hasard d'un échange épistolaire que brutalement, sans préalable. C'est au point que je pense connaître certains amis du Net mieux que leurs proches : plusieurs fois j'ai vu cette réflexion "tu sais, çà, je ne l'ai encore jamais dit à quelqu'un".
Le blog, se ce n'était que cela, ce serait déjà quelque chose de terriblement important. Mais même les lecteurs qui ne font que passer, à moins d'être vraiment fermés, en retirent quelque chose même si une réponse acerbe est la seule marque de leur passage.
Mon vrai contact le plus ancien sur le Net, qui dure toujours, c'était il y a dix ans. Nous nous sommes rencontrés maintes fois maintenant. Alors non, qu'on ne dise pas que les blogs, cela ne sert à rien.
Je sais, oui:-)
Supprimer@ babelouest : C'est bien écrit, c'est ce qui manqué dans "nos" interventions en réponse a EA, qui j’espère suffira à contredire la définition dans laquelle il s'est glissé .
SupprimerLui qui parler de dialectique si mes souvenirs sont bons...
Ajoutons qu'il est aussi abusif que ridicule de qualifier, comme vous l'avez fait sur Marianne2f, de "droit de réponse" un commentaire à un article où il n'est absolument pas question de vous.
RépondreSupprimerEt j'arrête là.
Elie Arié
Je vous ai répondu plus haut.
SupprimerDepuis le temps que vous étiez sensé arrêter !! Faite attention, je ne vous met pas dans le même sac, mais un certain DG eu fait ce genre de déclaration sans en tenir le suivi.
SupprimerPour le reste, cessez donc de requalifié tout ce qu'on vous donnes. Prenez un peu, ne faite pas l'enfant, vous savez on a tous à apprendre les uns des autres. Et c'est un peu puéril de penser tout détenir seul.
Oui, est ce que l'on existe "toussa toussa" ..
@ Rosaelle
RépondreSupprimerVous aviez bien dit, sur le blog de Juan, (suivant une logique qui m'échappe...),que vous ne censureriez pas ma réponse si je répondais à toutes les questions que vous me osiez?
Je crois n'en avoir oublié aucune?
Alors?
EA
Votre réponse ne me convainc pas du tout: vous avez répondu à la question dans quel but mais pas pourquoi vous écriviez, ce n'est pas pareil.
Supprimer@ Rosaelle
RépondreSupprimerQue ma réponse vous convainque ou pas n'est pas la question, je vous ai longuement répondu sur les raisons pour lesquelles j'écris, et je n'en vois pas d'autres:
-parce qu'on écrit toujours pour soi,
-pour le plaisir d'écrire,
-pour ce que j'apprends par les recherches auxquelles je m’astreins à chaque article ou livre,
-pour les "bénéfices secondaires non financiers" que m'apportent mes écrits.
De même, il n'y a aucune relation entre un droit de réponse à un article qui me concerne, et les réponses aux questions que vous me posez dans les commentaires d'un article de Juan.
Enfin, c'est votre blog, vous censurez ce que vous voulez et qui vous dérange, mais n'allez pas chercher des prétextes à la noix.
EA
Cela explique dans quel but mais pas le processus qui déclencha votre désir d'écrire: le pourquoi.
SupprimerDonc quand je vous répond, cela ne vous convient pas mais quand moi, vos réponses ne me vont pas, ce sont des prétextes à la noix?
CQFD
Je ne sais pas ce qui a déclenché mon désir d'écrire, qui remonte à plus de 50 ans: voilà qui justifie très logiquement la censure de mon droit de réponse à un article qui s'en prend à moi.
SupprimerCQFD :-)))
En psychiatrie, on appelle ça des rationalisations: chercher des prétextes qui ont l'air logique à une décision qui relève, en réalité, de toutes autres raisons, non avouables.
EA
Je ne me prends jamais à la personne mais au personnage public, nuance.
SupprimerCe n'était pas de la censure mais une leçon: vous ne savez pas pourquoi vous avez commencé à écrire et vous demandez aux autres pourquoi ils tiennent un blog...
Moi je sais que j'ai fait ce blog parce que ce que je lisais ne me satisfaisait pas. C'est utopique, dérisoire mais vrai.
J'apporte juste ma note à un concert numérique. Sans prétentions même financières.