Alias @Nyantho sur Twitter revient dans Rosaelle

Ça faisait longtemps que ma plume n’avait pas frappé. J’avoue que dernièrement, je me suis voué à ce plaisir coupable afin de séduire mon ex. Je crois que ça a bien fonctionné. C’était fait un peu inconsciemment je crois, parce que les sujets dont j’ai parlé me tenaient quand même à cœur et que j’avais vraiment envie d’écrire, elle m’a un peu servi de muse. C’est du passé maintenant. J’ai un peu de temps, et bon j’avoue que la raison principale d’écrire pour moi est d’amuser la galerie.
Aujourd’hui je reviens à l’écriture d’un article pour parler du fameux réseau social dont tout le monde parle, Twitter bien entendu. Bon, je vais maintenant employer le mode interrogatif bien que tout le monde connaisse la réponse aux questions succ3ssives que je vais poser mais c’est du plus bel effet ! Quel est l’endroit où je peux avoir une conversation très intéressante avec une actrice porno ? Quel est l’endroit où je suis populaire et que les gens s’intéressent à ce que j’ai à dire ? Quel est l’endroit où je peux insulter un producteur de la série Docteur House lorsqu’un épisode m’a déplu ? Quel est l’endroit où je peux féliciter personnellement une scénariste de Docteur House pour l’épisode qu’elle a écrit et où un échange s’instaure ? Quel est l’endroit où je peux me moquer de Benoît Hamon sur un tweet en anglais qu’il a écrit et découvrir ensuite par lui qu’il s’agit d’une situation de Obama ? Quel est l’endroit où je peux me défouler sur Bruno Masure lorsqu’il dit des bêtises ? Quel est l’endroit où je discute avec Denis Brognart en plein Koh-Lanta ? Quel est l’endroit qui rend les programmes de France 3 intéressant ? Quel est l’endroit qui donne envie de regarder confession intime, qui idolâtre Bernard de la Villardière ? Qui m’a fait me mettre à l’amour est dans le pré ? Qui m’a fait discuter avec des personnes formidables, m’a permis de faire de très belles rencontres ? Bon vous connaissez déjà la réponse.
Je me suis inscrit sur ce site avant que ce ne soir réellement à la mode, précisément le 5 juillet 2010. Mais pas assez tôt à mon goût. Twitter ne s’explique pas, twitter se vit. Ma folie n’a d’égal que mo humour, et ces deux caractéristiques de ma personnalité sont déchainées sur twitter. Je suis sans limite. C’est affolant le nombre de personnes qui racontent des choses super intimes, parce que justement c’est volatile, un tweet ne doit pas durer dans le temps, si c’est le cas, soit c’est parce qu’on a fait un bon mot mais la plupart du temps, si ça arrive, c’est que c’est mauvais signe. Comme a pu en faire l’expérience la première dame récemment.
En plus de cela, les émissions de télévisions sont beaucoup plus intenses, grâce au live tweet (LT). On castagne pendant les émissions politiques, on se marre pendant les télés réalités, on commente le sport et on échange aussi.
Même si je dépeins ici un cadre idyllique, il ne faut pas croire que c’est facile, en effet le tout début est difficile, c’est une sorte de désert tout en sachant que l’eau n’est pas loin. En général, il faut avoir un parrain qui s’y connait déjà et qui pourra vous suggérer une ou deux personnes. Et ensuite, la magie des algorithmes associe nos caractéristiques avec des gens qui nous ressemblent et parfois le hasard peut bien faire les choses, comme par exemple une bombe atomique qui vient nous suivre de nulle part…
Mais être sur twitter et aimer ça, je ne sais pas tellement ce que ça témoigne de la personnalité des gens. Je pense qu’il faut être un peu tordu pour tweeter régulièrement, et parfois un peu narcissique mais bon, c’est devenu aussi un formidable moyen d’information. Le coup de l’affaire DSK, le «#RadioLondres et plein d’autres choses super intéressantes. Mon postulat ici est de défendre ce site donc j’en tairai un peu les défauts. Mais il faut savoir que certain jours, les sujets les plus discutés peuvent parfois être nauséabonds et que ce que des gens prennent pour de l’humour n’est que de la méchanceté.
Enfin il faut que j’explique mon pseudo, @Nyantho, c’est mon prénom Anthony mais à l’envers, je dois ce surnom à une bonne amie, et il fait aujourd’hui ma relative célébrité. Au début j’avais simplement opté pour mes initiales AFN_N, mais c’était un peu naze vous en conviendrez. En conclusion le quart d’heure de gloire de Andy Wahrol, c’est sur Twitter que ça se passe.

par Anthony Ndika