Jour blanc, Nutella, pensées brunes et pantalon rouge

Hier, il n'y a pas eu de billets sur mon blog. Ce doit être une première depuis sa création. Je n'en ai tout simplement pas eu le temps, car j'étais toute occupée à d'autres choses.
Les heures défilaient et lorsque j'ai eu un peu de temps disponible, il était pratiquement l'heure de se coucher.
J'ai donc laissé ce jour-là, un blanc sur le blog.
Cela doit arriver. La vie est ainsi faite. Mais comme je pense à vous qui me lisez, je vous explique en quelques lignes pourquoi. Simplement.
Et pourtant, c'est vrai qu'il s'en passe des choses.

Le Nutella...ah, ce truc si gras que manger du beurre avec de l'huile en saupoudrant de sucre en poudre donne le même effet, quoi que...
Oui, ils l'ont taxé, ces salopards de sénateurs...et chez Nicolas, qui en parle, cela a suscité des réactions en nombre...
Les trucs gras, c'est bon, comme une addiction, une drogue, l'explique avec humour Jacques Ambroise
Mais au-delà du côté opportuniste de la taxe, qui vise l'huile de palme, d'ailleurs pas si dangereuse pour la santé qu'une autre huile, se profile une taxe à l'importation déguisée...Oui, l'huile de palme n'est pas produite chez nous, c'est clair. Oui, les plantations pourraient être dangereuses pour l'environnement. Non, ce n'est pas systématique. Oui, cela peut aider les pays producteurs à en tirer une économie viable...Je ne veux pas être rabat-joie mais j'ai tendance à me méfier de Greenpeace et de ses rapports, cette multinationale américaine lobbyiste qu'on devrait prendre moins au sérieux et la regarder comme un lobby américain de plus...enfin, je dis ça, moi...
Par contre, le problème est plus dans la malbouffe que dans l'écologie: les industriels utilisent cette huile pour son coût minime en huile de consommation, alors que c'est une huile de cuisson, ce qui la rend dans un produit comme le Nutella mauvaise pour la santé, alors que si on la remplaçait par du beurre de cacao...mais ce n'est pas le même prix...Par contre, si vous voulez vous régaler, apprenez à faire une ganache en ajoutant de la  pâte ou poudre de noisette au cacao, par exemple, et de la bonne crème fraîche. C'est bon, facile à faire et pas si cher...ou alors testez la recette de la pâte à tartiner maison ici...
Et puis si vous avez envie de vous empiffrer de Nutella, faites ce qui vous chante, après tout.

Autre sujet très curieux: les pèlerinages sur la tombe du Général...Captainhanka en a fait un très bon article.
Moi, ce qui me choque vraiment, c'est que Philippot, le Numéro 2 du FN ose aller se recueillir et parler de la mémoire de De Gaulle...alors que celui-ci  a échappé à plusieurs attentats ...
De plus, malgré les paroles attribuées à celui-ci par le biais de Peyrefitte, De Gaulle se fichait complétement de l'Islam dans son rapport aux musulmans en parlant à des peuples et nations, le fait qu'ils étaient musulmans devenait complètement secondaire.Voir cette vidéo qui parle de faits, dont l'interprétation de ceux-ci n'est pas exactement la même que la mienne mais qui peut bien montrer en quoi le FN et son obsession de l'Islam est à l'opposé du laïcisme affiché du Général en tant qu'homme d'état...
D'ailleurs, De Gaulle a été suspecté d'antisémitisme, était profondément antisioniste, et aimait les mouvements de libération du Monde Arabe, comme le souligne cet article..Pas si simple, de s'y retrouver mais lui ne se serait sans doute pas retrouvé dans le FN, c'est clair...
Révisionnisme, quand tu nous tiens...

Je finirai par une note d'actu plus personnelle :
En ce jour de souvenirs, de mémoire des guerres et de leurs horreur, je tiens à rendre hommage à un homme de mon pays, de ma région, qui avait des principes.

 Lucien Bersot, un franc-comtois mobilisé pendant la première guerre mondiale, qui paya de sa vie le refus de porter le pantalon d'un mort.
Lucien Bersot, un fils de paysans de la Haute-Saône, tout simple, mais digne.
A cette période, en 1915, l'uniforme français avait un pantalon rouge, ce qui fait que les Allemands tiraient sur nous comme sur des cibles vivantes. De plus, il y eut pénurie d'uniformes. On  imposa au soldat Bersot  de porter un pantalon en loques couvert de sang. Il refusa et fut exécuté, puis réhabilité en 1922..