On nous dit que les maliens appellent de leurs vœux les français et soutiennent leur gouvernement:
Voici un extrait d'un organe de presse malien sur ce qui s'est passé mercredi dernier, il faut souligner que la presse est contrôlée:
"Communiqués, avertissements, reprise des combats dans la zone de Konna n’y ont rien fait : hier encore la Coalition pour les concertations nationales composée de la Copam, d’IBK Mali 2012, de Dodini Maaya et du Front patriotique pour le Mali, ont investi la rue pour réclamer « la tenue immédiate des concertations nationales souveraines ».
« Nous sommes dans la même logique qu’hier. Nous avions signé une plate forme pour mobiliser les forces patriotiques. Hier (mercredi) nous étions en sit-in, aujourd’hui nous avons marché pour la tenue des concertations car le dialogue est une vertu cardinale », a commenté Amadou Soulalé, le porte-parole d’IBK Mali 2012"
sources: ici
Voilà ce qu'on nous apprend aussi sur cette journée de mercredi:
"Pendant que tous les regards sont tournés vers la région de Mopti ou les islamistes jurent d’attaquer les positions de l’armée malienne à Konan, les manifestants composés des éléments de la Copam, le regroupement politique IBK 2012, MP22 et d’autres mouvements moins importants se sont donnés le luxe de se manifester. Ce matin au niveau du boulevard de l’indépendance, le sit in pour la tenue des concertations nationales a donné des allures de grande manifestation sous surveillance policière. Des manifestants dont la plupart étaient des enfants et quelques jeunes qui donnaient l’air des porteurs d’uniforme aux yeux de certains observateurs. Ils ont bloqué les axes principaux de la ville de Bamako. "
« Il faut la tenue des concertations nationales pour définir l’avenir du Mali. On ne peut laisser ces gens faire du Mali leur boite privée . Et puis l’assemblée nationale doit être dissoute. On doit partir sur une base nouvelle un Mali nouveau et prospère», martèle Rokia Sanogo présidente du MP 22 . Au niveau de Kati, les quatre coins de la ville étaient verrouillés. Dans cette ville garnison ou est basé « l’homme fort » Amadou Haya Sanogo, quelques femmes et jeunes ont battu le pavé pour dénoncer l’inaction de Dioncounda Traoré et son gouvernement."
Bien entendu, cet organe de presse est aussi surveillé et contrôlé par la junte militaire.
source: ici
Voilà ce que radio canada nous apprend:
Voici un extrait d'un organe de presse malien sur ce qui s'est passé mercredi dernier, il faut souligner que la presse est contrôlée:
"Communiqués, avertissements, reprise des combats dans la zone de Konna n’y ont rien fait : hier encore la Coalition pour les concertations nationales composée de la Copam, d’IBK Mali 2012, de Dodini Maaya et du Front patriotique pour le Mali, ont investi la rue pour réclamer « la tenue immédiate des concertations nationales souveraines ».
« Nous sommes dans la même logique qu’hier. Nous avions signé une plate forme pour mobiliser les forces patriotiques. Hier (mercredi) nous étions en sit-in, aujourd’hui nous avons marché pour la tenue des concertations car le dialogue est une vertu cardinale », a commenté Amadou Soulalé, le porte-parole d’IBK Mali 2012"
sources: ici
Voilà ce qu'on nous apprend aussi sur cette journée de mercredi:
"Pendant que tous les regards sont tournés vers la région de Mopti ou les islamistes jurent d’attaquer les positions de l’armée malienne à Konan, les manifestants composés des éléments de la Copam, le regroupement politique IBK 2012, MP22 et d’autres mouvements moins importants se sont donnés le luxe de se manifester. Ce matin au niveau du boulevard de l’indépendance, le sit in pour la tenue des concertations nationales a donné des allures de grande manifestation sous surveillance policière. Des manifestants dont la plupart étaient des enfants et quelques jeunes qui donnaient l’air des porteurs d’uniforme aux yeux de certains observateurs. Ils ont bloqué les axes principaux de la ville de Bamako. "
« Il faut la tenue des concertations nationales pour définir l’avenir du Mali. On ne peut laisser ces gens faire du Mali leur boite privée . Et puis l’assemblée nationale doit être dissoute. On doit partir sur une base nouvelle un Mali nouveau et prospère», martèle Rokia Sanogo présidente du MP 22 . Au niveau de Kati, les quatre coins de la ville étaient verrouillés. Dans cette ville garnison ou est basé « l’homme fort » Amadou Haya Sanogo, quelques femmes et jeunes ont battu le pavé pour dénoncer l’inaction de Dioncounda Traoré et son gouvernement."
Bien entendu, cet organe de presse est aussi surveillé et contrôlé par la junte militaire.
source: ici
Voilà ce que radio canada nous apprend:
"Plusieurs
centaines de personnes se sont rassemblées à Bamako et à Kati, ville
garnison à 15 km de la capitale, pour réclamer des « concertations » sur
la transition au Mali, la libération de ses régions du nord, occupées
depuis plus de neuf mois par des groupes islamistes armés, et le départ
du pouvoir du président intérimaire, Dioncounda Traoré.
L'appel
à manifester a été lancé par plusieurs organisations, dont des
coalitions politiques partisanes du coup d'État militaire du 22 mars
au Mali.
Les
manifestants ont brûlé des pneus ou érigé des barricades sur des voies
publiques, perturbant la circulation et poussant des commerces et des
services à fermer par endroits.
Les
troubles à Bamako et à Kati s'ajoutent aux affrontements qui ont lieu
dans le nord du pays depuis mardi entre les rebelles islamistes et
l'armée malienne.
Dans
la région de Mopti, selon une source militaire et des témoins, les
combats se déroulaient dans le secteur de Konna, à environ 70 km au nord
de la ville de Mopti, proche du nord sous contrôle des islamistes.
Depuis neuf mois, c'est la première fois que l'armée malienne et ces mouvements s'affrontent sur le terrain.
Le
gouvernement malien Ansar Dine et les rebelles touaregs devaient tenir
jeudi des discussions directes à Ouagadougou, la capitale du Burkina
Faso, mais ces pourparlers ont été reportés à la demande des différentes
parties pour leur donner « plus de temps pour se préparer », selon le
pays hôte."
Vendredi, le gouvernement malien décide, dans un pays complétement sous couvre-feu et aux écoles fermées, de porter un coup décisif. Peu de temps après, la France décide d'aider le gouvernement.
Aide-t-on la démocratie et la concertation nationale voulue par l'opposition malienne? Ou fait-on le jeu de la junte militaire?
Qu'est-ce qui va empêcher l'opposition de se servir de la présence française, pour accuser le gouvernement d'avoir demandé l'aide des étrangers et d'avoir amené les français sur leur territoire?
Je pose juste quelques questions...
Et sinon, faites un tour sur El Pais, qui se fiche un peu de notre pomme, en rappelant que c'est un peu le chaos comme tout début de guerre, que les Allemands jurent leurs grands dieux qu'ils ne sont pas au Mali, que Susan Rice aurait fait pression sur la France pour intervenir, d'autant plus que la force africaine d'intervention au Mali serait prête...en septembre...
D'un autre côté, Cameron a été appelé à l'aide, puisque les Français, malgré les communiqués de presse très optimistes, ne s'attendaient ni à une telle organisation, ni à un tel niveau d'armement des intégristes, Cameron qui se fait vilipender par l'opposition qui l'accuse, en aidant la France au Mali, d'exposer l'Angleterre au terrorisme d'Al Qaida...
Désolée pour ceux qui ne parlent ni l'espagnol ni l'anglais, mais pour trouver des infos intéressantes, il faut parfois sortir des médias hexagonaux...
Et sinon, faites un tour sur El Pais, qui se fiche un peu de notre pomme, en rappelant que c'est un peu le chaos comme tout début de guerre, que les Allemands jurent leurs grands dieux qu'ils ne sont pas au Mali, que Susan Rice aurait fait pression sur la France pour intervenir, d'autant plus que la force africaine d'intervention au Mali serait prête...en septembre...
D'un autre côté, Cameron a été appelé à l'aide, puisque les Français, malgré les communiqués de presse très optimistes, ne s'attendaient ni à une telle organisation, ni à un tel niveau d'armement des intégristes, Cameron qui se fait vilipender par l'opposition qui l'accuse, en aidant la France au Mali, d'exposer l'Angleterre au terrorisme d'Al Qaida...
Désolée pour ceux qui ne parlent ni l'espagnol ni l'anglais, mais pour trouver des infos intéressantes, il faut parfois sortir des médias hexagonaux...
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