Tout part d'une impression, en visionnant les images de l'hommage aux Invalides de Stéphane Hessel, prononcé par François Hollande, notre président.
Je le trouve très bien, juste, et la petite touche des grands discours, il n'empêche que j'ai une impression curieuse, comme si celui qui prononçait ce discours, je n'arrivais plus à le cerner, comme si je ne le cernais pas dans son rôle de Président face à une crise, dans laquelle la qualité qui doit émerger dans ce cas-là est le courage.
Le courage, dont était loué ce matin à juste titre Stéphane Hessel:
"Nul ne pouvait lui disputer le courage", a affirmé le chef de l'Etat. Et "du courage, il en fallait pour prendre, à certaines époques, la défense des droits des étrangers", a-t-il rappelé."
sources ici
Je ne dis rien, sur le moment. Il faut dire que je partageais mon temps entre deux dossiers épineux et la télévision, comment bloguer dessus? Parfois, il faut savoir aussi se taire afin de réfléchir avant d'écrire un billet.
Très souvent, il y a ainsi des choses sur la politique du gouvernement qui me dérangent. Très souvent, je ne dis rien, j'attends de voir si il y a des résultats avant de critiquer. Non, la critique n'est pas facile, c'est un leurre. Il ne faut pas confondre cela avec la vindicte aveugle de certains opposants de l'UMP.
Je ne dis rien et je tombe sur le billet de Stef, qui parle de cet accord compétitivité emploi, sur lequel je n'ai pas parlé, justement car j'attends encore d'en savoir plus, de voir les résultats. Selon Stef, c'est pas la joie, si on prend l'exemple norvégien. Allez voir son billet, je vous le recommande.
Et je laisse un commentaire, au sujet de ce que m'inspire son billet, et cet hommage de ce matin sur Hessel.
Je vois ensuite que Stef me rejoint sur cette impression de surréalisme, entre un Président qui loue la ténacité, la pugnacité, le courage d'un homme dont mon ami Bab pense qu'il a fait une erreur de le soutenir, et ce Président qui semble si effacé, ou presque léger, presque désinvolte dans sa politique.
D'autant plus que Hollande critique sans critiquer la position de Hessel sur la Palestine, qui lui a valu d'être trainé dans la boue par les plus nationalistes tenants du souchisme, ainsi que les extrémistes de la LDJ.
Il aurait eu des désaccords avec Hessel à ce sujet, mais on a envie de lui demander en quoi il était en désaccord, qu'est-ce qui le gênait dans ses propos exactement, lui qui pendant la campagne était un défenseur acharné des droits du peuple Palestinien, surtout dans ses interviews à l'étranger, en fait, on s'en rend compte, passé le temps de la campagne, c'est clair.
Où est passé le courage de Hollande ?
Le plus curieux est que je continue à le trouver sympathique, que je continue à me dire qu'on doit lui donner sa chance et attendre des résultats, alors que j'ai l'impression de plus en plus qu'on a pris Montebourg dans le gouvernement pour faire le Don Quichotte, avec une armure cabossée, une Rossinante, et qu'on le laisse se battre contre des moulins à vent, tandis que les Grands travailleraient avec Ayrault...mais on ne sait pas trop à quoi, d'ailleurs...même si j'ai encore envie de leur faire confiance, par moments.
Je terminerai par une intervention de François Durpaire sur Hessel, qui a cité Montesquieu:
"Si je savais une chose utile à ma nation qui fut ruineuse à une autre, je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d’être français, ou bien parce que je suis nécessairement homme et que je ne suis français que par hasard."
Pensées
Cette citation m'a fait réfléchir aussi. .Même si je suis une femme...
Je le trouve très bien, juste, et la petite touche des grands discours, il n'empêche que j'ai une impression curieuse, comme si celui qui prononçait ce discours, je n'arrivais plus à le cerner, comme si je ne le cernais pas dans son rôle de Président face à une crise, dans laquelle la qualité qui doit émerger dans ce cas-là est le courage.
Le courage, dont était loué ce matin à juste titre Stéphane Hessel:
"Nul ne pouvait lui disputer le courage", a affirmé le chef de l'Etat. Et "du courage, il en fallait pour prendre, à certaines époques, la défense des droits des étrangers", a-t-il rappelé."
sources ici
Je ne dis rien, sur le moment. Il faut dire que je partageais mon temps entre deux dossiers épineux et la télévision, comment bloguer dessus? Parfois, il faut savoir aussi se taire afin de réfléchir avant d'écrire un billet.
Très souvent, il y a ainsi des choses sur la politique du gouvernement qui me dérangent. Très souvent, je ne dis rien, j'attends de voir si il y a des résultats avant de critiquer. Non, la critique n'est pas facile, c'est un leurre. Il ne faut pas confondre cela avec la vindicte aveugle de certains opposants de l'UMP.
Je ne dis rien et je tombe sur le billet de Stef, qui parle de cet accord compétitivité emploi, sur lequel je n'ai pas parlé, justement car j'attends encore d'en savoir plus, de voir les résultats. Selon Stef, c'est pas la joie, si on prend l'exemple norvégien. Allez voir son billet, je vous le recommande.
Et je laisse un commentaire, au sujet de ce que m'inspire son billet, et cet hommage de ce matin sur Hessel.
Je vois ensuite que Stef me rejoint sur cette impression de surréalisme, entre un Président qui loue la ténacité, la pugnacité, le courage d'un homme dont mon ami Bab pense qu'il a fait une erreur de le soutenir, et ce Président qui semble si effacé, ou presque léger, presque désinvolte dans sa politique.
D'autant plus que Hollande critique sans critiquer la position de Hessel sur la Palestine, qui lui a valu d'être trainé dans la boue par les plus nationalistes tenants du souchisme, ainsi que les extrémistes de la LDJ.
Il aurait eu des désaccords avec Hessel à ce sujet, mais on a envie de lui demander en quoi il était en désaccord, qu'est-ce qui le gênait dans ses propos exactement, lui qui pendant la campagne était un défenseur acharné des droits du peuple Palestinien, surtout dans ses interviews à l'étranger, en fait, on s'en rend compte, passé le temps de la campagne, c'est clair.
Où est passé le courage de Hollande ?
Le plus curieux est que je continue à le trouver sympathique, que je continue à me dire qu'on doit lui donner sa chance et attendre des résultats, alors que j'ai l'impression de plus en plus qu'on a pris Montebourg dans le gouvernement pour faire le Don Quichotte, avec une armure cabossée, une Rossinante, et qu'on le laisse se battre contre des moulins à vent, tandis que les Grands travailleraient avec Ayrault...mais on ne sait pas trop à quoi, d'ailleurs...même si j'ai encore envie de leur faire confiance, par moments.
Je terminerai par une intervention de François Durpaire sur Hessel, qui a cité Montesquieu:
"Si je savais une chose utile à ma nation qui fut ruineuse à une autre, je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d’être français, ou bien parce que je suis nécessairement homme et que je ne suis français que par hasard."
Pensées
Cette citation m'a fait réfléchir aussi. .Même si je suis une femme...
J'ai plus envie de lui laisser le temps, après un an, on voit les perspectives de ses politiques, très décevantes....
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