C'était hier, sur On n'est pas Couché.
Merci à mon amie d'avoir partagé ce lien sur Facebook:
Richard Bohringer s'exprime et dis ce qu'il pense, ce que beaucoup de gens pensent sans le dire: et cela vaut le détour!
Extraits:
"10 millions de personnes qui vivent avec moins de 1000 euros par mois"
"5 millions de chômeurs parce qu'on est bien à ces chiffres-là"
"Et ça, c'est pas la faute d'Hollande, quand même"
"Il a repris le bébé, j'dis pas que je suis toujours content mais"
"C'est pas quand même lui qui a fait tout ça"
"Depuis 30 ans, y a rien eu de fait, y a pas eu de vision"
"des régions martyrisées,(...) déficience des services sociaux, le rejet de la société parce que c'est quand même ça, Paris reste encore la Babylone magnifique qui se prend pour la France, Paris n'est pas la France! Ça, c'est certainement, c'est la chose la plus fausse qui puisse exister!"
Applaudissements.
"Et je trouve, que, en ces temps troublés, tellement troublant que les politiques, qu'ils soient de gauche, qu'ils soient de droite, ne se taisent pas enfin pour être dans la même flamme, le même univers, puisqu'on parle de République, de républicains et tout, mon cœur bat quand j'entends ça, mais pourquoi y a pas de République, pourquoi y a pas de républicains, quand on sépare comme cela, quand on balance les anathèmes, et à gauche, et à droite, et machin et quand le peuple qu'est dans la merde, qu'est en bas, tout ça, reçoit tout comme ça,(...) mais putain, je trouve ça tout très indécent quand même, très indécent, de la part de la classe politique, d'ailleurs je pense que, je vais peut-être vous dire une chose qui va vous faire bondir mais moi je pense que, non, non, je pense que le politique, le politique, qu'il soit homme ou femme, pour moi,(...) et pour l'instant, peut-être que demain je changerai d'avis mais pour l'instant (...) dans ma tête, il sert plus à rien.C'est un prestataire de services".
"Ca ne devrait pas"
"La preuve, c'est que ces putains de dettes, qui emmerdent tout le monde, qui mettent les peuples à plat, qui mettent à genoux (...)"
"On n'arrive pas à les éliminer"
"Moi, républicain, payant des impôts(...), j'aimerais bien que toutes les dettes de tous ces pays soient annulées"
"Je peux vous dire que le problème du chômage, le problème des constructions, le problème de l'avenir de nos enfants et ainsi de suite, il aurait une grande chance d'éclater et vraiment (...) de revenir vers la vie, tant qu'il y aura ces histoires de dettes, qui mettent à plat les Peuples, donc, comme vous les politiques [il s'adresse à Guaino] vous n'arrivez pas à les éliminer, ces putains de dettes, parce que la Banque, elle est plus forte que vous, c'est elle qui vous imprime la destinée de notre peuple et non pas vous, voila."
Applaudissement : On entend bravo, bravo dans le public.
Toute l'intervention ci-dessous:
Merci, Monsieur Bohringer!
Merci à mon amie d'avoir partagé ce lien sur Facebook:
Richard Bohringer s'exprime et dis ce qu'il pense, ce que beaucoup de gens pensent sans le dire: et cela vaut le détour!
Extraits:
"10 millions de personnes qui vivent avec moins de 1000 euros par mois"
"5 millions de chômeurs parce qu'on est bien à ces chiffres-là"
"Et ça, c'est pas la faute d'Hollande, quand même"
"Il a repris le bébé, j'dis pas que je suis toujours content mais"
"C'est pas quand même lui qui a fait tout ça"
"Depuis 30 ans, y a rien eu de fait, y a pas eu de vision"
"des régions martyrisées,(...) déficience des services sociaux, le rejet de la société parce que c'est quand même ça, Paris reste encore la Babylone magnifique qui se prend pour la France, Paris n'est pas la France! Ça, c'est certainement, c'est la chose la plus fausse qui puisse exister!"
Applaudissements.
"Et je trouve, que, en ces temps troublés, tellement troublant que les politiques, qu'ils soient de gauche, qu'ils soient de droite, ne se taisent pas enfin pour être dans la même flamme, le même univers, puisqu'on parle de République, de républicains et tout, mon cœur bat quand j'entends ça, mais pourquoi y a pas de République, pourquoi y a pas de républicains, quand on sépare comme cela, quand on balance les anathèmes, et à gauche, et à droite, et machin et quand le peuple qu'est dans la merde, qu'est en bas, tout ça, reçoit tout comme ça,(...) mais putain, je trouve ça tout très indécent quand même, très indécent, de la part de la classe politique, d'ailleurs je pense que, je vais peut-être vous dire une chose qui va vous faire bondir mais moi je pense que, non, non, je pense que le politique, le politique, qu'il soit homme ou femme, pour moi,(...) et pour l'instant, peut-être que demain je changerai d'avis mais pour l'instant (...) dans ma tête, il sert plus à rien.C'est un prestataire de services".
"Ca ne devrait pas"
"La preuve, c'est que ces putains de dettes, qui emmerdent tout le monde, qui mettent les peuples à plat, qui mettent à genoux (...)"
"On n'arrive pas à les éliminer"
"Moi, républicain, payant des impôts(...), j'aimerais bien que toutes les dettes de tous ces pays soient annulées"
"Je peux vous dire que le problème du chômage, le problème des constructions, le problème de l'avenir de nos enfants et ainsi de suite, il aurait une grande chance d'éclater et vraiment (...) de revenir vers la vie, tant qu'il y aura ces histoires de dettes, qui mettent à plat les Peuples, donc, comme vous les politiques [il s'adresse à Guaino] vous n'arrivez pas à les éliminer, ces putains de dettes, parce que la Banque, elle est plus forte que vous, c'est elle qui vous imprime la destinée de notre peuple et non pas vous, voila."
Applaudissement : On entend bravo, bravo dans le public.
Toute l'intervention ci-dessous:
Il a raison, mais c'est aussi notre incapacité à produire des richesses qui nous oblige à emprunter.
RépondreSupprimerEt il va falloir s'y habituer, parce que la compétition internationale fait rage, que les pays du sud veulent légitimement leur part du gâteau, qu'il va nous falloir, nous pays déjà développé apprendre à partager cette production des richesses qui fait le commerce mondial.
L'adaptation passe aussi par notre capacité à nous financer, les banques devront jouer le jeu et là le politique a son rôle à jouer. La boucle est bouclée ^^
"incapacité à produire des richesses" ? Non, volonté des multinationales de gagner toujours plus, sans se préoccuper de ceux qui font le boulot.
SupprimerEt aussi, mondialisation insensée. Le monde n'est pas fermé, mais pourquoi systématiquement aller chercher au loin des produits, en payant à peine symboliquement des "esclaves", en polluant en raison de longs transports, ce qu'on pourrait faire presque "sur place" ?
Oui, il y a une dimension politique. Jusqu'à présent les politiciens, précisément, ont laissé faire les groupes internationaux comme ils l'entendaient. Pourquoi cela ne pourrait-il pas changer ? Quitte à forcer la main à quelques grands administrateurs...
M. Bohringer a raison. Il faut effacer toutes les dettes. Seulement, en admettant que ce soit possible, si on continue à faire des déficits, on aura du mal à trouver des prêteurs qui soient prêts à voir leurs créances effacées.
RépondreSupprimerEt les banques nationales ? C'est leur rôle, que Giscard leur a subtilisé.
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