Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

Translate

jeudi 25 avril 2013

Le bel écran de fumée du Mur des Cons

Le dernier scandale à la mode médiatique: un journaliste, enfin, c'est ce qu'on dit, au vu du truc, je dirais plus un paparazzi, s'est introduit dans un local syndical, afin de montrer un grand placard, qui ne sera pas montré ici, se moquant de certains politiques, écrivains et même magistrats, de droite mais aussi de gauche (Valls, Kouchner), même si on peut douter de l'appartenance politique de ces derniers.
Le scandale du Mur des Cons est né! C'est cool! Super! Comme ça, on ne parle pas de l'austérité qui nous mène dans le mur mais à laquelle personne n'a trouvé de plan de secours, on ne parle pas de la fermeture de Florange et de la pauvreté, du Mali dans lequel on ne sait pas quoi faire, et d'autres exemples dont la liste serait trop longue....
Après Cahuzac, le mariage, c'est maintenant ce mur....Le sarkozysme a encore de beaux jours devant lui...

Romain nous explique une jolie histoire de fête foraine du temps du RPR, où il y avait des stands de tirs destinés faire des cartons sur des photos de politiques de gauche...

Mais quand c'est un syndicat censé être vendu au PS, c'est pas pareil, c'est pas potache et c'est criminel....on veut des têtes! On porte plainte: l'UMP joue les vierges outragées...Bien entendu, ce n'est pas comme si Sarkozy n'avait jamais traité les juges de "pédophiles" et qu'il n'avait jamais voulu supprimer les Juges d'Instruction, et faut dire que tout ce petit monde a toujours eu un respect immense pour la magistrature...

Mais revenons aux sources de l'Affaire:
Un local syndical est un lieu privé et dont les affichages ne sont pas ouvert au public, ce qui est spécifié noir sur blanc dans la loi : décret Numéro 82-447 du 28 Mai 1982 relatif à l'exercice du Droit Syndical.

Le journaliste a donc violé le droit à l'image du Syndicat en ne tenant aucun compte de l'exercice du Droit Syndical en publiant des documents à caractère privé, et en rentrant dans un local dans lequel il n'avait aucune permission d'entrer, comme un vulgaire paparazzi....
De plus, ce mur ne devait pas être rendu public : c'est donc le journaliste qui pourrait être attaqué aussi en  diffamation pour insultes et injures publiques puisque son site internet a publié ce mur. C'est donc Atlantico qui a la responsabilité des injures, en tant qu'éditeur responsable de son contenu publié.
C'est le journaliste qui s'est conduit comme un horrible délateur, faut dire que, vu la réputation du site où il "sévit"....

Mais bon, cela arrive à point nommé pour l'UMP, qui est content d'avoir "un mur des lamentations", finalement, afin de cacher son indigence en matière de projet politique....
Encore un écran de fumée qui permet d'éviter de parler de vrais sujets....Et certains pensent que les médias sont de gauche...



4 commentaires:

  1. À noter que l'article publié sur Atlantico est courageusement non signé.
    Pour en revenir à la réalité, ce n'est pas très méchant et c'est privé en plus mais bon, si l'UMP était lucide et avait le sens de la mesure, ça se saurait à mon humble avis ;)

    RépondreSupprimer
  2. La droite cherche un nouveau combat, et est prête à faire flèche de tout bois. Cette histoire est d'un ridicule ! En dehors des critiques présentées dans l'article, on pourrait se dire qu'on est toujours le con de quelqu'un, et que la meilleure façon de montrer qu'on n'est pas à sa place sur ce mur, c'est d'en rire. Mais non, il faut vraiment exposer sa connerie, il faut que Morano, ce monument d'intelligence, demande la démission de la Garde des Sceaux, comme si elle avait quoi que ce soit à voir avec le gag.

    M'est avis que le déficit d'estime de la droite n'est pas près d'être comblé (fera-t-elle aussi bien qu'avec le déficit public ?).

    RépondreSupprimer
  3. Bof... un exemple de plus pour montrer que la droite, qui avait tout de même des pointures autrefois, a vraiment... passé l'arme à gauche ! Ne subsiste qu'un galimatias, une fange de ridicule aux relents marécageux, où plus rien n'est vraiment discernable, mais où émergent de temps en temps des bulles fétides. De plus, il y a un danger : les bords de cette mare ne sont même pas discernables non plus, et des politiciens qu'on disait de gauche, à tort ou à raison, y voisinent d'autres entités encore plus suspectes.

    RépondreSupprimer
  4. Anonyme4/28/2013

    En examinant attentivement la liste des individus sélectionnés par les membres de ce syndicat et, après réflexion, je suis amené à considérer que la dénomination "mur des cons" est une litote!

    Pour rester sur cette aimable litote, il est bien vrai que dans cette liste- d'ailleurs non exhaustive- figure des profils répondant parfaitement à la superbe définition d'AUDIARD.

    RépondreSupprimer


Tout ce qui est positif pour la discussion et les idées est encouragé, tout ce qui est stérile et inutilement méchant ne sera pas publié

Contributeurs

Citoyen Reporter

Palestine Libre Nouvelles

Rappel de la loi

Pour rappel : la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminée, est passible d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amendes (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse).

La balise magique des liens en commentaires


Un bon truc afin de mettre des liens cliquables dans les commentaires: Vous mettez votre "lien" là où c'est indiqué et vous ajouté le texte qui l'illustre à la place de MOTS
http://www.commentcamarche.net/contents/496-les-liens-hypertextes

Pour me laisser un message par mail

About Me

Sites de référence

Compteur visites depuis le1/5/2012, mis en place le 10/6/2012

Compteur Global

scoop it

Nombre total de pages vues

Notre Devise Originelle

Notre Devise Originelle
A méditer