Récit d'une amie en Palestine, venue observer et soutenir:
Merci, ma belle!
3ème journée à Jérusalem...
Après le passage du checkpoint nous décidons de nous promener du coté de Jérusalem-Est censé appartenir aux palestiniens... Je dis bien censé car les colons y pullulent et ils se sont montrés très réfractaires à notre présence. Un juif orthodoxe s'est carrément mis les mains sur les cotés de son visage comme si pour lui nous regarder pouvait le salir... J'ai halluciné! Un autre nous a fait un doigt d'honneur... Sympa non?!
Chaque maison colonisée est reconnaissable par un drapeau israélien comme pour marquer son territoire. Entre nous, leurs maisons sont graves cheum!!! Rien à voir avec Ramallah...
En voyant la police arriver (sans doute appelée par eux) on décide de partir. On s'est amusé à saluer certains colons sur notre passage... "Hello colon!!!" Ils avaient le seum! Parmi eux, sachez qu'il y a énormément de français qui après avoir fait leur alia ont décidé de spolier les palestiniens.
Après avoir traversé la porte de Damas, on se sépare! Après-midi libre! Avec ma camarade Leïla, on s'est promenées dans les vieilles rues animées par le marché et les hanoutes, on a déjeuné devant le passage de croix de Jésus, s'est achetées des souvenirs... Tout était cool sauf qu'on a aperçu des fils de colons (à peine 10 ans et déjà endoctrinés ds la haine des arabes) accuser à tort des petits palestiniens de leur balancer des pierres auprès de militaires. Ces derniers étaient tentés de faire de l'excès de zèle mais j'ai décidé de les fixer du regard en leur disant "its not true" et finalement à part une petite remontrance ils sont partis!
Voili voilou!!! On vient de rentrer à l'hôtel... A moi le houmous!!!!!
Jérusalem, je l'ai parcourue au printemps 1986. Une ville attachante dans les vieilles rues palestiniennes, beaucoup moins dans les quartiers déjà envahis de colons : c'est sûrement bien pire maintenant. Qu'y faire ? Peu politisé à l'époque, la différence d'ambiance m'avait déjà marqué à l'époque. D'un côté une sorte de morgue même vis-à-vis des touristes, de l'autre la sympathique exubérance orientale. C'en était un peu oppressant. Le guide faisait son métier, avec compétence mais sans chaleur. Il faisait "ses heures", et à 5 heures du soir il nous laissait à l'hôtel pour rentrer chez lui. J'aime à penser que tous n'étaient pas ainsi, notre groupe n'est pas très bien tombé, et puis voilà.
RépondreSupprimerA lire : "Israël-Palestine : au coeur de l'étau, 10 jours pour comprendre" d'Alexis Deswaef
RépondreSupprimer