Nous sommes censés être une espèce sociale, c'est à dire que nous sommes censés vivre ensemble parce que nous ne savons pas nous comporter autrement. L'espèce humaine se groupe en familles, en clan, noue des liens avec d'autres dans des relations amicales, des relations économiques, urbaines.
Nous vivons dans des villages, des villes, des régions, des pays.
Nous sommes donc interdépendants les uns les autres.
Nous ne sommes pas programmés pour vivre de manière solitaire, en ayant un territoire, qui ne supporte aucun autre membre de notre espèce sur ce territoire.
Et pourtant...
Je vis dans un village, même si nous sommes plus de 3000, il y a une mairie, une petite place, une petite poste, des petits commerces, une église.
Pourtant, si je sors et que je rencontre une personne, je lui dis bonjour, il arrive que cette personne tourne la tête et fasse celle qui n'a pas entendu.
Si je vais dans une ville, et si je croise des gens, certains se forcent à se faire la mine la plus désagréable possible, et la gueule la moins affable, et on peut compter ceux qui sourient. Pourtant, sourire n'a rien d'interdit et parfois provoque aussi un sourire, un dialogue.
Si je prend les bus, certains regardent d'une drôle de manière ceux qui discutent ensemble et s'interrogent. Certains sont surpris qu'une ou un inconnu puisse engager une conversation sans aucun but caché que de parler un peu, parce qu'on est une espèce sociable.
Il n'est pas naturel de ne parler à personne, il n'est pas naturel d'être seul. Un café, un bistrot est fait aussi pour ce lien-là. La solitude tue pourtant chaque année.
Quand le lien avec l'extérieur devient si ténu qu'il ne se manifeste que dans des lettres administratives, un salaire à la fin du mois et des heures vides devant une télé dont les voix meublent faussement la vacuité de ces moments, c'est qu'il y a un problème.
Alors, on ne pourrait pas faire quelque chose?
Moi, j'ai choisi: je discute avec des inconnus, je demande à une caissière comment elle va, je sourie et je dis bonjour.
C'est aussi cela, je croie, la possibilité de faire de ce monde un endroit un peu plus agréable.
Après, que la caissière puisse être surprise, que les gens ne comprennent pas, au début, je m'en fiche.
Qu'est-ce que ça peut faire? J'ai ma conscience pour moi, d'avoir gardé un peu vivant ce qui fait de nous des êtres humains: le lien social
Nous vivons dans des villages, des villes, des régions, des pays.
Nous sommes donc interdépendants les uns les autres.
Nous ne sommes pas programmés pour vivre de manière solitaire, en ayant un territoire, qui ne supporte aucun autre membre de notre espèce sur ce territoire.
Et pourtant...
Je vis dans un village, même si nous sommes plus de 3000, il y a une mairie, une petite place, une petite poste, des petits commerces, une église.
Pourtant, si je sors et que je rencontre une personne, je lui dis bonjour, il arrive que cette personne tourne la tête et fasse celle qui n'a pas entendu.
Si je vais dans une ville, et si je croise des gens, certains se forcent à se faire la mine la plus désagréable possible, et la gueule la moins affable, et on peut compter ceux qui sourient. Pourtant, sourire n'a rien d'interdit et parfois provoque aussi un sourire, un dialogue.
Si je prend les bus, certains regardent d'une drôle de manière ceux qui discutent ensemble et s'interrogent. Certains sont surpris qu'une ou un inconnu puisse engager une conversation sans aucun but caché que de parler un peu, parce qu'on est une espèce sociable.
Il n'est pas naturel de ne parler à personne, il n'est pas naturel d'être seul. Un café, un bistrot est fait aussi pour ce lien-là. La solitude tue pourtant chaque année.
Quand le lien avec l'extérieur devient si ténu qu'il ne se manifeste que dans des lettres administratives, un salaire à la fin du mois et des heures vides devant une télé dont les voix meublent faussement la vacuité de ces moments, c'est qu'il y a un problème.
Alors, on ne pourrait pas faire quelque chose?
Moi, j'ai choisi: je discute avec des inconnus, je demande à une caissière comment elle va, je sourie et je dis bonjour.
C'est aussi cela, je croie, la possibilité de faire de ce monde un endroit un peu plus agréable.
Après, que la caissière puisse être surprise, que les gens ne comprennent pas, au début, je m'en fiche.
Qu'est-ce que ça peut faire? J'ai ma conscience pour moi, d'avoir gardé un peu vivant ce qui fait de nous des êtres humains: le lien social
tu as entièrement raison rendons la vie et le monde meilleur, parler à des inconnus avoir le sourire pas une perte de temps, un don gratuit qui rapporte aussi bien à celui qui le donne qu'à celui qui le reçoit
RépondreSupprimerIl faut essayer, cela ne fait pas de mal, non?
Supprimer