Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

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jeudi 13 juin 2013

Pause musicale : behind blue eyes, the Who

Cette chanson est belle, cette chanson est cruelle, elle ne semble pas dire grand chose mais dit aussi tellement. Née dans les années 70, d'une jeunesse rebelle, déjà semblant engloutie par la vacuité des sens, la vacuité des idées, le désespoir de vivre dans une monde qui vacille déjà.
Rien de bien nouveau : un endroit où l'on vit qui n'est pas adapté à certains, où les sentiments valsent entre haine, amour et solitude, des repères qui n'existent plus, face à un changement qui s'amorce et qu'on refuse, ou qui fait les grandes révoltes de paille, les grandes contestations des futurs dirigeants des conseils d'administration, en fait, ceux qui ont voulu remplacer leurs pairs plus âgés...tristesse, noirceur, derrière des yeux bleus...en 1971.
Et restent sur le carreau, ici comme avant les jeunes condamnés à s'accrocher à des rêves vides de conscience, n'ayant pas été aimés ou aidés, ne sachant que haïr, et ressentir cette sourde colère destructrice qu'on exploite encore....alors qu'ils n'attendent qu'une chose: qu'on soit humain.

Behind Blue Eyes



Personne ne s'intéresse à ce que ça fait
D'être le mauvais gars
D'être un type déplorable
Derrière des yeux bleus

Tout le monde se fiche de ce que ça fait
d'être détesté
D'être celui qui est destiné
À   ne dire que des mensonges qu'on ne croie pas

Mais mes rêves
Ils ne sont pas aussi vide
 que ma conscience semble l'être

Des heures, seul et  solitaire
Mon amour est vengeance

Ce n'est jamais gratuit 

Personne ne sait ce que ça fait 
de ressentir de tels sentiments
Comme je les ressens
Et je vous en veux

Aucun ne mord aussi fort en retour
envers leur rage.
Et rien de ma souffrance et de ma peine
ne se montre à travers.

Mais mes rêves ne sont pas aussi vides
Que ma conscience parait l'être

Des heures, seulement solitaire
Mon amour est vengeance
Ce n'est jamais gratuit


Quand mes poings vont se fermer, ouvre-les pour les dissocier
Avant que je ne m'en serve et que je perde mon calme
Si je dessine un rictus, parle-moi de mauvaises nouvelles
Avant que je ne rie et agisse comme un fou

Si j'avale quoi que ce soit du Malin
Mets tes doigts au fond de ma gorge
Si je frissonne, s'il te plait, donne-moi une couverture
Tiens-moi chaud, donne-moi ton manteau

Personne ne se met à la place 
Du mauvais gars
Du sale type
Derrière ses yeux bleus


Deuxième décennie du 21ème siècle: Limp Bizkit chante la même rage, la même impuissance et la même haine qui cache le désespoir derrière des yeux bleus: 
Que deviennent ces enfants voués à la haine?
Des Skins? Des Racailles?  Des SDF? Des Marginaux? Où est la limite, où est la compassion, où est le monde qu'on leur construit?




 

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