Il y a quelque chose de messianique à la sauce tricherie dans le grand retour de Sarkozy.
En 2012, il laisse tomber comme une m** son parti, qu'il laisse dans une panade noire, les élections législatives lessivent l'UMP, l'élection qui suit à la présidence du parti qu'il a décapité lui-même, est une vaste pantalonnade, laissant un Copé ridiculisé en président et 20 vices-présidents: une belle pagaille.
Sarkozy se retire donc de la vie politique, et mène la grande vie, sponsorisé par Goldmans Sachs, des juifs sionistes, des émirates, bref, tout ce qui traine, tout en scandalisant son monde à plusieurs reprises, tout en empochant les cachets.Un vrai joueur de poker...
Il s'achète un palais à Marrakech, ce qu'on estime être ici une tricherie, pensant plutôt que le Roi du Maroc lui aurait offert pendant sa Présidence, en 2012...
Mais de cela, les militants UMP semblent n’en avoir cure
Quoi que...si on y réfléchit un peu...
Pour les comptes de campagne, Fabien explique les choses très bien. En gros, Sarkozy a dépassé la limite des comptes remboursables, ce qui fait qu'il aurait été privilégié par rapport aux autres candidats qui sont restés dans la limite, ce qui garantit une égalité entre tous, car plus d'argent dit plus de moyens pour convaincre l'opinion, on le prend comme on le veut. Il a donc triché.
C'est sans doute qu'il estimait gagner et se retrouver en position de force ensuite.
De nombreux comptes, comme le souligne Fabien, avaient cependant été invalidés en totalité auparavant.
Aucun traitement de défaveur, contre notre Sarkozy, donc.
Et quand on voit que la composition du Conseil Constitutionnel est clairement à droite en majorité, comment adhérer à la théorie du complot et à la persécution du martyr Sarkozy...
Seulement, Nicolas S. ne pouvait rester muet face à tout cela, car il risquait trop gros en ne rentrant pas dans la mêlée politique. On lui aurait fait porter le chapeau, qui d'ailleurs est le sien. C'est effectivement de sa faute si les comptes de campagnes ont dépassé la limite fixée par la loi.
C'est de sa faute si il a perdu les élections présidentielles.
C'est de sa faute si l'UMP est en vrac, et si ses lieutenants ont fait n'importe quoi.
Il était donc obligé de revenir.
Il se pose de suite en victime, et en sauveur, essayant de faire avaler qu'il va sauver une situation qu'il a créé lui-même, afin qu'on ne le juge pas comme ce qu'il est : un tricheur, fantastique, il est vrai puisqu'il ment très bien, ayant un culot qui frise le génie ou l'inconscience, mais un tricheur qui fout son parti dans la mouise, très profondément.
Seulement, la victime expiatoire devenue sauveur, l'agneau de la Droite qui enlève les péchés de l'UMP, se retrouve sur les feux de la rampe, exposée comme une belle cible, aux yeux des médias, de ses adversaires médiatiques.
On le dit déjà en campagne présidentielle. En 2013, c'est quand même trop tôt, il peut se passer des choses en 4 ans.
Mais admettons qu'il ne soit pas revenu: il aurait été de retour en 2015, on lui aurait reproché de tirer les marrons du feu dont il s'était éloigné, alors que d'autres se seraient bougés pour la France et pour son parti....
Dans le Roman d'un tricheur, de Guitry, un homme se raconte: il explique comment ses mauvaises actions l'ayant privé de déjeuner lui avaient sauvé la vie, l'omelette familiale ayant été empoisonnée par des champignons. Cela détermine sa vie ensuite.
Le Roman est d'un cynisme rare, les dialogues formidables, mais c'est du Guitry.
Là s'arrête donc la comparaison.
Car ce que Sarkozy, poussé par l'urgence, a fait est juste très imprudent, à terme.
Les tricheurs ne réussissent pas dans la vie, sauf dans les romans...la fin n'est pas toujours très bonne...
A suivre...
site web de l'excellent Melclalex où j'ai repiqué l'illustration ici
En 2012, il laisse tomber comme une m** son parti, qu'il laisse dans une panade noire, les élections législatives lessivent l'UMP, l'élection qui suit à la présidence du parti qu'il a décapité lui-même, est une vaste pantalonnade, laissant un Copé ridiculisé en président et 20 vices-présidents: une belle pagaille.
Sarkozy se retire donc de la vie politique, et mène la grande vie, sponsorisé par Goldmans Sachs, des juifs sionistes, des émirates, bref, tout ce qui traine, tout en scandalisant son monde à plusieurs reprises, tout en empochant les cachets.Un vrai joueur de poker...
Il s'achète un palais à Marrakech, ce qu'on estime être ici une tricherie, pensant plutôt que le Roi du Maroc lui aurait offert pendant sa Présidence, en 2012...
Mais de cela, les militants UMP semblent n’en avoir cure
Quoi que...si on y réfléchit un peu...
Pour les comptes de campagne, Fabien explique les choses très bien. En gros, Sarkozy a dépassé la limite des comptes remboursables, ce qui fait qu'il aurait été privilégié par rapport aux autres candidats qui sont restés dans la limite, ce qui garantit une égalité entre tous, car plus d'argent dit plus de moyens pour convaincre l'opinion, on le prend comme on le veut. Il a donc triché.
C'est sans doute qu'il estimait gagner et se retrouver en position de force ensuite.
De nombreux comptes, comme le souligne Fabien, avaient cependant été invalidés en totalité auparavant.
Aucun traitement de défaveur, contre notre Sarkozy, donc.
Et quand on voit que la composition du Conseil Constitutionnel est clairement à droite en majorité, comment adhérer à la théorie du complot et à la persécution du martyr Sarkozy...
Seulement, Nicolas S. ne pouvait rester muet face à tout cela, car il risquait trop gros en ne rentrant pas dans la mêlée politique. On lui aurait fait porter le chapeau, qui d'ailleurs est le sien. C'est effectivement de sa faute si les comptes de campagnes ont dépassé la limite fixée par la loi.
C'est de sa faute si il a perdu les élections présidentielles.
C'est de sa faute si l'UMP est en vrac, et si ses lieutenants ont fait n'importe quoi.
Il était donc obligé de revenir.
Il se pose de suite en victime, et en sauveur, essayant de faire avaler qu'il va sauver une situation qu'il a créé lui-même, afin qu'on ne le juge pas comme ce qu'il est : un tricheur, fantastique, il est vrai puisqu'il ment très bien, ayant un culot qui frise le génie ou l'inconscience, mais un tricheur qui fout son parti dans la mouise, très profondément.
Seulement, la victime expiatoire devenue sauveur, l'agneau de la Droite qui enlève les péchés de l'UMP, se retrouve sur les feux de la rampe, exposée comme une belle cible, aux yeux des médias, de ses adversaires médiatiques.
On le dit déjà en campagne présidentielle. En 2013, c'est quand même trop tôt, il peut se passer des choses en 4 ans.
Mais admettons qu'il ne soit pas revenu: il aurait été de retour en 2015, on lui aurait reproché de tirer les marrons du feu dont il s'était éloigné, alors que d'autres se seraient bougés pour la France et pour son parti....
Dans le Roman d'un tricheur, de Guitry, un homme se raconte: il explique comment ses mauvaises actions l'ayant privé de déjeuner lui avaient sauvé la vie, l'omelette familiale ayant été empoisonnée par des champignons. Cela détermine sa vie ensuite.
Le Roman est d'un cynisme rare, les dialogues formidables, mais c'est du Guitry.
Là s'arrête donc la comparaison.
Car ce que Sarkozy, poussé par l'urgence, a fait est juste très imprudent, à terme.
Les tricheurs ne réussissent pas dans la vie, sauf dans les romans...la fin n'est pas toujours très bonne...
A suivre...
site web de l'excellent Melclalex où j'ai repiqué l'illustration ici
Ceux qui crient au complot, à l'attaque politique du CC hostile à leur maître était pourtant bien silencieux, ou applaudissaient, quand le même CC invalidait les élections de députés socialistes de l'étranger et les déclarait inéligibles.
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