Dilma Roussef a parlé à la Tribune des Nations Unies.
J'ai déjà souligné la crise politique lors des manifestations au Brésil contre les dépenses excessives pour le futur Mondial de foot et les protestations contre une vie qui devient trop chère.
Mais ces manifestations ont cessé, un terrain d'entente a été trouvé, pour le moment.
Il n'empêche que Dilma Roussef a dit des choses très justes dans son discours.
Elle a réclamé un organisme international qui protège les états contre les espionnages des USA et une vraie neutralité du net, menaçant ce pays d'une rupture des relations bilatérales, en demandant excuses et réparations, ce que notre fichu gouvernement n'est pas capable de faire, ce que je regrette.
Mais elle n'a pas dit que cela, nos médias en ont fait l'impasse, curieusement...
Je résume:
Elle a réclamé un nouvel ordre équitable du commerce mondial, face à ces aléas et ces soubresauts d'un système qui court de plus en plus à sa perte, il est vrai qu'avec l'adhésion du Brésil à la BRICS, elle pourrait s'en foutre royalement.
Elle demande une vraie réforme de l'ONU, et du Conseil de Sécurité, au vu des échecs que ce conseil, sclérosé, accumule. On ne peut pas lui donner tort.
Elle plaide pour un vrai désarmement général au sujet des armes dangereuses, chimiques, pour les Rebelles, comme pour le gouvernement Syrien, dans ce cas, et en général.
Elle souligne que la paix en Syrie ne se fera pas par les armes.
Elle demande de vraies négociations entre la Palestine occupée et Israël.
Un discours qu'aurait pu prononcer la France, mais ça, c'était avant.
Le Monde a changé, le Brésil devient une puissance dominante. Nous sommes à la ramasse.
Et malgré les mains tendues, nous n'écoutons pas le Brésil, qui, avec ses contradictions et encore ses faiblesses, a un discours de réforme, de progrès et de paix, vers une vraie coopération mondiale.
Nous, nous nous prenons encore pour un gendarme du Monde et d'une obédience supérieure.
A méditer
Le Discours de Dilma Roussef est ici, il est très simple à comprendre, son anglais est basique. Je vous invite à le lire.
J'ai déjà souligné la crise politique lors des manifestations au Brésil contre les dépenses excessives pour le futur Mondial de foot et les protestations contre une vie qui devient trop chère.
Mais ces manifestations ont cessé, un terrain d'entente a été trouvé, pour le moment.
Il n'empêche que Dilma Roussef a dit des choses très justes dans son discours.
Elle a réclamé un organisme international qui protège les états contre les espionnages des USA et une vraie neutralité du net, menaçant ce pays d'une rupture des relations bilatérales, en demandant excuses et réparations, ce que notre fichu gouvernement n'est pas capable de faire, ce que je regrette.
Mais elle n'a pas dit que cela, nos médias en ont fait l'impasse, curieusement...
Je résume:
Elle a réclamé un nouvel ordre équitable du commerce mondial, face à ces aléas et ces soubresauts d'un système qui court de plus en plus à sa perte, il est vrai qu'avec l'adhésion du Brésil à la BRICS, elle pourrait s'en foutre royalement.
Elle demande une vraie réforme de l'ONU, et du Conseil de Sécurité, au vu des échecs que ce conseil, sclérosé, accumule. On ne peut pas lui donner tort.
Elle plaide pour un vrai désarmement général au sujet des armes dangereuses, chimiques, pour les Rebelles, comme pour le gouvernement Syrien, dans ce cas, et en général.
Elle souligne que la paix en Syrie ne se fera pas par les armes.
Elle demande de vraies négociations entre la Palestine occupée et Israël.
Un discours qu'aurait pu prononcer la France, mais ça, c'était avant.
Le Monde a changé, le Brésil devient une puissance dominante. Nous sommes à la ramasse.
Et malgré les mains tendues, nous n'écoutons pas le Brésil, qui, avec ses contradictions et encore ses faiblesses, a un discours de réforme, de progrès et de paix, vers une vraie coopération mondiale.
Nous, nous nous prenons encore pour un gendarme du Monde et d'une obédience supérieure.
A méditer
Le Discours de Dilma Roussef est ici, il est très simple à comprendre, son anglais est basique. Je vous invite à le lire.
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