Je dois être trop blasée, endurcie par tout ce que je lis sur le net depuis quelques années déjà.
On devient scandalisé d'un coup sur la une d'un hebdomadaire d'extrême-droite, depuis les années 70, qui a soutenu Le Pen, puis Gollnish, un torchon dont un exemplaire trônait déjà chez l'ex-mari d'une de mes tantes, ex-parachutiste, sans doute toujours d'extrême-droite. Elle, était abonnée à Madame Figaro. Les enfants de paysans tournent comme les autres. Ma tante a divorcé depuis.
Bon ce truc était quand même à sa place dans des chiottes mais c'était déjà gratiné à ce moment, fin des années 80. C'est là que j'ai appris son existence.
Je dois être blasée, endurcie. Sur le billet de Nicolas, que je vous recommande vraiment, j'ai même été forcée de reconnaître que deux commentateurs nauséabonds avaient raison, quoi que leur vérité est partiale.
L'un dit que les gauchistes défendent la liberté d'expression quand il s'agit de Charlie Hebdo et de ses dessins insultants, aucunement drôle et violemment racistes contre la religion catholique. Je rajouterais la juive et la musulmane. C'est vrai.
L'autre dit que Minute a réussi son coup, en agitant un chiffon rouge et va vendre plein d'exemplaires nauséabonds. Comme Charlie Hebdo, qui n'est pas nauséabond pour certains de la gauche laïque et certains "réacs" quand il s'en prend à une certaine religion.
Ainsi va la vie.
Mais de toute manière, tant qu'on ne réintroduit pas le respect et surtout les valeurs humanistes dans notre discours, qu'on continue à parler de ça, alors que l'intéressée, Christiane Taubira ne veut plus qu'on en parle, et se place au-dessus de tout ça, oui, ben on parle pas des mille entreprises qui sont en faillite, des emplois qui sautent, de notre civilisation qui devient vraiment décadente de plus en plus, au lieu de se renouveler et de chercher à sortir de la crise, la crise des valeurs aussi, la crise des fondements de notre société.
C'est la journée de la gentillesse mais pas celle des bisounours: je vous invite donc aussi à lire le billet d'un confrère qui ne vit pas en France et qui a une vision très lucide de ce climat dans lequel on vit , qui créé une fracture dans notre pays. Elle n'est plus sociale depuis longtemps. Elle devient civilisationnelle et parcourt toutes les classes économiques et culturelles. Déjà, la banlieue en est un parfait exemple depuis longtemps, car la banlieue, qu'on ne veut pas intégrer, n'est pas composée uniquement de personnes qu'on dit de couleur ou zétrangères.
Je dois être blasée, endurcie: la parole clivante, haineuse, raciste, je la côtoie, depuis si longtemps que c'en est presque surprenant de voir Valls sembler choqué ce matin, alors qu'il ne trouve aucun problème à nous dire que les Roms n'ont pas vocation à rester en France.
Faudrait réfléchir plus d'une minute et sans doute balayer tous devant notre porte.
On devient scandalisé d'un coup sur la une d'un hebdomadaire d'extrême-droite, depuis les années 70, qui a soutenu Le Pen, puis Gollnish, un torchon dont un exemplaire trônait déjà chez l'ex-mari d'une de mes tantes, ex-parachutiste, sans doute toujours d'extrême-droite. Elle, était abonnée à Madame Figaro. Les enfants de paysans tournent comme les autres. Ma tante a divorcé depuis.
Bon ce truc était quand même à sa place dans des chiottes mais c'était déjà gratiné à ce moment, fin des années 80. C'est là que j'ai appris son existence.
Je dois être blasée, endurcie. Sur le billet de Nicolas, que je vous recommande vraiment, j'ai même été forcée de reconnaître que deux commentateurs nauséabonds avaient raison, quoi que leur vérité est partiale.
L'un dit que les gauchistes défendent la liberté d'expression quand il s'agit de Charlie Hebdo et de ses dessins insultants, aucunement drôle et violemment racistes contre la religion catholique. Je rajouterais la juive et la musulmane. C'est vrai.
L'autre dit que Minute a réussi son coup, en agitant un chiffon rouge et va vendre plein d'exemplaires nauséabonds. Comme Charlie Hebdo, qui n'est pas nauséabond pour certains de la gauche laïque et certains "réacs" quand il s'en prend à une certaine religion.
Ainsi va la vie.
Mais de toute manière, tant qu'on ne réintroduit pas le respect et surtout les valeurs humanistes dans notre discours, qu'on continue à parler de ça, alors que l'intéressée, Christiane Taubira ne veut plus qu'on en parle, et se place au-dessus de tout ça, oui, ben on parle pas des mille entreprises qui sont en faillite, des emplois qui sautent, de notre civilisation qui devient vraiment décadente de plus en plus, au lieu de se renouveler et de chercher à sortir de la crise, la crise des valeurs aussi, la crise des fondements de notre société.
C'est la journée de la gentillesse mais pas celle des bisounours: je vous invite donc aussi à lire le billet d'un confrère qui ne vit pas en France et qui a une vision très lucide de ce climat dans lequel on vit , qui créé une fracture dans notre pays. Elle n'est plus sociale depuis longtemps. Elle devient civilisationnelle et parcourt toutes les classes économiques et culturelles. Déjà, la banlieue en est un parfait exemple depuis longtemps, car la banlieue, qu'on ne veut pas intégrer, n'est pas composée uniquement de personnes qu'on dit de couleur ou zétrangères.
Je dois être blasée, endurcie: la parole clivante, haineuse, raciste, je la côtoie, depuis si longtemps que c'en est presque surprenant de voir Valls sembler choqué ce matin, alors qu'il ne trouve aucun problème à nous dire que les Roms n'ont pas vocation à rester en France.
Faudrait réfléchir plus d'une minute et sans doute balayer tous devant notre porte.
Je n'ai jamais défendu Charlie Hebdo.
RépondreSupprimerMais j'ai jamais parlé de toi. Je sais.
SupprimerJe sais ! Mon commentaire était un peu court (je n'ai même pas l'excuse de l'iPhone).
SupprimerJe reprends...
Tu dis : "L'un dit que les gauchistes défendent la liberté d'expression quand il s'agit de Charlie Hebdo et de ses dessins insultants, aucunement drôle et violemment racistes contre la religion catholique." D'une part, tu sais comme moi qu'ils s'en prennent maintenant plus aux musulmans. D'autre part, il n'a pas entièrement raison parce qu'il répond bien à un de mes billets et j'ai tapé sur Charlie Hebdo...
C'est alors que des types de gauche m'étaient tombé dessus au nom de la liberté d'expression... Et somme toute, tous ces "bien-pensants" sont bien emmerdés, aujourd'hui pour faire un billet pour protester. Donc les protestations restent en l'air : "c'est mal nananère".
La preuve : Charlie et ses drôles de drames
SupprimerOui, c'est cette contradiction que je pointais aussi dans le billet. Au sujet du comm de Marco Polo, je ne suis pas dupe, on,le connait tous les deux, j'ai donc rajouté qu'il est très partial
SupprimerAh ben j'ai reçu un mail pour une deuxième réponse de ta part mais elle n'apparait pas.
RépondreSupprimerSouci sur le lien, je l'ai refais
SupprimerCharlie Hebdo ne vaut pas plus cher que l'autre, il me semble. Toute action pour fustiger des personnes rangées d'office dans tel ou tel tiroir est au moins maladroite, au plus criminelle. Tous égaux, tous différents. Le reste n'est qu'arguties d'individus qui se croient supérieurs.
RépondreSupprimerBANANE M'A TUER !
RépondreSupprimersigné : Minute