Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

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lundi 16 décembre 2013

Des amis, des blogs et les autres



Au début, j' avais envie de mettre" mes blogs, mes amis, mes emmerdes", afin de rendre hommage à Aznavour, mais je me suis dit que de lire des jérémiades ou des plaintes sur le sujet du blogging ne passionnerait que les vautours ou les affamés de buzz et de clash, vu que trop souvent, il arrive que sur Twitter, on me réponde sur un titre de lien, et pas sur le contenu du billet, ou que je fasse de l' humour, on comprend littéralement sans voir le deuxième degré, ah zut, je me plains...
Oui, des emmerdes pour les épisodes de la vie blogosphérique, c'est un peu fort de café.

Néanmoins, je vais parler de ma courte, mais riche expérience de blogueuse, ainsi que des relations cordiales, amicales, sur fond d' échanges d' idées que l'on peut avoir.

Comment j'ai été accueillie,quand je suis passée de lectrice passive à commentatrice, puis blogueuse?

Les blogs politiques et idéologiques n'ont rien à voir avec les blogs de passions diverses et de marketing, par exemple. J'ai eu des expériences dans ces domaines avant, vous me permettrez de garder cela pour moi, sauf que les façons de faire sont très différentes.

J'ai été un peu déstabilisée au début, car la convivialité et le savoir- vivre auxquels j' étais habituée ne sont pas les mêmes en général.

Au début, j'ai eu le soutien de Juan, soutien chaleureux et sans conditions, ce qui fait que je le considère comme mon parrain. Sur internet, les liens sociaux ne se limitent pas à Twitter, ou Facebook, surtout quand on s'astreint à écrire sur la politique et la société bénévolement, on a besoin d'une blogroll, de liens vers des blogs qui, à leur tour, vous renvoient des visiteurs.
C'est pas important, que les liens vous amènent moins d' un visiteur ou pleins, même si c'est plus agréable d' en avoir pleins, c'est le principe qui est le plus important, le fait que cette convivialité se traduise par un commentaire, un lien vers un blog, un RT sur Twitter. On sait alors que ce qu'on écrit a trouvé un écho.

Je crois que Nicolas a bien compris le sens de l' amitié entre blogueurs. C'est aussi un de ceux qui m' ont accueilli avec une chaleur humaine, et aussi du caractère, d' ailleurs. Nicolas est généreux à sa manière, très. D' ailleurs, même si on s'est frité, parfois, on s'en fiche. C'est pas ça qui compte. C'est pour cela que j' apprécie le taulier. Et m'en fous, de ce qu'on en dira, c'est comme ça. J'ai une tendresse pour les cravates à chier.

Dans la même catégorie, il y a Bembelly. Oh, on s'est fâché un moment, alors que j' adore ce mec aussi, son humour, son style et sa personnalité. Lui, il lui a fallu du temps pour me lister, bien plus une question de refaire son blog qu' autre chose.
J' ai donc seulement un de ses blogs en lien, il sait ce qui lui reste à faire, s' il veut que je mette les autres.

Il y a aussi l' adorable Elody. Elle, c'est un ange, mais ne vous trompez pas, elle sait se défendre, malgré le fait qu' elle essaie de ménager les gens. Elle, pareil que Juan et Nicolas, aussitôt demandé, aussitôt dans la blogroll.
De la même manière, le bijou de blog appartenant à Cycee, les blogs de Fred Camino, celui si riche en réflexion de Cyril, l' indispensable garde du corps de Montebourg, Melclalex, Gaël, qui décortique l'actu comme une noisette,Une  Omelette très relevé, Slovar discret mais efficace ... furent parmi les premiers aussi, tant et si bien qu'on crût que je faisais partie des Leftblogs. Non, ce n'est pas le cas.
Ah, j' oublie Apolline, avec qui aussi je suis resté en froid un moment, il faut dire que nos avis divergent très souvent.

Ensuite, les amis que j' ai appris à connaître, qui sont venus enrichir ma blogroll comme des rencontres au parc, dans un magasin, au un événement, au détour d'une rue de la blogosphère...
Mon ami Bab est un des plus important : on se parle dans la vraie vie, j' aime sa manière de penser.
Une chtite tendresse  aussi pour l'ami Stef, qui se fait rare, hélas.

Il y a eu Jean- Luc Letombe, du blog la lettre de Jaurès, il reprend moins mes articles, le pauvre, je suis devenu parfois très acerbe envers la gouvernement.
Il y a le petit bonhomme et ses états d' âmes, ses belles images de ciel. . Il y en a d' autres comme Hielenab, le p'tit bouchon, Jacques Ambroise le bulldozer anti-con, Pierre-Alain qui commente l'actu comme son ombre, L'ovni Caveat Emptor, Gérard Duchmol, toujours combattant l' injustice et meilleur ennemi de beaucoup, pourfendant la gauche molle de son verbe tranchant, un vrai de vrauche, même si j'aime pas qu'on dise gauche molle ou vrauche, et que ça m'énerve de voir Nicolas et Gérard se bagarrer...mais bon, c'est la vie.

Il y a aussi les nouveaux : lediazec, radiblog, l' incroyable poésie vitriolée fantaisiste du premier, l' iconoclaste gentillesse de l' autre.

Enfin, voilà, pour les autres blogs moins actifs, j'ai pas tout mis, en fait, c'est un sacré travail, de lister tout ça. Mais qu'est-ce que ça fait du bien, comme voir une photo d'amis, on en deviendrait sentimental, tiens...Cela fait pas du bien non plus, car du coup, j'ai du trier ma blogroll, enlever certains...ptit air de blues...

Tous ces blogs sont des lieux qui comptent, des endroits où les tauliers, je les aime bien, je sais que c'est réciproque,que j' y suis bien accueilli et vice- versa.
C'est ça qui est bien. C'est important, les liens.

Et puis, il y a les autres.

Il y a des blogs qui ont disparu, ça, c'est moins drôle, ce dont je parlais précédemment.
Il y a les blogs où les gens semblent se méfier de vous, comme vous n'étiez pas de leur milieu, on vous snobe, même si vous venez commenter et que vous appréciez ce qu'ils font, l'échange se faisant à sens unique, on finit par se lasser de venir et de commenter. C'est triste, inexplicable. Alors pourquoi? Un sens trop clanique du blogging, un emploi du temps trop chargé, un melon parce qu'on est connu?
Et puis du coup, on n'ose plus trop penser. On garde ça pour soi, car il n'y a rien de pire que de penser à la place de celui qui ne vous répond pas.On peut aussi se tromper. On trouve ça dommage.

Car du coup, on ne tend plus la main, on n'ose plus, alors qu'on a envie d'échanger. Car c'est quand même un comble, quand on tiens un blog politique, de ne plus oser demander des échanges. On commente moins, ou surtout chez certains, ceux chez qui on se sent vraiment bien. Et puis, on échange aussi via les mails, le téléphone, on espère se voir en vrai aussi.
Alors, on attend, qu'au détour d'une rue de la blogosphère, comme sur le chemin de la liberté, on continue les rencontres.et qu'on garde cette convivialité qui fait qu'on dépasse les clivages aussi.
Ce serait quand même dommage de mettre des barrières entre nous tous, sur un lieu virtuel qui est censé ne pas en avoir...

Avis donc aux blogs de droite, du centre, si vous voulez, il y a toujours une place, aussi, tant que vous avez l'élégance d'une certaine manière de penser...

Quand à vous tous, ma blogroll, je vous adore! Linkons-nous les uns les autres! Et F*** à ceux qui trouvent ça cul cul ou trop bisounours, vous savez quoi, eux, je les emmerde!

10 commentaires:

  1. J'aime bien cette façon de rappeler que les blogs sont avant tout des lieux d'échanges et qu'au delà des désaccords le respect doit primer.
    La diversité des idées développées chez les uns et les autres, en dehors des canaux "officiels"; presse, radio, TV; est un bon moyen d'avoir une vision par l'autre bout de la lorgnette de notre société. Tout au moins c'est le regard que je porte sur ces espaces de communication.
    Evidemment il y a quelques lieux où il ne fait pas bon jouer du clavier, certains tauliers sont des ours dont il n'y a rien à espérer. Peu importe.
    Pas mieux que l'ami Nicolas : Vive les blogs !

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  2. En voilà un beau billet! Oui, vive les blogs!

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  3. Elie Arié12/17/2013

    Vivent les blogs...à condition de ne pas se prendre au sérieux, de ne pas s'imaginer qu'ils servent à quoi que ce soit, ou qu'ils changent quelque chose à quoi que ce soit, et de ne pas en faire son activité principale aux dépens de ce qu'on peut faire d'utile ou d'agréable dans sa vie réelle: gare à l'addiction!

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  4. Merci pour ce coup de projo. Eh, oui, depuis 2008 je blogue pour exprimer, à ma façon, mes turbulences intérieures. Mille fois j'ai eu envie de laisser tomber, mille fois je n'ai pu m'y résoudre... Donc, je continue à entretenir ce que je pense être un espace de liberté, de pensée et de partage infiniment riche.
    On continue !

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  5. Merci pour le petit mot, et vive les blogs. Bonne journée.

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  6. Bonjour. Il y a quelques jours, je passais chez Bibi, et à propos de blogs j'avais laissé quelques lignes.............................
    Salut Bibi, salut tous.
    Oui, bloguer correspond à un besoin. Besoin de partager des infos originales, des idées qu’on pense originales. Ce besoin est nécessairement changeant, et dépend des circonstances. Pendant plusieurs jours il ne se produira rien, et puis une seule journée va voir poindre deux, trois sujets nouveaux à partager. S’il s’agit d’idées, le texte peut être en souffrance quelques jours, afin de s’étoffer éventuellement. S’il s’agit d’actualité, le délai est plus bref pour s’insérer dans une continuité chronologique.

    Se rattache à ces aspects, celui d’un certain côté provoc’. Provocation dans la forme, dans les mots choisis.Mais surtout provocation sur le fond, avec des idées différentes du ronron quotidien. Des idées que l’on sait peu partagées, voire vraiment à contre-courant. C’est là qu’intervient le lecteur. Soit il se prend au jeu, et des discussions passionnées et passionnantes naissent. Soit au contraire il boude, et rien ne se produit. Il est frustrant, parfois, de se poser la question : est-ce manque d’intérêt, ou au contraire le quidam choqué « change-t-il de trottoir » ?

    Le blogueur a ses idées. En revanche, les interventions peuvent lui apporter des prolongements, des pistes qu’il n’avait pas envisagées. C’est pourquoi un blog qui a peu d’interactivité peut finir par devenir frustrant. Un peu comme se battre dans un brouillard insaisissable avec le néant. C’est là que l’envie peut se perdre, au moins provisoirement.

    En tout cas, à suivre de nombreux blogs, chacun peut discerner chez les autres d’autres motivations difficiles à cerner, comme des certitudes assénées assez violemment, sur lesquelles butent toutes les objections même étayées : elles sont qualifiées « de mensonges », et on n’en parle plus. Alors, de guerre lasse, effectivement, « on n’en parle plus », mais alors aussi le blog où l’on est intervenu perd tout son intérêt. Dommage.

    En tout cas, pour toi Bibi, j’espère que tu seras encore longtemps à ton poste, comme une vigie qui domine le brouillard. Et je te hèle, comme dans cette émission pour enfants des années 50 sur radio-Luxembourg, le jeudi matin à 11 heures. « Ohé, Pilote ! ! ! »

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  7. Ça manque de blogs nauséabonds, tout ça…

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  8. Je ne suis pas blogueur, je répond tout simplement au blog de Rosaelle que j'apprécie. C par tweeter que je l'ai connu. Je respecte chacun de vous qui écrivent sur son blog. Moi, suivant les sujets je réponds, M dans tous les cas je lis.

    Bien sur il faut continuer a alimenter ce blogue, il ne faut pas le laisser mourir. La discutions c la démocratie quand c respecté.

    Simplement je vous dis bonne fête de fin d'année a vous tous blogueurs.

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