La tentation était trop belle: échec d'Harlem Désir à la tête du PS et mise à l'écart, échouage du même sire au secrétariat aux Affaires Européennes, un placard, selon certains.
Mais était-ce si imprévisible?
Comment se débarrasser d'un politique qui ne veut pas partir, comment le dégager? Hollande et Valls avaient-ils le choix, vraiment, dans ce contexte et ces règles? On ne peut pas licencier un politique de ses fonctions: on peut le démissionner, avec de grosses pressions, on peut le démettre et l'exclure mais pour des raisons de malversations judiciaires ou de compromission avec certains partis qu'on estime anormales , et on peut le muter, comme un fonctionnaire.
C'est là où je veux en venir. Un politique a de l'ADN de fonctionnaire, dans notre système. On ne licencie pas un fonctionnaire, même s'il merde, s'il fait n'importe quoi: non, on le mute. Et ça dure depuis des lustres.
On les mute pour les récompenser, pardon, les punir.
Et ne me dites pas que personne ne le sait: qui, dans sa jeunesse, n'a pas souvenir d'un prof, d'un directeur, ayant "fauté", qui a été muté dans un établissement plus pourri, enfin jugé tel. On remercie aussi l'établissement d'échouage, on aide ainsi les endroits difficile en mettant au placard les mauvaises personnes.
J'ai en tête un principal de collège où j'ai été, par exemple, entaché de violences envers des enfants dans les deux derniers établissements où il était auparavant.
Une des principales des collèges que mon fils a fréquenté a été mutée aussi, après des histoires sordides.
Tiens, les policiers litigieux de la BAC de Marseille, eux aussi, on les a muté.
Faites le bordel, vous aurez une promotion, pardon, une mutation.
Alors, qu'on ne s'étonne pas si la politique finit par ressembler à un système d'apparatchiks, où les hauts fonctionnaires passent sans aucune vergogne de la Droite à la Gauche, ensuite, droite ou gauche, on s'en fiche au fond, s'ils font du bon boulot.
Mais, bon, qu'attendre au fond d'un système qui pratique les doubles échouages, les mutations sanctions?
Mais pourtant, il me semble que l'homme politique est en CDD, lui et que son patron, c'est sensé être le peuple?
Comment se fait-il que Cambadélis est choisi par le couple exécutif et non les militants? Et comment se fait-il qu'un élu se prenne pour vissé à vie,. en général?
Mais était-ce si imprévisible?
Comment se débarrasser d'un politique qui ne veut pas partir, comment le dégager? Hollande et Valls avaient-ils le choix, vraiment, dans ce contexte et ces règles? On ne peut pas licencier un politique de ses fonctions: on peut le démissionner, avec de grosses pressions, on peut le démettre et l'exclure mais pour des raisons de malversations judiciaires ou de compromission avec certains partis qu'on estime anormales , et on peut le muter, comme un fonctionnaire.
C'est là où je veux en venir. Un politique a de l'ADN de fonctionnaire, dans notre système. On ne licencie pas un fonctionnaire, même s'il merde, s'il fait n'importe quoi: non, on le mute. Et ça dure depuis des lustres.
On les mute pour les récompenser, pardon, les punir.
Et ne me dites pas que personne ne le sait: qui, dans sa jeunesse, n'a pas souvenir d'un prof, d'un directeur, ayant "fauté", qui a été muté dans un établissement plus pourri, enfin jugé tel. On remercie aussi l'établissement d'échouage, on aide ainsi les endroits difficile en mettant au placard les mauvaises personnes.
J'ai en tête un principal de collège où j'ai été, par exemple, entaché de violences envers des enfants dans les deux derniers établissements où il était auparavant.
Une des principales des collèges que mon fils a fréquenté a été mutée aussi, après des histoires sordides.
Tiens, les policiers litigieux de la BAC de Marseille, eux aussi, on les a muté.
Faites le bordel, vous aurez une promotion, pardon, une mutation.
Alors, qu'on ne s'étonne pas si la politique finit par ressembler à un système d'apparatchiks, où les hauts fonctionnaires passent sans aucune vergogne de la Droite à la Gauche, ensuite, droite ou gauche, on s'en fiche au fond, s'ils font du bon boulot.
Mais, bon, qu'attendre au fond d'un système qui pratique les doubles échouages, les mutations sanctions?
Mais pourtant, il me semble que l'homme politique est en CDD, lui et que son patron, c'est sensé être le peuple?
Comment se fait-il que Cambadélis est choisi par le couple exécutif et non les militants? Et comment se fait-il qu'un élu se prenne pour vissé à vie,. en général?
Billet impeccable.
RépondreSupprimerMerci mais sur la forme, vous avez laissé passer une grosse répétition...entre autres.
SupprimerBon courage pour votre chien, j'avais pas vu. Sincèrement.
Comme s'il n'y avait pas assez de bordel comme ça ! Que faut-il pour que tout ça prenne feu ?... Je l'ignore, mais quand cela arrivera, ce sera sacré bordel !!!
RépondreSupprimerMerci pour le lien.
A moins que ça s'effondre de l'intérieur, tu y as pensé?
SupprimerBjr mon amie Rosa elle, bon jeudi a toi. kiss. C vrais c un peu chaise musicale la façon dont s'est passé ce changement de strapontin. Moi g rien contre Harlem Désir, m de mon point de vue et engage que moi, il n'était pas a sa place a la tête du PS. Maintenant pour qu'il entre au gouv çà laisse à voir un peu par la façon de manager, peut -être qu'il sera bien ??. Une autre situation c que son remplaçant n' a pas été nommer par le parti c a dire lors d'un congrès, il es là en place comme intérim, intérim qui va durer longtemps. C vrais c la façon de faire la moins pénalisante pour le gouv et l'ensemble des socialismes. Si cette action est bonne pour nous tous, pourquoi pas !!!!!
RépondreSupprimerLà est toute la question, mon ami.
SupprimerComment se fait-il que Cambadélis est choisi par le couple exécutif et non les militants?
RépondreSupprimersauf erreur ou omission , il est le n°2
logique que dans un premier temps il remplace le n°1
au moins le temps d'organiser un congrès
mais maintenant je m'en fous , ça fait au moins 20 ans que j'ai plaqué le PS