C'est le mot qui me vient en tête: vanité, caractère de ce qui est vain, inutile. Vanité: désir de plaire au-delà de la réalité. Vanité: tirer avantage de peu de choses.
Trouvez-moi un seul politique dans son discours qui n'essaie pas de tirer avantage de ce qui n'est pas à lui, de ce qui n'est pas de son ressort.
Je relisais l'oraison funèbre de Bossuet, la fameuse, celle où il parle d'une jeune femme à qui tout souriait, et qui est morte brutalement: c'est là où il prononce la phrase" vanité des vanités, tout est vanité".
Rien ne change beaucoup, au fond, chaque fois que la France est en crise, ses démons ressortent.
Bossuet, au-delà de la prose moralisante, prend l'exemple du décès de cette princesse, afin de montrer que tous, nous sommes égaux devant la mort et que nous avons des comptes à rendre au soir de notre vie.
La vanité est de croire que notre position nous épargnerait des douleurs et des larmes.
Les politiques sont censés être représentatifs de tous, de l'intérêt général, maintenant en 2014.
Les politiques sont censés protéger le pays en entier, les pauvres comme les puissants, les jeunes comme les vieux, les entrepreneurs comme les chômeurs, les rentiers comme les rsassistes.
Sommes-nous dans cette optique d'égalité et de justice?
Confusément, une grande partie des français sent qu'il y a beaucoup de vanité, hier , dans le gouvernement UMP, aujourd'hui dans ce gouvernement PS.
Confusément, on se rend compte du manque de convictions et de principes de ceux qui nous gouvernent, semblant perdus entre une réalité qu'ils n'arrivent pas à appréhender, ce monde qui change, et un futur qu'ils n'arrivent pas clairement à dessiner : ils en parlent, ça, ils savent entourer ces chimères de belles paroles.
La croissance devient une utopie. La prospérité, un rêve inaccessible. L'inversion du chômage, un mythe.
Vanité: on veut nous faire croire que 3% de déficit nous sauvera, comme naguère on sacrifiait des poulets pour lire dans leurs entrailles.
La vérité est que depuis longtemps, les politiques sont perdus dans leurs vanités, leurs mirages.
Alors tant qu'à croire des mensonges, certains se tournent vers des charlatans aux remèdes dangereux et inefficaces.
Trouvez-moi un seul politique dans son discours qui n'essaie pas de tirer avantage de ce qui n'est pas à lui, de ce qui n'est pas de son ressort.
Je relisais l'oraison funèbre de Bossuet, la fameuse, celle où il parle d'une jeune femme à qui tout souriait, et qui est morte brutalement: c'est là où il prononce la phrase" vanité des vanités, tout est vanité".
Rien ne change beaucoup, au fond, chaque fois que la France est en crise, ses démons ressortent.
Bossuet, au-delà de la prose moralisante, prend l'exemple du décès de cette princesse, afin de montrer que tous, nous sommes égaux devant la mort et que nous avons des comptes à rendre au soir de notre vie.
La vanité est de croire que notre position nous épargnerait des douleurs et des larmes.
Les politiques sont censés être représentatifs de tous, de l'intérêt général, maintenant en 2014.
Les politiques sont censés protéger le pays en entier, les pauvres comme les puissants, les jeunes comme les vieux, les entrepreneurs comme les chômeurs, les rentiers comme les rsassistes.
Sommes-nous dans cette optique d'égalité et de justice?
Confusément, une grande partie des français sent qu'il y a beaucoup de vanité, hier , dans le gouvernement UMP, aujourd'hui dans ce gouvernement PS.
Confusément, on se rend compte du manque de convictions et de principes de ceux qui nous gouvernent, semblant perdus entre une réalité qu'ils n'arrivent pas à appréhender, ce monde qui change, et un futur qu'ils n'arrivent pas clairement à dessiner : ils en parlent, ça, ils savent entourer ces chimères de belles paroles.
La croissance devient une utopie. La prospérité, un rêve inaccessible. L'inversion du chômage, un mythe.
Vanité: on veut nous faire croire que 3% de déficit nous sauvera, comme naguère on sacrifiait des poulets pour lire dans leurs entrailles.
La vérité est que depuis longtemps, les politiques sont perdus dans leurs vanités, leurs mirages.
Alors tant qu'à croire des mensonges, certains se tournent vers des charlatans aux remèdes dangereux et inefficaces.
Il est tout de même normal que Bossuet cite l'Ecclésiaste : c'était un peu son boulot, finalement…
RépondreSupprimerBien entendu!
SupprimerIl ne faut jamais écarter une parole, sous prétexte de son origine, si celle-ci est intéressante.
SupprimerEt comme disait notre très sympathique ami Savonarole, les vanités finissent quelque fois sur le bûcher.
RépondreSupprimerLes vanités sont souvent de la fumée, faut dire. Volatile.
Supprimer"On veut nous faire croire que 3% de déficit nous sauvera, comme naguère on sacrifiait des poulets pour lire dans leurs entrailles."
RépondreSupprimerTa phrase est superbe. Elle m'a beaucoup fait rire. Ce contraste violent entre les culs de poule qui te causent des économies et sacrifices nécessaires avec une onction de gens sérieux et la fumisterie d'une croyance magique...
Les politiciens sont des marionnettes dont l'oligarchie financière tire les ficelles.
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