J'ai relayé cette information sur Twitter.
Un de mes followers m'a envoyé un tweet sur son dégoût de cette société qui lui semble de plus en plus inhumaine, je lui ai répondu qu'elle est ce qu'on en fait.
Et qu'on doit faire le contraire de ce qui nous révolte.
A l'indifférence, il faut répondre par le contraire.
Néanmoins, il y a de quoi se poser des questions: cet homme est devenu un SDF, on ne sait rien de lui, de son nom, de sa vie, c'est un "SDF".
Le terme clochard avait plus d'humanité et de relief, d'affection.
Non, cet homme qui a été sauvé par le réflexe des passants qui ont alerté la brigade fluviale, est devenu un SDF, un anonyme, celui qui n'a pas de maison, une statistique froide, en fait.
Même la courageuse Maire du Vème qui tweete son indignation parle d'un "SDF".
En fait, il y a des connards qui s'amuseraient à jeter ces pauvres, "cette lie de la société", comme on les traite, dans la Seine et dèjà, deux autres hommes sans domicile fixe sont morts du fait d'avoir été balancés dans la flotte, comme si on appréciait de se débarrasser d'eux...
Vu que ce ne sont que des SDF.
On ne saura jamais rien de plus, qui ils étaient, qui les avait aimés ou les aimait encore, quel âge ils avaient , leur histoire, on n'en saura rien de plus.
Il y a un Comité qui s'appelle Les Morts de la Rue. Régulièrement, celui-ci fait des manifestations et lit le nom de ceux que la rue a tué, enfin, ceux qu'on n'a pas réussi ou voulu réussir à sauver.
Cet homme a survécu, les quatre salauds qui l'ont jeté à la Seine, on essaie de savoir qui ils sont.
Il n'empêche qu'il faudrait s'interroger sur ce qui a poussé ces hommes à s'amuser de noyer un autre homme.
Un de mes followers m'a envoyé un tweet sur son dégoût de cette société qui lui semble de plus en plus inhumaine, je lui ai répondu qu'elle est ce qu'on en fait.
Et qu'on doit faire le contraire de ce qui nous révolte.
A l'indifférence, il faut répondre par le contraire.
Néanmoins, il y a de quoi se poser des questions: cet homme est devenu un SDF, on ne sait rien de lui, de son nom, de sa vie, c'est un "SDF".
Le terme clochard avait plus d'humanité et de relief, d'affection.
Non, cet homme qui a été sauvé par le réflexe des passants qui ont alerté la brigade fluviale, est devenu un SDF, un anonyme, celui qui n'a pas de maison, une statistique froide, en fait.
Même la courageuse Maire du Vème qui tweete son indignation parle d'un "SDF".
En fait, il y a des connards qui s'amuseraient à jeter ces pauvres, "cette lie de la société", comme on les traite, dans la Seine et dèjà, deux autres hommes sans domicile fixe sont morts du fait d'avoir été balancés dans la flotte, comme si on appréciait de se débarrasser d'eux...
Vu que ce ne sont que des SDF.
On ne saura jamais rien de plus, qui ils étaient, qui les avait aimés ou les aimait encore, quel âge ils avaient , leur histoire, on n'en saura rien de plus.
Il y a un Comité qui s'appelle Les Morts de la Rue. Régulièrement, celui-ci fait des manifestations et lit le nom de ceux que la rue a tué, enfin, ceux qu'on n'a pas réussi ou voulu réussir à sauver.
Cet homme a survécu, les quatre salauds qui l'ont jeté à la Seine, on essaie de savoir qui ils sont.
Il n'empêche qu'il faudrait s'interroger sur ce qui a poussé ces hommes à s'amuser de noyer un autre homme.
Les massacres sont lointains:
RépondreSupprimerhttp://pagedesuie.wordpress.com/2013/10/13/silence-on-tue-congo-six-millions-de-morts-mais-chuuut/
En bas de notre rue ou ailleurs on se fout de la disparition des plus que pauvres...Sauf si des caméras se braquent sur un endroit particulier (Irak, Palestine) pour désigner comme responsable un autre que nous-même.