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dimanche 11 septembre 2016

Le contraire de l'amour, c'est la peur

Je ne connais pas Katherine Pancol, j'ai une ignorance qui confine au mépris pour ce qui est des romanciers contemporains français, tellement ils m'ont déçus mais force est de constater que la citation de l'auteur est juste.

"Tu sais Maman, le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est la peur."

On dit souvent que les personnes xénophobes et ostracistes sont haineuses. Mais la haine est un sentiment proche de l'amour et la haine ne rend pas lâche ou peureux. La haine est un sentiment destructeur et quelque part, on élabore quelque chose dans sa vie avec la haine. Elle pousse à agir, à avoir du courage. Elle est proche de la colère, de la révolte.
La haine ne s'accorde guère avec le racisme.
Le racisme est encore ce sentiment honteux, peureux, lâche, qui ne s'expose pas au grand jour. On se sent pousser des ailes à plusieurs, on lynche un bouc-émissaire, il y a ce phénomène de groupe déshumanisant qui opère, qu'on regarde dans le chef d'oeuvre de William Golding , Sa majesté des Mouches où un groupe d'enfant lynche sous la peur un autre enfant pour exorciser sa peur.
Voir aussi les grands rassemblements de la population allemande galvanisée sous le régime nazi: ceux qui ont soutenu ce régime avaient disparu comme par magie après la défaite.
Le raciste  n'est pas indépendant, franc-tireur, il n'a rien d'un réel individu, il cherche toujours à se protéger en se cachant derrière les autres, derrière un paravent d'honnêteté, ou de probité, de fausse intellectualisation. Il a ses héraults et ses héros, des pseudos intellectuels comme Zemmour, Houellebecq, etc...des hommes qui fuiraient un champs de bataille dans une vraie guerre mais qui cherchent à envoyer les autres se faire tuer.
Dire qu'on est anti-musulman pour les valeurs de la démocratie, ça protège, plutôt que de dire qu'on a la trouille de voir changer son petit monde, et qu'on déteste l'immigré, l'arabe.Cela fait mieux dans le CV.

Forcément, le racisme, cela n'est pas constructif, sur le long terme. Cela n'est pas source de renouveau, d'expansion, de dynamisme.
On se replie sur soi-même et il devient difficile de continuer à communiquer.
Finalement, le racisme se consume lui-même.
La peur consume et empêche d'avancer.

Ce monde avance et change, c'est devenu une évidence. On a redistribué les cartes.
La mode se décide en Chine, la France subit, elle n'est plus celle qui invente, créée et donne le ton.
La France n'a trouvé que la guerre pour essayer de subsister comme grande puissance, et peser sur le Monde et se cache derrière de grands discours creux, et ses alliés américains.
La France n'a plus de quoi subsister seule.
Le repli  sur soi consume la France.

Elle ne s'aime même plus elle-même. Les Français n'aiment plus ceux qui nous gouvernent, n'aiment plus le système, certains sont de plus en plus enclins à ne plus s'aimer.
Le contraire de l'amour, c'est la peur. Dans la peur, ni honneur, ni fierté.

Il y a 15 ans, ce jour, des hommes, des femmes et des enfants mourraient dans une tragique attentat et l'Occident commença à avoir peur, on se servit alors de ces morts pour déclencher une guerre de civilisation, planqué derrière un discours idéologique bidon, des armes de destruction massive.

En face, les autres ont la haine et nous avons perdu ce qui pourrait les vaincre. Il ne reste qu'à espérer que continuent de se lever des hommes et des femmes, libres, indépendants, dont l'amour de l'humanité soit la plus forte, ici et ailleurs.
L'amour est ce seul sentiment créateur qui permette d'atteindre l'éternité. Et par là même de durer.
Là est le paradoxe pour les identitaires : leur comportement dessert leur soit-disant cause. Ils sont eux-même les fossoyeurs de la civilisation à laquelle ils disent tant tenir mais qu'ils n'aiment pas plus qu'ils ne s'aiment vraiment. A force de se regarder dans l'eau, inquiet de lui-même, Narcisse est tombé.

3 commentaires:

  1. L'angoisse donc la peur a une réalité physiologique, l'amour est un concept qui peut au mieux nous aider à éviter parfois le pire.
    "...J'aurais pu vous dire que ma motivation profonde depuis mon plus jeune âge avait été de soulager l'humanité souffrante(l'humanité est toujours souffrante, vous avez remarqué?), de trouver des drogues qui guérissent, d'opérer et de panser des plaies saignantes, que j'avais toujours cherché derrière le corps physique à atteindre l'homme tout entier, moral et spirituel, à grands coups de colloques singuliers payables à la sortie. A cela, toute mon hérédité familiale m'avait conduit...
    "...Ainsi, j'ai compris que ce que l'on appelle " amour " naissait du renforcement de l'action gratifiante autorisée par un autre être situé dans notre espace opérationnel et que le mal d'amour résultait du fait que cet être pouvait refuser d'être notre objet gratifiant ou devenir celui d'un autre, se soustrayant ainsi plus ou moins complètement à notre action.
    Que ce refus ou ce partage blessait l'image idéale que l'on se faisait de soi, blessait notre narcissisme et initiait soit la dépression, soit l'agressivité, soit le dénigrement de l'être aimé.
    J'ai compris aussi ce que bien d'autres avaient découvert avant moi, que l'on naît, que l'on vit, et que l'on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n'a qu'une seule raison d'être, celle de se conserver.
    Mais j'ai découvert aussi que, chose étrange, la mémoire et l'apprentissage faisait pénétrer les autres dans cette structure, et qu'au niveau de l'organisation du moi, elle n'était plus qu'eux.
    J'ai compris enfin que la source profonde de l'angoisse existentiel, occultée par la vie quotidienne et les relations interindividuelles dans une société de production, c'était cette solitude de notre structure biologique enfermant en elle- même l'ensemble, souvent anonyme, des expériences que nous avons retenues des autres.
    Angoisse de ne pas comprendre ce que nous sommes et ce qu'ils sont, prisonniers au même monde de l'incohérence et de la mort.
    J'ai compris que ce que l'on nomme amour ne pouvait être que le cri prolongé du prisonnier que l'on mène au supplice, conscient de l'absurdité de son innocence; ce cri désespéré, appelant l'autre à l'aide et auquel aucun écho ne répond jamais. Le cri du Christ en croix:" Eli, Eli, lamma sabatchani " "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?". Il n'y avait là, pour lui répondre, que le Dieu de l'élite et du sanhédrin. Le Dieu des plus forts. C'est sans doute pourquoi on peut envier ceux qui n'ont pas l'occasion de pousser un tel cri, les riches, les nantis, les tout-content d'eux mêmes, les fiers à bras du mérite, les héros de l'effort récompensé, les faites-donc-comme-moi, les j'estime-que, les il est évident-que, les sublimateurs, les certains, les justes. Ceux là n'appellent jamais à l'aide, ils se contentent de chercher des "appuis" pour leur promotion sociale. Car, depuis l'enfance, on leur a dit que seule cette dernière était capable d'assurer leur bonheur. Ils n'ont pas le temps d'aimer, trop occupés qu'ils sont à gravir les échelons de leur échelle hiérarchique. Mais ils conseillent fortement aux autres l'utilisation de cette "valeur" la plus "haute" dont ils s'affirment d'ailleurs pétris". Henri Laborit (L'éloge de la fuite)
    http://leko2labs.free.fr/laborit.htm

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    1. l'amour, pour moi, c'est ce qui fait qu'on est toujours en vie et qu'on se reproduit, je ne suis pas aussi compliquée, tu vois.

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  2. Non,non, tu es trop modeste. Je vois bien que tu es "plus compliquée" dans tes articles.😂

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