Dans l'Ancien Régime, au Moyen-âge, les souverains avaient des bouffons qui les aidaient à régner en paix. Il était nécessaire que le menu fretin, pardon le bon peuple, puisse croire qu'une critique puisse exister, qu'un pluralisme soit là, et qu'on puisse dire ses quatre vérité à l'aristocratie en place.
Si l'on admet que notre société n'est guère différente en fait de cet Ancien Régime, on peut dresser ce tableau:
Le pouvoir est composé d'un nombre restreint de personnes qui se le partagent. Autour gravitent la Cour, des Courtisans, des corporatismes, nos nobles de Cour, d'épée et de lettres, en fait, les parlementaires et les médias gravitent ensemble autour de ce cercle de pouvoir qui a juste changé de fréquence de distribution de celui-ci, non à la mort du souverain mais tous les 5 ans.
Au milieu de tout ceci, nous avons les bouffons.
Les Bouffons sont là pour divertir et font diversion de manière habile.
On les prise, on les recherche, on les invite et on en rit. Leurs propos sont futiles et grossiers, ils mettent en valeur les travers de la société, comme des miroirs grossissants, les bouffons permettent aussi d'expurger les miasmes.
Les Bouffons sont la stabilité du système. Quand il n'y en a plus, c'est là que les choses changent.
C'est évident que les choses ont changé quelque peu.
Car d'esprit critique, il devient de plus en plus difficile, dans cette société en décomposition, d'en avoir.
Les crispations sont là, nées d'injustices ou de l'évolution du monde considéré comme tel.
Et au milieu de tout ceci, le bouffon qu'est le FN est toujours là, on l'invite, on se repaît de ses interventions, on le flatte quelque peu.
Car là où s'arrête la comparaison, c'est qu'il ne dit pas la réalité.
Il fascine, il permet de dire des horreurs tant qu'on n'est pas de ce bord, il est un épouvantail, il devient un espèce de Chucky, de Freddy Kruger, qui fait frémir dans les chaumières, 63 % des Français en auraient peur.
Il est devenu, dans cette société paranoïaque, l'idiot utile qui sert à ce que les autres formations politiques, celles qui sont au chaud près du pouvoir restent dans l'immobilisme.
De bouffon, c'est dans le sens populaire qu'il existe bien. Le FN et l'extrême-droite sont bien ancrés dans un système dont ils assurent la pérennité et ils ont même des miettes de pouvoir local.
Mais de révolution avec eux, il n'en est point.
Ils pleurent pourtant toujours alors qu'ils sont favoris des sondages en se disant des persécutés, des exclus mais ils sont des soutiens actifs du système en place et participent de l'immobilisme réactionnaire de notre société.
Mais si le FN disparaissait, peut-être que des vrais Bouffons salutaires pourraient être entendus, comme Coluche l'était à son époque, époque où Jean-Marie Le Pen ne faisait pas grand chose en termes de voix. Ironie troublante, l'ascension du FN coincide avec la disparition de Michel Colucci, dit Coluche en 1986.
Cette année-là, les épouvantails rentrent dans l’Hémicycle comme députés.
Si l'on admet que notre société n'est guère différente en fait de cet Ancien Régime, on peut dresser ce tableau:
Le pouvoir est composé d'un nombre restreint de personnes qui se le partagent. Autour gravitent la Cour, des Courtisans, des corporatismes, nos nobles de Cour, d'épée et de lettres, en fait, les parlementaires et les médias gravitent ensemble autour de ce cercle de pouvoir qui a juste changé de fréquence de distribution de celui-ci, non à la mort du souverain mais tous les 5 ans.
Au milieu de tout ceci, nous avons les bouffons.
Les Bouffons sont là pour divertir et font diversion de manière habile.
On les prise, on les recherche, on les invite et on en rit. Leurs propos sont futiles et grossiers, ils mettent en valeur les travers de la société, comme des miroirs grossissants, les bouffons permettent aussi d'expurger les miasmes.
Les Bouffons sont la stabilité du système. Quand il n'y en a plus, c'est là que les choses changent.
C'est évident que les choses ont changé quelque peu.
Car d'esprit critique, il devient de plus en plus difficile, dans cette société en décomposition, d'en avoir.
Les crispations sont là, nées d'injustices ou de l'évolution du monde considéré comme tel.
Et au milieu de tout ceci, le bouffon qu'est le FN est toujours là, on l'invite, on se repaît de ses interventions, on le flatte quelque peu.
Car là où s'arrête la comparaison, c'est qu'il ne dit pas la réalité.
Il fascine, il permet de dire des horreurs tant qu'on n'est pas de ce bord, il est un épouvantail, il devient un espèce de Chucky, de Freddy Kruger, qui fait frémir dans les chaumières, 63 % des Français en auraient peur.
Il est devenu, dans cette société paranoïaque, l'idiot utile qui sert à ce que les autres formations politiques, celles qui sont au chaud près du pouvoir restent dans l'immobilisme.
De bouffon, c'est dans le sens populaire qu'il existe bien. Le FN et l'extrême-droite sont bien ancrés dans un système dont ils assurent la pérennité et ils ont même des miettes de pouvoir local.
Mais de révolution avec eux, il n'en est point.
Ils pleurent pourtant toujours alors qu'ils sont favoris des sondages en se disant des persécutés, des exclus mais ils sont des soutiens actifs du système en place et participent de l'immobilisme réactionnaire de notre société.
Mais si le FN disparaissait, peut-être que des vrais Bouffons salutaires pourraient être entendus, comme Coluche l'était à son époque, époque où Jean-Marie Le Pen ne faisait pas grand chose en termes de voix. Ironie troublante, l'ascension du FN coincide avec la disparition de Michel Colucci, dit Coluche en 1986.
Cette année-là, les épouvantails rentrent dans l’Hémicycle comme députés.
Raté : Coluche est mort en 1986.
RépondreSupprimerMerci de m'avoir souligné l'erreur, car c'est bien en 86 que 35 députés rentrent au Palais Bourbon. Il y avait aussi eu avant les élections européennes, d'où mon erreur
RépondreSupprimerSinon, ça faisait longtemps, vous vous encroûtez ou quoi?
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