S'il est un homme politique du gouvernement qui vous redonne le moral, c'est bien Arnaud Montebourg!
Bon, il est tellement too much que sa compagne doit mettre des lunettes hors de prix pour le regarder...oups...petit trait d'humour en passant...
Mis à part cela, j'aime bien ce qui filtre dans la presse au sujet de son idée pour la compétitivité: exonérer les entreprises qui innovent de charges si elles investissent vraiment.
Car c'est assez marrant, quand même en France comment se comportent les entreprises: certaines font de la très mauvaise qualité et veulent la faire payer au prix de l'or. D'autres font de l'or mais on les traite mal...
Comme Ubisoft, qui a du partir au Canada...
Comme Archos, leader européen de la tablette numérique, auquel des bobos préfèrent Apple alors que c'est fragile, Apple et pas franchement très éthique.
Des réussites individuelles françaises, il y en a beaucoup, pourtant.
Le fondateur d'Airness est parti de rien, dans une banlieue pourrie et il tutoye maintenant Adidas et Puma.
N'oublions pas que l'inventeur de la puce électronique était français.
Alors, comment est-on arrivé au point qui fait que l'excellence ne rime plus avec made in France?
Comment se fait-il que le meilleur système son et audiovisuel soit devenu BO alors qu'on aurait les moyens de faire aussi bien?
Qu'en électro-ménager, Miele soit la référence?
Dans les années 80, l'industrie traverse une crise profonde. L'appareil productif commence à être obsolète.
Madame Thatcher, ainsi que Reagan font le pari de l'austérité et détruisent le tissu productif ancien plutôt que de le rénover, et tournent l'économie vers l'industrie et la finance, laissant à d'autres pays le soin de produire.
Mais ce pari, qu'en Europe on a subi et qu'on a répercuté ensuite, ce fameux pari de l'autérité, sous-entendait que les puissances financières occidentales aient tenu les pays producteurs d'industrie en laisse, celles-ci avaient besoin de ressources bancaires pour se développer....
La puissance financière s'est déplacée vers les pays producteurs de matières premières qui avaient une société stable, les pays qui s'industrialisaient ont pu aussi accumuler une puissance financière.
On voit bien que celle-ci dépend entièrement de la production, qui alimente cette puissance.
En Europe, que nous reste-nous?
Contrairement à ce que l'on nous dit, l'Allemagne a gardé un tissu industriel, mais qui dépend entièrement de ses consommateurs, soit nous, les Européens. La crise en Europe peut faire basculer ce relatif équilibre très très vite. Il n'empêche que ses exportations bénéficient encore d'un label qualitatif, qui fait que même si ses produits sont plus chers que d'autres, ils se vendent sur leur réputation de fiabilité et d'excellence.
Il n'y a que là où on peut jouer et Montebourg a donc une marge de manoeuvre très courte.
D'où son idée de partir du donnant/donnant: les entreprises renouvellent leur parc industriel, elles innovent pour des produits performants, on leur baissera les charges.
Cela peut marcher.
A condition que les patrons jouent le jeu, et ne trichent pas pour désavantager la gauche.
A condition que les patrons comprennent qu'en augmentant les salaires, cela leur permet d'investir dans leur entreprise et que ce soit un atout à présenter aux investisseurs partenaires potentiels, puisque les baisses de charges interviendraient pour des salaires de 1,6 minimum à 2,5 fois le SMIC: la mesure est donc favorable au patronat.
Plus d'informations ici:
État de la compétitivité:
http://actuwiki.fr/?p=2026
Article sur Montebourg et la compétitivité:
http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/competititvite-montebourg-pour-un-donnant-donnant-avec-les-7625909.html
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202362816009-competitivite-ce-que-propose-montebourg-506873.php
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121102trib000728725/competitivite-montebourg-souhaite-reduire-les-charges-sociales-patronales-sous-conditions-.html
Bon, il est tellement too much que sa compagne doit mettre des lunettes hors de prix pour le regarder...oups...petit trait d'humour en passant...
Mis à part cela, j'aime bien ce qui filtre dans la presse au sujet de son idée pour la compétitivité: exonérer les entreprises qui innovent de charges si elles investissent vraiment.
Car c'est assez marrant, quand même en France comment se comportent les entreprises: certaines font de la très mauvaise qualité et veulent la faire payer au prix de l'or. D'autres font de l'or mais on les traite mal...
Comme Ubisoft, qui a du partir au Canada...
Comme Archos, leader européen de la tablette numérique, auquel des bobos préfèrent Apple alors que c'est fragile, Apple et pas franchement très éthique.
Des réussites individuelles françaises, il y en a beaucoup, pourtant.
Le fondateur d'Airness est parti de rien, dans une banlieue pourrie et il tutoye maintenant Adidas et Puma.
N'oublions pas que l'inventeur de la puce électronique était français.
Alors, comment est-on arrivé au point qui fait que l'excellence ne rime plus avec made in France?
Comment se fait-il que le meilleur système son et audiovisuel soit devenu BO alors qu'on aurait les moyens de faire aussi bien?
Qu'en électro-ménager, Miele soit la référence?
Dans les années 80, l'industrie traverse une crise profonde. L'appareil productif commence à être obsolète.
Madame Thatcher, ainsi que Reagan font le pari de l'austérité et détruisent le tissu productif ancien plutôt que de le rénover, et tournent l'économie vers l'industrie et la finance, laissant à d'autres pays le soin de produire.
Mais ce pari, qu'en Europe on a subi et qu'on a répercuté ensuite, ce fameux pari de l'autérité, sous-entendait que les puissances financières occidentales aient tenu les pays producteurs d'industrie en laisse, celles-ci avaient besoin de ressources bancaires pour se développer....
La puissance financière s'est déplacée vers les pays producteurs de matières premières qui avaient une société stable, les pays qui s'industrialisaient ont pu aussi accumuler une puissance financière.
On voit bien que celle-ci dépend entièrement de la production, qui alimente cette puissance.
En Europe, que nous reste-nous?
Contrairement à ce que l'on nous dit, l'Allemagne a gardé un tissu industriel, mais qui dépend entièrement de ses consommateurs, soit nous, les Européens. La crise en Europe peut faire basculer ce relatif équilibre très très vite. Il n'empêche que ses exportations bénéficient encore d'un label qualitatif, qui fait que même si ses produits sont plus chers que d'autres, ils se vendent sur leur réputation de fiabilité et d'excellence.
Il n'y a que là où on peut jouer et Montebourg a donc une marge de manoeuvre très courte.
D'où son idée de partir du donnant/donnant: les entreprises renouvellent leur parc industriel, elles innovent pour des produits performants, on leur baissera les charges.
Cela peut marcher.
A condition que les patrons jouent le jeu, et ne trichent pas pour désavantager la gauche.
A condition que les patrons comprennent qu'en augmentant les salaires, cela leur permet d'investir dans leur entreprise et que ce soit un atout à présenter aux investisseurs partenaires potentiels, puisque les baisses de charges interviendraient pour des salaires de 1,6 minimum à 2,5 fois le SMIC: la mesure est donc favorable au patronat.
Plus d'informations ici:
État de la compétitivité:
http://actuwiki.fr/?p=2026
Article sur Montebourg et la compétitivité:
http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/competititvite-montebourg-pour-un-donnant-donnant-avec-les-7625909.html
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202362816009-competitivite-ce-que-propose-montebourg-506873.php
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121102trib000728725/competitivite-montebourg-souhaite-reduire-les-charges-sociales-patronales-sous-conditions-.html
En hifi, Rosaelle, il faut acheter Focal. Rapport qualité-prix imbattable. Mais aussi, Focal ne se ruine pas en publicité. C'est souvent de cette façon que cela se passe. Acheter allemand n'est pas du tout un gage de qualité. Quant à B&O, sous des habillages sophistiqués, c'est assez quelconque.
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