Je ne sais pourquoi ce billet de Nicolas me plonge dans la perplexité. Bien sûr, je suis d'accord sur le fond. Je n'ai cessé de le dire et de le prouver. 89 de mes billets parlent du respect. Le respect, c'est sacré, c'est même une des notions fondamentales qui ont bâties mes principes.
Jamais je ne dirai du mal gratuitement des personnes, il m'arrive de manier l'humour et d'attaquer des personnes publiques mais ce qu'elles font de leur vie m'indiffèrent. Je me rappelle même avoir fait des billets dans ce sens à de nombreuses reprises.
Mais voilà...certaines personnes confondent trop souvent politesse mielleuse et hypocrisie bien déguisée sous des paroles apparemment courtoises, avec le respect. Ce n'est pas la même chose: qu'on essaie de persifler de manière polie en enrobant cela de manière châtiée, je trouve cela encore pire que de me faire insulter en face, façon de parler, car beaucoup ne sont pas capable de dire publiquement et physiquement ce qu'ils sortent dans leurs blogs à l'écrit.
De plus, il y a du monde lorsqu'il s'agit de condamner, ça, il y a pléthore mais cela se termine très souvent par "lui, eux, elle, mais pas moi". L'auto-critique n'est pas le fort de tout le monde, y compris ceux qui peuvent accuser les autres de tous les maux, en général...
J'ai donc lu le billet, en étant sur le principe d'accord mais n'ai pas commenté. Cela m'arrive de plus en plus. Car justement, je crains le manque de respect de mes opinions, pas de la part de Nicolas ou d'autres blogueurs et blogueuses que j'apprécie, non, de la part de certains commentateurs, qui jurent d'ailleurs leurs grands dieux qu'ils souffrent eux-même de manque de respect voire de dédain ou de mépris de ma part...Cela limite les champs d'action...Et je ne cherche pas les polémiques à tout crin. Et puis, au fond, ce que certains disent ou pensent, c'est vrai que je m'en fiche un peu, vu le peu de cas du respect dont ils font preuve à l'égard de ma personne, et pourtant ce n'est pas la volonté de les ignorer qui m'a manquée récemment.
Oui, c'est vrai, quand on me traite, encore!, de folle et d’illettrée, dans des billets sensés me ridiculiser comme une moins que rien que je serais(lien en MP sur demande), et qu'on vient faire son cinéma ensuite chez moi, dans mon blog....qu'est-ce que parler de respect à ces gens-là veut dire? pas grand chose, on le voit aisément.
Quand je reçois des commentaires qui disent que je suis la risée d'Internet, et même mes amis du web le penseraient tous, en persiflant, et cherchant de cette manière, que je m'embrouille ainsi, avec eux....On voit bien que le respect, ils ne savent pas l'écrire et combien est comique ainsi la critique à mon égard de ne pas savoir écrire une phrase, juste une phrase, sans la truffer de fautes d'orthographe et de syntaxe...
Combien est-ce pitoyable de parler de respect...à ces gens-là.
Quand je lis dans un commentaire que je serais sous la coupe d'un arabe manipulateur, bien plus intelligent que moi, pauvre décérébrée, et que je ne serais qu'une petite bourgeoise paumée, qui n'existerait pas, sans cet arabe qui me tiendrait en laisse.
Il y a du mal, là...
A ce propos, notez l'incohérence du propos : cette personne ne supporte pas ce qui serait arabe ou musulman de près ou de loin mais attribue à cet arabe imaginaire toutes les qualités que je pourrais avoir....
Du respect? Comment en avoir, après ce genre d'élucubrations...du mépris, du dédain...peut-être...parce que si il y a une chose qui me révulse comme le manque de respect, c'est la pauvreté intellectuelle et humaine, le peu de principes humains, la bassesse des arguments qui ne traduisent qu'un égocentrisme forcené et qu'un égoïsme patenté. Il en faut, pour se croire supérieur aux autres à ce point. Et le fait qu'on puisse être urbain et policé dans la vie réelle n'est qu'une marque de lâcheté de plus...j'arrête car je risque d'être très désagréable.
Le respect, cela se gagne, cela se mérite, au même titre que la confiance. Et c'est fragile, très fragile.
Pour revenir à l'importance du respect, il se juge aussi à ceux qui vous entourent.Pas un entourage comme une Cour, non, ceux qui sont vos vrais amis, sans qu'il n'y ait rien à gagner, sauf de l'amitié et de la chaleur humaine.
Autrefois, en politique, il n'y a pas si longtemps, avant Nicolas Sarkozy, avant Le Pen, il y avait un respect automatique entre adversaires, une barrière à ne pas franchir.
Dans les blogs politiques, je suis d'accord avec Nicolas, il serait bon de réintroduire cette notion: adversaires, oui, mais pas ennemis, doit-on dire de ceux qui ne partagent pas nos opinions de manière diamétralement opposées. Adversaires, oui, mais pas nuisibles: dans ce cas-là, on ignore, on efface, on nettoie. On modère les commentaires, par exemple.
Je ne suis pas adepte de la non-violence totale. Si on me manque de respect, je n'ai aucune raison de respecter la personne en face, d'autant plus qu'on m'a élevée, que j'ai grandi dans des principes d'éducation et de réel savoir-vivre, que j'ai choisi d'avoir une certaine tenue.
Mais cette éducation ne se limite pas à formuler de belles phrases et à employer des tournures ampoulées.
Car, je le répète, qu'est-ce qui fait le plus mal? Insulter quelqu'un de manière crue ou essayer de le harceler en employant des tournures que l'on pense la marque de quelqu'un de "bien élevé"?
Le respect...Autant il est pour moi un présupposé, un prélude à toute rencontre, autant il est précieux car il est fragile, ce respect mutuel.
Que 2013 soit l'année du respect? j'en doute sérieusement mais je l'espère. Seulement, il faudrait qu'on se pose un peu plus la question suivante:
Je veux du respect, c'est bien, mais que fais-je, quels actes j'accomplis, afin d'être respectable, digne de respect? Cela est en mon sens la vraie bonne question. Ce n'est jamais ce qu'on dit qui est important. C'est ce que les autres perçoivent, et comment ils le perçoivent.
Jamais je ne dirai du mal gratuitement des personnes, il m'arrive de manier l'humour et d'attaquer des personnes publiques mais ce qu'elles font de leur vie m'indiffèrent. Je me rappelle même avoir fait des billets dans ce sens à de nombreuses reprises.
Mais voilà...certaines personnes confondent trop souvent politesse mielleuse et hypocrisie bien déguisée sous des paroles apparemment courtoises, avec le respect. Ce n'est pas la même chose: qu'on essaie de persifler de manière polie en enrobant cela de manière châtiée, je trouve cela encore pire que de me faire insulter en face, façon de parler, car beaucoup ne sont pas capable de dire publiquement et physiquement ce qu'ils sortent dans leurs blogs à l'écrit.
De plus, il y a du monde lorsqu'il s'agit de condamner, ça, il y a pléthore mais cela se termine très souvent par "lui, eux, elle, mais pas moi". L'auto-critique n'est pas le fort de tout le monde, y compris ceux qui peuvent accuser les autres de tous les maux, en général...
J'ai donc lu le billet, en étant sur le principe d'accord mais n'ai pas commenté. Cela m'arrive de plus en plus. Car justement, je crains le manque de respect de mes opinions, pas de la part de Nicolas ou d'autres blogueurs et blogueuses que j'apprécie, non, de la part de certains commentateurs, qui jurent d'ailleurs leurs grands dieux qu'ils souffrent eux-même de manque de respect voire de dédain ou de mépris de ma part...Cela limite les champs d'action...Et je ne cherche pas les polémiques à tout crin. Et puis, au fond, ce que certains disent ou pensent, c'est vrai que je m'en fiche un peu, vu le peu de cas du respect dont ils font preuve à l'égard de ma personne, et pourtant ce n'est pas la volonté de les ignorer qui m'a manquée récemment.
Oui, c'est vrai, quand on me traite, encore!, de folle et d’illettrée, dans des billets sensés me ridiculiser comme une moins que rien que je serais(lien en MP sur demande), et qu'on vient faire son cinéma ensuite chez moi, dans mon blog....qu'est-ce que parler de respect à ces gens-là veut dire? pas grand chose, on le voit aisément.
Quand je reçois des commentaires qui disent que je suis la risée d'Internet, et même mes amis du web le penseraient tous, en persiflant, et cherchant de cette manière, que je m'embrouille ainsi, avec eux....On voit bien que le respect, ils ne savent pas l'écrire et combien est comique ainsi la critique à mon égard de ne pas savoir écrire une phrase, juste une phrase, sans la truffer de fautes d'orthographe et de syntaxe...
Combien est-ce pitoyable de parler de respect...à ces gens-là.
Quand je lis dans un commentaire que je serais sous la coupe d'un arabe manipulateur, bien plus intelligent que moi, pauvre décérébrée, et que je ne serais qu'une petite bourgeoise paumée, qui n'existerait pas, sans cet arabe qui me tiendrait en laisse.
Il y a du mal, là...
A ce propos, notez l'incohérence du propos : cette personne ne supporte pas ce qui serait arabe ou musulman de près ou de loin mais attribue à cet arabe imaginaire toutes les qualités que je pourrais avoir....
Du respect? Comment en avoir, après ce genre d'élucubrations...du mépris, du dédain...peut-être...parce que si il y a une chose qui me révulse comme le manque de respect, c'est la pauvreté intellectuelle et humaine, le peu de principes humains, la bassesse des arguments qui ne traduisent qu'un égocentrisme forcené et qu'un égoïsme patenté. Il en faut, pour se croire supérieur aux autres à ce point. Et le fait qu'on puisse être urbain et policé dans la vie réelle n'est qu'une marque de lâcheté de plus...j'arrête car je risque d'être très désagréable.
Le respect, cela se gagne, cela se mérite, au même titre que la confiance. Et c'est fragile, très fragile.
Pour revenir à l'importance du respect, il se juge aussi à ceux qui vous entourent.Pas un entourage comme une Cour, non, ceux qui sont vos vrais amis, sans qu'il n'y ait rien à gagner, sauf de l'amitié et de la chaleur humaine.
Autrefois, en politique, il n'y a pas si longtemps, avant Nicolas Sarkozy, avant Le Pen, il y avait un respect automatique entre adversaires, une barrière à ne pas franchir.
Dans les blogs politiques, je suis d'accord avec Nicolas, il serait bon de réintroduire cette notion: adversaires, oui, mais pas ennemis, doit-on dire de ceux qui ne partagent pas nos opinions de manière diamétralement opposées. Adversaires, oui, mais pas nuisibles: dans ce cas-là, on ignore, on efface, on nettoie. On modère les commentaires, par exemple.
Je ne suis pas adepte de la non-violence totale. Si on me manque de respect, je n'ai aucune raison de respecter la personne en face, d'autant plus qu'on m'a élevée, que j'ai grandi dans des principes d'éducation et de réel savoir-vivre, que j'ai choisi d'avoir une certaine tenue.
Mais cette éducation ne se limite pas à formuler de belles phrases et à employer des tournures ampoulées.
Car, je le répète, qu'est-ce qui fait le plus mal? Insulter quelqu'un de manière crue ou essayer de le harceler en employant des tournures que l'on pense la marque de quelqu'un de "bien élevé"?
Le respect...Autant il est pour moi un présupposé, un prélude à toute rencontre, autant il est précieux car il est fragile, ce respect mutuel.
Que 2013 soit l'année du respect? j'en doute sérieusement mais je l'espère. Seulement, il faudrait qu'on se pose un peu plus la question suivante:
Je veux du respect, c'est bien, mais que fais-je, quels actes j'accomplis, afin d'être respectable, digne de respect? Cela est en mon sens la vraie bonne question. Ce n'est jamais ce qu'on dit qui est important. C'est ce que les autres perçoivent, et comment ils le perçoivent.
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