Début des années 90, je rencontre une femme un peu plus âgée que moi. Elle était douce, fine, de longs cheveux châtains fins, des yeux mélancoliques. Elle avait une beauté triste, mais élégante, on avait l'impression de rencontrer une fée, un elfe, quelqu'un qui amenait un univers éthéré juste avec sa présence.
Elle avait aussi le don d'écouter, de ne jamais être envahissante, c'était quelqu'un de rare.
Et j'ai appris qu'elle était séropositive.
Elle avait vécu une relation avec l'inverse d'elle-même, une brute, un salaud, un pervers, une histoire d'amour qui laisse dans la bouche le sang d'une passion destructrice. Cet homme, elle l'avait eu dans la peau au point qu'il lui ait caché pendant des années sa contamination.
Il était sorti de sa vie. Le virus est resté.
Le pire est qu'il lui avait justifié ce mensonge par le fait qu'il l'aimait.
Je suis ensuite partie à la fin des années 90 de l'endroit où on s'était connues.
Je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
Mais quand je vois que certains ne se protègent plus et ne savent pas que cette maladie tue encore...
Les années 80 ont été marquées par la découverte de ce fléau. Les gens ne savaient pas souvent qu'il fallait se protéger, c'est clair. Ils avaient moins de torts, victimes d'une épidémie qu'on connaissait peu. Mon amie a été dans ce cas.
Mais là....
N'oublions pas et faites le 110 ou allez sur le site!
Elle avait aussi le don d'écouter, de ne jamais être envahissante, c'était quelqu'un de rare.
Et j'ai appris qu'elle était séropositive.
Elle avait vécu une relation avec l'inverse d'elle-même, une brute, un salaud, un pervers, une histoire d'amour qui laisse dans la bouche le sang d'une passion destructrice. Cet homme, elle l'avait eu dans la peau au point qu'il lui ait caché pendant des années sa contamination.
Il était sorti de sa vie. Le virus est resté.
Le pire est qu'il lui avait justifié ce mensonge par le fait qu'il l'aimait.
Je suis ensuite partie à la fin des années 90 de l'endroit où on s'était connues.
Je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
Mais quand je vois que certains ne se protègent plus et ne savent pas que cette maladie tue encore...
Les années 80 ont été marquées par la découverte de ce fléau. Les gens ne savaient pas souvent qu'il fallait se protéger, c'est clair. Ils avaient moins de torts, victimes d'une épidémie qu'on connaissait peu. Mon amie a été dans ce cas.
Mais là....
N'oublions pas et faites le 110 ou allez sur le site!
Une vraie salope cette maladie... Beau témoignage, si on peut dire...
RépondreSupprimermerci, un souvenir parmi d'autres, certains sont beaux et cruels à la fois.
SupprimerEt des hiérarques religieux militent contre le préservatif... ce qui objectivement les transforme en meurtriers !
RépondreSupprimerC'est incompréhensible, quand on veut rendre la contraception gratuite, pourquoi pas aussi le préservatif?
SupprimerUne de mes relations m'a dit que les ados avaient plus peur d'être enceinte que d'attraper le sida...
Quand à cet histoire de refus du préservatif...je préfère ne pas donner le fond de ma pensée
Mon meilleur ami était à l'association AIDES... on a l'impression que le SIDA n'est plus une maladie mortelle, c'est faux !
RépondreSupprimerIl faut continuer les efforts!
SupprimerMon meilleur ami était vice président de AIDES. Il y a 5 ou 6 ans, il nous a alertés sur le fait que la contamination était repartie en flèche à cause d'un relâchement de la prévention... on a eu l'impression que cette maladie était devenue chronique, comme un rhumatisme... elle est mortelle et le restera !
RépondreSupprimerC'est toujours une saloperie!
SupprimerIl n'y a que le préservatif qui est efficace!
Il y a même des personnes qui pensent que cette saloperie a été introduite en Afrique pour limiter la population, par génie génétique. Sans doute leurs souhaits ont-ils été comblés. Et si on cherchait des complots partout, on pourrait même se poser la question : le Vatican ne serait-il pas complice ?
RépondreSupprimerEn tout cas, dans certaines régions, il me semble que la proportion de séropositifs dans la jeunesse serait de 70%.... en Thaïlande en particulier, où une mutation a créé une variante encore plus virulente.