Sur I-Télé, dans une interview exclusive, Bill Clinton explique que la taxe décidée par Jacques Chirac sur les billets d'avion qui alimente un fond destiné aux plus pauvres, acheminant notamment des médicaments, est une belle chose pour le développement mondial, amenant de la solidarité et de la stabilité pour ceux qui en ont besoin.
D'ailleurs, juste avant, Pierre Moscovisci réaffirme la volonté de la France de continuer dans ce sens, même si nous sommes dans la tourmente, car la France a "une responsabilité". Ceci était sur BFMTV.
Bill Clinton a l'air bien fatigué, on dirait que le nez de Ieltsine lui a poussé dans le visage, mais le regard est vif, les gestes aussi.
Il se met à défendre Hollande, en disant qu'il est bien seul, dans cette Europe obsédée par l'austérité, un pays qui a fait des sacrifices pour rester dans la zone Euro, mais cette zone euro est en panne et s'étrangle sous le poids des sacrifices, justement. Il faudrait selon lui, que les banques centrales deviennent des moteurs de relance, mais que l'Allemagne bloque tout. Bien sur, cette Allemagne-là a payé le prix fort elle aussi pour soutenir la zone Euro. Mais si elle s'obstine à continuer à exiger une austérité sans autre mesure, il ne resterait à la France, alors, que d'autre choix que de faire sans l'Allemagne pour créer une politique de relance innovante.
Un soutien inattendu de la part de Bill Clinton envers François Hollande montre bien que le vent tourne de plus en plus en faveur d'une vraie politique de croissance, telle que notre Président veut la mener. En tout cas, cela va lui faire du bien, ce soutien.
Alors, qu'est-ce qu'on attend?
D'ailleurs, juste avant, Pierre Moscovisci réaffirme la volonté de la France de continuer dans ce sens, même si nous sommes dans la tourmente, car la France a "une responsabilité". Ceci était sur BFMTV.
Bill Clinton a l'air bien fatigué, on dirait que le nez de Ieltsine lui a poussé dans le visage, mais le regard est vif, les gestes aussi.
Il se met à défendre Hollande, en disant qu'il est bien seul, dans cette Europe obsédée par l'austérité, un pays qui a fait des sacrifices pour rester dans la zone Euro, mais cette zone euro est en panne et s'étrangle sous le poids des sacrifices, justement. Il faudrait selon lui, que les banques centrales deviennent des moteurs de relance, mais que l'Allemagne bloque tout. Bien sur, cette Allemagne-là a payé le prix fort elle aussi pour soutenir la zone Euro. Mais si elle s'obstine à continuer à exiger une austérité sans autre mesure, il ne resterait à la France, alors, que d'autre choix que de faire sans l'Allemagne pour créer une politique de relance innovante.
Un soutien inattendu de la part de Bill Clinton envers François Hollande montre bien que le vent tourne de plus en plus en faveur d'une vraie politique de croissance, telle que notre Président veut la mener. En tout cas, cela va lui faire du bien, ce soutien.
Alors, qu'est-ce qu'on attend?
Une politique de croissance ? Peut-être pas exactement. Une politique de meilleure répartition de richesses, certainement. Donc l'inverse de l'actuelle, qui vient encore de renoncer à plafonner les très hauts salaires. Qu'on ne me soutienne pas qu'il n'y avait pas d'autre solution !
RépondreSupprimerLa politique de Hollande, mis à part d'infimes choses bien, ce n'est qu'un suivisme merkélien. Il pourrait s'y opposer, il ne le fait pas. Il n'a sans doute pas tous les torts, mais soit il manque de courage, soit il approuve cette dérive qui mène au pire. Je penche pour la seconde raison, mais ce n'est que mon opinion.
Quoi qu'il en soit, cette politique n'est pas bonne pour les citoyens.
Bill Clinton, c'est bien le type qui a menti devant tout le pays ?
RépondreSupprimerC'est aussi celui qui est à l'origine de la crise des subprimes, donc je me méfierai des commentaires d'un type dont le track record est si mauvais...
Le mensonge est sans intérêt, c'était une affaire qui aurait dû rester privée. Pour les subprimes, on peur déplorer que Clinton se soit couché devant les lobbies financiers qui demandaient à corps et à cris une dérégulation pour pouvoir se goberger avec des produits douteux. mais on ne peut limiter le "track record", comme vous dites, à ces deux turpitudes. Son bilan est globalement positif, au moins pour la plupart des Américains (qui d'ailleurs ne semble pas le tenir pour responsable des subprimes).
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