Nous allons aborder le sujet qui fâche: les fameuses retraites et leur énième possible réforme. Non pas que je ne trouve pas le sujet grave mais il devient incroyablement anecdotique, à force. Combien de réformes avons-nous vu défiler, en nous promettant à chaque fois que c'était la dernière...oui, c'est franchement risible.
Comment voulons-nous que les retraites soient assurées, cette belle solidarité entre les âges, alors que le boulot manque? Pour trouver des cotisations, il faut qu'on cotise. Les études sont de plus en plus longues, les jeunes sont de plus en plus au chômage, ceux qui sont embauchés le sont en CDD, on ne fait plus autant d'enfants qu'au temps du Baby Boom depuis longtemps...et on ne veut pas de l'immigration pour compenser. Bref, on est dans un système conçu pour le plein emploi, avec des populations jeunes très nombreuses et des retraités bien moins importants que maintenant,et notre réalité est l'exact contraire...donc le système est bancal. De plus, les salariés du privé ne peuvent plus supporter la charge du public, ils ne supportent plus leurs propres retraités.
Même en privatisant les retraites, nous ne pourrions subvenir à la demande: qui va vouloir de fonds de pension, quand on voit les dégâts de ceux des américains sur l'économie.
Autant demander à la petite souris de glisser des pièces sous son oreiller, en faisant du troc avec le dentiste....
Nous sommes en train de payer des retraites en sachant, même si on le refuse, qu'on n'en aura aucune.
En tout cas, pour l'instant, c'est comme cela que je vois l'avenir, sur les retraites.
Alors, si la petite souris ne sauve pas ces retraites, comment va faire Hollande? Je sais pas, il pourra toujours demander au Père Ubu?
Comment voulons-nous que les retraites soient assurées, cette belle solidarité entre les âges, alors que le boulot manque? Pour trouver des cotisations, il faut qu'on cotise. Les études sont de plus en plus longues, les jeunes sont de plus en plus au chômage, ceux qui sont embauchés le sont en CDD, on ne fait plus autant d'enfants qu'au temps du Baby Boom depuis longtemps...et on ne veut pas de l'immigration pour compenser. Bref, on est dans un système conçu pour le plein emploi, avec des populations jeunes très nombreuses et des retraités bien moins importants que maintenant,et notre réalité est l'exact contraire...donc le système est bancal. De plus, les salariés du privé ne peuvent plus supporter la charge du public, ils ne supportent plus leurs propres retraités.
Même en privatisant les retraites, nous ne pourrions subvenir à la demande: qui va vouloir de fonds de pension, quand on voit les dégâts de ceux des américains sur l'économie.
Autant demander à la petite souris de glisser des pièces sous son oreiller, en faisant du troc avec le dentiste....
Nous sommes en train de payer des retraites en sachant, même si on le refuse, qu'on n'en aura aucune.
En tout cas, pour l'instant, c'est comme cela que je vois l'avenir, sur les retraites.
Alors, si la petite souris ne sauve pas ces retraites, comment va faire Hollande? Je sais pas, il pourra toujours demander au Père Ubu?
Tu peux le voir dans l'autre sens : plutôt que de faire bosser plus longtemps les vieux, autant faire bosser les jeunes.
RépondreSupprimerDésolée pour la réponse tardive.
RépondreSupprimerAlors, oui, je suis d'accord avec toi.
Je disais que POUR L'INSTANT, c'est une impasse dans laquelle nous nous trouvons.
Cela suppose aussi de revoir notre manière de considérer les retraites et les cotisations. Cela suppose aussi que nous ne formons pas nos jeunes suffisamment et que lorsqu'on profite des petits jeunes en stage, sous-payés, comment voulons-nous que cela leur permette de cotiser, afin que les retraites soient approvisionnées?
Et que chaque fois qu'on (les lobbies patronaux, entre autres, le on ici est neutre) incite à embaucher en CDI sous-payé, et qu'on autorise à licencier facilement, on fragilise les retraites et leur système.
Je finis par me dire que le revenu de base n'est pas une si grosse connerie, si on se penche dessus et qu'on l'encadre.
On oublie toujours que ce que l'on octroie se retrouve dans la consommation: tiens, un exemple, les 35h se sont traduits par une consommation de loisirs accrue, donc un bénéfice pour le tourisme.